dimanche 13 décembre 2015

Pas de miracle à Marseille (48/61) mais...

Seul un miracle aurait pu permettre à Roquebrune d’aller gagner à Marseille, l’une des équipes-phares du championnat. Il ne s’est pas produit.
Et pourtant, au retour, Babette pouvait laisser fleurir un (petit) sourire sur son visage.
Car son équipe privée de deux éléments majeurs était parvenue à limiter les dégâts au point de gagner la deuxième mi-temps. Et cela avec beaucoup de temps de jeu laissé aux jeunes, en particulier les sœurs Charlotte et Marion mais aussi une certaine Morgy dont c’était la première apparition et qui n’a pas manqué l’occasion d’inscrire ses deux premiers points en NF2.
Soyons clair : le match était quasiment « plié » dès le premier quart-temps nettement dominé par les Marseillaises 19/11 après avoir mené 13/3 après 6 minutes.
Tout au long du deuxième quart-temps l’écart allait se stabiliser autour de la dizaine de points. Du moins jusqu’à la troisième faute sifflée à Melissa qui quittait le terrain. Le SMUC en profitait pour se détacher irrésistiblement 36/20 à la pause. Cela commençait à sentir la déroute.
De fait, dans le troisième quart-temps, l’écart continuait à grimper  pour atteindre les 25 points (55/30) après 28 minutes. Tant bien que mal les Roquebrunoises parvenaient à stopper l’hémorragie et abordaient l’ultime quart-temps sur la marque de 57/34 grâce à une belle réaction de Melissa.
Perdu pour perdu, Babette décidait de réellement tester ses jeunes avec un cinq composé de Marine, Marion, Assitan, Melissa et Morgy !
Comme le SMUC avait lui aussi rajeuni son effectif, le match s’équilibrait  et, contre toute attente, Roquebrune réussissait un 6/0 !
De fait, l’équipe de Babette resserrait sa défense au point de n’encaisser que 4 points dans les dix dernières minutes. Dans les cinq dernières minutes Charlotte, au four et au moulin, confirmait son statut d’espoir numéro un du club en permettant à son équipe de redonner au score de plus justes proportions pour une défaite 61/48. Le meilleur avait évidemment gagné mais les petites Roquebrunoises n’ont pas à en rougir et doivent au contraire être vivement félicitées pour leur magnifique état d’esprit. 
Reste maintenant à améliorer les points faibles, une adresse parfois aux abonnés absents (33%), un collectif encore très indigent (4 passes décisives) et, surtout, des failles de concentration se traduisant par la bagatelle de 29 ballons perdus. C’est au moins deux fois trop !

SMUC bat Roquebrune 61/48 (19/11, 17/9, 21/14, 4/14)


Melissa 15, Charlotte 10, Assitan 7, Sabine 6, Marine 3, Heidi 3, Jana 2, Morgy 2, Marion

jeudi 10 décembre 2015

Sans illusion à Marseille

Nos basketteuses vont terminer l’année 2015 par un déplacement sans grand espoir à Marseille.
Au grand complet, elles auraient sans aucun doute été en difficulté face à un adversaire qui occupe actuellement la deuxième place du classement et vise ouvertement une accession à la NF1.
Sans la capitaine Barbara et sans Sarah, l’équipe de Babette ne pourra avoir d’autre objectif que de réussir le meilleur match possible et éviter une trop lourde défaite.
Avec désormais au moins 3 points de retard sur le premier non-relégable, l’avenir de Roquebrune en NF2 s’inscrit en pointillés. Une relégation en fin de saison ne fait plus guère de doutes et l’entourage du club s’y prépare déjà afin de pouvoir repartir sur des bases saines la saison prochaine.
Les matches de la deuxième partie de saison devraient donc surtout servir à aguerrir les jeunes espoirs qui auront un rôle de plus en plus important à jouer.
Au repos forcé la semaine dernière du fait du report du match contre Montpellier, les joueuses se sont sereinement préparées tout au long de la semaine afin de pouvoir offrir la meilleure réplique à une impressionnante équipe marseillaise.
Alors que des rumeurs avaient circulé durant l’inter-saison sur une possible disparition du club en raison d’un grand nombre de départs, le SMUC a su, au contraire, rebâtir un nouveau groupe qui vole de succès en succès. A ce jour, en effet, Marseille n’a subi qu’une défaite chez le leader Caluire et reste sur une convaincante victoire à Annemasse où Roquebrune s’était lourdement incliné quelques jours auparavant.
La force du SMUC repose sur la qualité de sa défense, la meilleure du groupe… alors que celle de Roquebrune est l’une des plus faibles. Et c’est bien là tout le problème !
Car, même si l’efficacité offensive est un peu faible, elle reste correcte. Mais les Roquebrunoises n’ont jamais pu trouver cette saison un équilibre défensif et laissent trop souvent de grands espaces à leurs adversaires. A ce niveau de compétition, c’est un défaut majeur.

Une chose est en tout cas certaine : la trêve de fin d’année arrive à point nommé pour permettre aux joueuses de bien récupérer et à leur entraîneur de repartir sur de nouvelles bases avec, nous l’avons dit, la prochaine saison déjà en arrière-pensée.

samedi 5 décembre 2015

ROQUEBRUNE-MONTPELLIER REPORTE

Prévu hier après-midi, le match Roquebrune-Montpellier (Espoirs) a été reporté à une date ultérieure pour une raison peu commune: une joueuse héraultaise a en effet été contaminée par la gale!
Le mail suivant a été adressé au club roquebrunois et aux différentes instances de la FFBB:

Je me permets de vous avertir qu’une des joueuses du centre formation du BLMA est contaminée par la gale.
Cette joueuse a été occultée ce soir.
Etant toutes hébergées au CREPS de Montpellier, les joueuses sont sous traitement et confinées pendant 48H au CREPS.

Elles ne pourront donc pas participer aux rencontres suivantes:
-NF2: 17H ROQUEBRUNE-BLMA 
-U18: 15H30 FC LYON- BLMA

Les clubs et  officiels des 2 rencontres ont été prévenu à l’instant par téléphone et sont en copie de ce mail.

Nous ne manquerons pas de vous fournir dans les plus brefs délais les justificatifs médicaux.

Merci de votre compréhension
Sportivement

MASSON Julie
Club du BLMA

vendredi 4 décembre 2015

Roquebrune affaibli pour recevoir Montpellier

L’année 2015 avait fort bien débuté pour les basketteuses roquebrunoises qui, en NF1, s’étaient hissées dans la toute première partie du classement.
Elle se termine malheureusement très difficilement avec une succession de six défaites consécutives qui ont rejeté l’équipe dans le fin fond du classement de NF2.
Avant un ultime déplacement à Marseille la semaine prochaine où les chances de vaincre passeront par un pèlerinage à Notre Dame de La Garde, l’équipe de Babette pourra toujours se rendre ce matin à Laghet avant d'accueillir à 17 heures les Espoirs de Montpellier.
Du fait que l’équipe première de Montpellier joue le soir même, il est probable que les Espoirs seront privés de leurs deux ou trois meilleurs éléments retenus avec le groupe pro. Mais sera-ce suffisant pour rééquilibrer les débats et offrir une chance de victoire à Roquebrune ?
On peut en douter en sachant que les Azuréennes seront privées de deux éléments majeurs, la capitaine Barbara malade et Sarah qui a subi ces derniers jours une intervention chirurgicale.
Babette alignera donc un groupe à la fois restreint et rajeuni qui ne sera certainement pas à la fête face à des Montpelliéraines issues d’un centre de formation et qui s’entraînent quotidiennement ! Un autre monde.
Les Héraultaises présentent un bilan légèrement négatif avec 3 victoires pour 4 défaites et un point average pratiquement équilibré, 426 points marqués, 434 encaissés.
Surtout, elles restent sur un net succès la semaine dernière à Saint Chamond qui, faut-il le rappeler, avait gagné la semaine précédente au Valgelata.
Pour Roquebrune, la clef du match sera incontestablement la défense.
Globalement, l’attaque sans être exceptionnelle est correcte (457 points marqués) mais les 534 points encaissés sont catastrophiques. On ne peut espérer vaincre en encaissant une moyenne de 65 points par match. Un certain nombre d’options ont déjà été testées. En vain.
Et pourtant, pour espérer vaincre aujourd’hui, nos joueuses auront absolument besoin de trouver une solution afin d’empêcher les visiteuses de facilement trouver le chemin du panier.
Comme un malheur n’arrive jamais seul, l’équipe 2 jouera ce samedi soir à Hyères-Toulon. Babette et Sabine devront donc procéder à une juste répartition des effectifs pour s’atteler à ce qui va quand même ressembler à une double « mission impossible » !


lundi 30 novembre 2015

Roquebrune tombe logiquement à Annemasse (75/51)

Sarah a livré une excellente prestation.
Dans le contexte actuel d’une équipe en proie au doute, le déplacement d’Annemasse s’annonçait pour le moins difficile pour nos joueuses. Sans la capitaine Barbara clouée au lit, cela devenait une mission impossible.
De fait, Roquebrune a subi un net échec (75/51) mais, contrairement à ce qu’indique le score, les joueuses de Babette ont tenu la dragée haute à leurs adversaires avant de s’écrouler en fin de match.
En fait, le scenario a été malheureusement semblable à celui de beaucoup d’autres rencontres cette saison. Dans les premières minutes, les Roquebrunoises furent incapables de s’opposer aux vagues adverses qui déferlaient sur leur panier. En cinq minutes Annemasse prit ainsi le large 10/0.
La réaction d’une Sarah inspirée fut insuffisante pour empêcher les Savoyardes de s’envoler 18/4 (7ème) puis 21/8 malgré un joli panier de Charlotte. Melissa réduisait l’écart en fin de quart-temps pour un 21/10.
L’écart n’allait guère varier durant un deuxième quart-temps au cours duquel Melissa montait en puissance tandis que Sarah continuait à être percutante. Anemasse porta son avance à 15 points (34/19) mais, une fois encore, les Roquebrunoises parvinrent à refaire une partie de leur retard pour atteindre la pause sur un score de 39/27, ne perdant donc ce deuxième quart-temps que d’un point.
A l’entame du troisième quart-temps, les Savoyardes passèrent la vitesse supérieure avec manifestement l’intention de « tuer le match ».
Avec un remarquable mental, Sabine (promue capitaine) et ses partenaires surent se ressaisir pour stopper l’hémorragie à  46/31 et finalement aborder les dix dernières minutes avec un handicap de 13 points 50/37. Il était certes difficile d’espérer un renversement de situation mais Babette aura eu des satisfactions avec le magnifique état d’esprit de ses joueuses.
Le dernier quart-temps allait malheureusement être très long. En deux minutes, Annemasse se mettait définitivement hors de portée 59/38 et, malgré la bonne volonté roquebrunoise, enfonçait le clou dans les derniers instants pour un large succès 75/51.
Outre le réveil de Sarah, ce match à Annemasse aura confirmé l’excellente saison accomplie par Melissa auteur d’un troisième double-double, 22 points, 10 rebonds. La Canadienne est (presque) irréprochable.
Les problèmes constatés depuis le début du championnat sont toujours présents : une défense… élastique (voire laxiste) et un jeu collectif aux abonnés absents (3 passes décisives…)
Au classement, Roquebrune compte désormais deux points de retard sur le premier non-relégable… mais avec un match de plus joué, ce qui veut dire au moins trois, voire quatre points de handicap.
S’il reste une minuscule chance de se sauver, elle passera forcément par un succès samedi prochain sur les espoirs de Montpellier. Lesquelles sont allées gagner ce samedi à Saint Chamond. Autant dire que ce ne sera pas une partie de plaisir !

Annemasse bat Roquebrune 75/51 (21/10, 18/17, 11/10, 25/14)

Melissa 22, Sarah 14, Charlotte 4, Assitan 3, Sabine 3, Marine 3, Heidi 2, Marion.


vendredi 27 novembre 2015

Sans (grande) illusion à Annemasse

La défaite subie samedi dernier au gymnase Valgelata face à Saint Chamond a véritablement plombé l’avenir de nos basketteuses en NF2.
Du fait que les trois équipes espoirs ne sont pas prises en compte dans le classement et qu’elles stagnent dans le bas du tableau, il faudra terminer au moins 7ème pour se maintenir. Et, justement, les joueuses de Babette se rendent demain chez ce 7ème, Annemasse.
Le club savoyard compte à ce jour un minimum de deux points d’avance (en tenant compte d’un match de retard sur Roquebrune). Un succès ce samedi lui en donnerait donc au moins trois et l’avenir s’assombrirait encore plus pour les Roquebrunoises.
Celles-ci peuvent-elles espérer un succès ? Sans doute… mais avec quand même une bonne dose d’optimisme ! En fait, le seul argument à avancer est celui selon lequel un match n’est jamais joué d’avance. Après, la réalité des chiffres et des statistiques ne plaide malheureusement pas en faveur de Barbara et ses partenaires. Une Barbara qui, malade, ne sera probablement pas présente! Un véritable handicap (de plus) quand on sait le rôle essentiel tenu par la capitaine.
De semaine en semaine, les difficultés collectives apparaissent de façon criante, plus particulièrement en défense. Et il y a trop de gâchis au tir pour espérer inverser la spirale négative dans laquelle les Roquebrunoises sont aujourd’hui engagées.
Pour faire bonne mesure, Babette ne peut pratiquement jamais compter sur son effectif au complet à l’entraînement.  
Autant dire que l’encadrement roquebrunois ne nourrit pas des ambitions démesurées avant le match de ce samedi. Surtout en sachant qu’Annemasse peut, à la faveur d’une victoire, se mettre presque définitivement à l’abri d’une mauvaise surprise en creusant l’écart sur un club relégable.
Pour les Roquebrunoises qui savent donc qu’un succès relèverait de l’exploit absolu, le principal objectif sera d’éviter une trop lourde défaite qui fragiliserait encore plus un groupe déjà moralement atteint et contraindrait probablement les dirigeants à prendre, en concertation avec leur entraîneur, des décisions drastiques pour sauver ce qui peut encore l’être.

Il y a une bonne vingtaine d’années, Roquebrune avait déjà connu une saison cauchemardesque qui s’était traduite par aucune victoire ! Cette année, il y en a déjà une au compteur… On se console comme on peut !

dimanche 22 novembre 2015

La descente aux enfers face à Saint Chamond (68/71)

Elles n'y arrivent pas. Ou plus...
C’était le match à ne pas perdre et, malgré toute leur bonne volonté, leur combattivité, les Roquebrunoises l’ont perdu, enregistrant ainsi leur cinquième défaite consécutive, la sixième en sept rencontres et surtout la troisième à domicile où il fallait quasiment faire le plein pour espérer obtenir le maintien en NF2.  Alors, bien sûr, on n’en est qu’au tiers du championnat mais il faudra désormais quasiment un miracle pour éviter la relégation. Rappelons que les trois équipes espoirs ne comptent pas dans le classement. Du fait qu’elles sont toutes en bas de tableau, il faudra terminer au moins 7ème pour se sauver. Et Roquebrune risque d’en être loin !
Comme lors de beaucoup de rencontres précédentes, l’équipe de Babette a payé très cher, face à Saint Chamond, deux « trous d’air », un 7/1 encaissé à l’entame du deuxième quart-temps suivi quelques minutes plus tard d’un 5/0. Jusqu’alors les deux équipes s’étaient neutralisées avec une Assitan des grands soirs bien soutenue par l’incontournable Melissa côté Roquebrune et, en face, l’efficacité du duo Potpinkova-Knezevic. Après une égalité à 9 après 5 minutes, les Azuréennes donnèrent l’impression de prendre le match à leur compte en menant 14/11 et 18/15 au terme du premier quart-temps. C’était plutôt pas mal parti.
Hélas, dès l’entame du deuxième quart-temps, les visiteuses passaient la vitesse supérieure et en trois minutes se projetaient devant 22/19. Ce n’était pas très grave mais contraignait Roquebrune à courir après le score, un exercice où on laisse toujours des plumes. De fait, Saint Chamond en remettait une couche pour prendre un avantage de 8 points 31/23 (17ème). Roquebrune se ressaisissait par une excellente Heidi mais les joueuses de la Loire mettaient à profit la moindre erreur pour maintenir l’écart que Roquebrune finissait quand même par réduire juste avant la pause sur un panier bonifié de Barbara, 28/31.
Dès le début du deuxième quart-temps Saint Chamond reprenait ses distances, 33/28, 37/31 (23ème). Une nouvelle fois les joueuses de Babette se révoltaient et un panier lointain d’Assitan suivi de deux lancers de Melissa, véritable métronome dans l’exercice (10/10 en deuxième période !), ramenaient Roquebrune sur les talons adverses, 36/37. Mieux encore : un panier bonifié de Barbara projetait son équipe en tête. Pas longtemps malheureusement car, trois minutes plus tard, Saint Chamond avait reconstitué son avance, quasiment point par point, 51/44 (28ème).
Les Roquebrunoises ne se décourageaient pas et allaient réussir un improbable 7/0 au moment où on l’attendait le moins avec un nouveau panier bonifié de Barbara, 2 lancers de Melissa et un panier de Barbara suite à une interception de Jana. 51/51 tout était à faire (ou refaire) pour les deux équipes.
Dans un premier temps le match parut tourner à l’avantage des Roquebrunoises se détachant 57/53 sur un panier de Jana et deux lancers de Melissa (33ème). Durant plusieurs minutes, elles allaient conserver ce frêle avantage, 61/59 (35ème), 66/64 (37ème), 68/66 (38ème). Les joueuses de la Loire jetaient leurs dernières forces dans la bataille et repassaient devant sur des paniers de Potpinkova puis Floury, 70/68 à une trentaine de secondes du terme.
En définitive Knezevic clôturait la marque sur un lancer à cinq secondes de la fin, scellant le succès de Saint Chamond 71/68.
Alors c’est vrai qu’il est rageant de perdre un match aussi serré sur un si faible écart mais l’analyse des stats est révélatrice : 13/34 (38%) à 2 points, 21/31 aux lancers (malgré le 11/13 de Melissa), cela fait beaucoup de points perdus en route qui ne se rattrapent jamais! A relever aussi (et surtout) un famélique 5 passes décisives. Collectivement, c’est toujours la Berezina et les largesses défensives se paient cash.

Saint Chamond bat Roquebrune 71/68 (15/18, 16/10, 20/23, 20/17)

Barbara 21, Assitan 17, Melissa 15, Heidi 6, Sarah 4, Sabine 3, Jana 2, Charlotte, Marion.

St Chamond. Potpinkova 19, Knezevic 15, Doron 12, Relave 8, Andre 7, Floury 4, Cherubini 4, Costa 2, Darregert, Masson 

vendredi 20 novembre 2015

RCM-ST CHAMOND CE SAMEDI 21 NOVEMBRE

Reporté la semaine dernière en raison des tragiques évènements de Paris, le match RCM-St Chamond aura finalement lieu ce samedi 21 novembre.

vendredi 13 novembre 2015

Défaite interdite contre Saint Chamond . Sinon...

Désormais « incrustées » dans le bas du classement (10èmes, voire 11èmes en fonction du résultat d’un match en retard entre Monaco et Montpellier), et alors que six journées seulement ont été disputées, les basketteuses roquebrunoises sont – déjà – à la croisée des chemins.
Déjà battues à cinq reprises, elles auraient quasiment un pied en NF3 en cas de nouvel échec ce samedi face à Saint Chamond autre équipe de bas de tableau également en difficulté.
On estime à 11 le nombre de succès nécessaire (et suffisant) pour assurer le maintien. Il ne fait aucun doute que la plus grande partie sera obtenue à domicile.
Or Roquebrune s’est déjà incliné deux fois sur trois au gymnase Valgelata (AS Monaco et St Laurent), épuisant du même coup de précieux « jokers ». Un troisième échec au tiers seulement de la compétition serait véritablement catastrophique, surtout avec une suite de calendrier délicate, trois déplacements pour une seule réception. Si réaction il doit y avoir, ce sera ce samedi… ou jamais car même si les écarts sont encore faibles, il va devenir de plus en plus difficile de combler le retard au classement sur les équipes de milieu de tableau.
Les données sont sensiblement les mêmes du côté de Saint Chamond qui n’a pas encore triomphé dans sa salle mais a su en quelque sorte « compenser » par deux victoires en déplacement (Saint Laurent et Cavigal.
Du coup, les joueuses de la Loire – qui ont également perdu de justesse chez l’AS Monaco (57/52) – ont actuellement 8 points (un de plus que Roquebrune) et se trouvent « virtuellement » en position de premier relégable sachant que Monaco, 7 points comme Roquebrune, en compte au moins un de plus et probablement deux du fait de son match en retard.
D’un point de vue statistique, cette rencontre de la peur opposera la plus faible attaque du championnat (Saint Chamond 290 points) à l’une des deux plus mauvaises défenses (Roquebrune, 388 points encaissés). La clef est donc facile à trouver.
Avec une Melissa Rondinelli impeccable depuis le début de saison et une Assitan Diarra qui monte en puissance, l’équipe de Babette Aranda est capable d’aller défier les défenses les plus solides. Et elle le fera d’autant mieux si elle parvient à obtenir une assise collective qui n’est pas trop son fort actuellement.
Barbara a livré des prestations intéressantes mais ne pèse pas autant sur le jeu qu’elle le faisait les précédentes années.
Mais le véritable problème des Roquebrunoises est la perméabilité de leur défense qui, bien souvent, ouvre de véritables boulevards aux adversaires… quand celles-ci ne sont carrément pas « oubliées » dans un coin du terrain. Or, une règle d’or du basket (et de nombreux sports) est que les matches se gagnent surtout en défense…
Autre souci pour le coach roquebrunois, le manque de continuité dans l’effort.
Ce n’est certainement pas un hasard si Roquebrune a battu le Cavigal en réalisant quatre quart-temps équilibrés (+1, +8, +2, -3).
Lors des autres matches, il y a toujours eu un quart-temps « d’égarement » : le troisième 11/21 à Saint Jean de Muzols, le quatrième 13/27 à Caluire et 7/16 contre Saint Laurent, le deuxième 4/17 contre l’AS Monaco, le premier  6/32 (!) à Monaco BA. La constante entre tous ces matches est l’obligation faite aux Roquebrunoises de courir après le score. Un exercice difficile où l’on ne gagne que très rarement.
Face à Saint Chamond, Barbara et ses partenaires n’auront pas droit à l’erreur. Il faudra être à 100% dès la première seconde. Et à la 2400ème !
Pour ce faire, l’équipe aura besoin de l’appui de ses fidèles supporteurs.
C’est à cette condition qu’elle pourra espérer remporter une victoire pas seulement importante mais surtout absolument indispensable.

  

dimanche 8 novembre 2015

Trop de libéralités défensives face à Saint Laurent (55/67)

Quel plaisir de voir Heidi revenir tout doucement
 à son meilleur niveau
Même si l’écart final apparaît un peu lourd pour les Roquebrunoises, la victoire d’une équipe de Saint Laurent beaucoup mieux « armée » collectivement et physiquement ne se discute pas. Le courage n’a pas suffi aux joueuses de Babette, irréprochables de ce point de vue, mais coupables de trop grandes libéralités défensives.
Ce fut particulièrement vrai en tout début de rencontre où l’ont vit l’équipe laurentine beaucoup plus ardente sur le ballon prendre rapidement le large, 7/1, 12/3 et 16/5 après 6 minutes. On n’était pas loin de la débâcle de la semaine précédente à Monaco !
Sarah et Heidi qui venait de rentrer stoppaient l’hemorragie et Barbara relançait complètement Roquebrune sur un panier bonifié. 10/16 (7ème), on respirait un peu mieux d’autant que Melissa marquait de loin sur un caviar de Barbara (13/18). Saint Laurent se ressaisissait dans les derniers instants et bouclait ce premier quart-temps  19/13.
Les joueuses de Crystelle Jouandon redémarraient fort en faisant la loi sous les panneaux mais sans grande conséquence au score. Tant et si bien que Sabine d’abord sur des lancers, Marine sur un bijou de panier bonifié et Melissa déchaînée permettaient à leur équipe, d’abord d’effacer leur retard, ensuite de passer devant, 23/21 et même 25/21 (14ème) !
Les joueuses de Crystelle Jouandon laissaient passer l’orage, la capitaine Pio (tiens tiens !) égalisait et Saint Laurent repassait devant 33/31 à la pause en dépit d’une superbe action d’Heidi.
A la reprise, Assitan égalisait rapidement et remettait même son équipe devant sur un lancer. Mais alors qu’elle croyait tenir le bon bout, l’équipe se désunissait, commettant des erreurs défensives immédiatement mises à profit par l’adversaire. Du coup, Saint Laurent, avec Lambert, Ait-Adir et une intenable Elodie Demortier creusait l’écart. 49/36 après 26 minutes, il paraissait difficile à Roquebrune de revenir.
Barbara prenait alors le match à son compte et,  sous son impulsion, Roquebrune allait réussir un improbable 12/2 pour revenir à seulement 3 points (48/51) à l’entame du dernier quart-temps. Un quart-temps entamé toutefois sans Melissa tout à la fois touchée dans un choc et sanctionnée (bien sévèrement) à 4 reprises.
Saint Laurent en profitait pour reprendre à nouveau ses distances et faisait une nouvelle fois le break 59/51 (34ème). Les lancers réussis par Melissa et Barbara étaient insuffisants pour effacer l’avance des Laurentines qui, par Lambert et Razafindramiary notamment, enfonçaient le clou dans les derniers instants pour s’imposer finalement 67/55.
Roquebrune a donc enregistré sa cinquième défaite en six matches et même si les écarts au classement ne sont pas encore rédhibitoires, la situation commence quand même à devenir très, très préoccupante.
En fait, on ne sent pas dans cette équipe la joie de jouer, la « grinta » qui faisait sa force ces dernières années avec aussi, il est vrai, un groupe plus « étoffé ». 
Les erreurs défensives sont trop nombreuses (combien de fois une joueuse adverse s’est-elle retrouvée absolument seule ?) pour ne pas être très pénalisantes. 
Et, en attaque, on compte essentiellement sur des exploits individuels même s’il y a eu un léger mieux d’un point de vue collectif avec 7 passes décisives… ce qui reste très peu quand même ! On retiendra notamment une lumineuse action d’Heidi en tête de raquette n’hésitant pas à lancer le ballon dans un espace entre deux joueuses adverses pour permettre à Assitan, jaillissant dans le dos de ces dernières, d’aller inscrire un superbe panier. C’était peut-être contraire à toutes les règles mais tellement beau… et efficace !
A noter encore l’intéressant apport de Marine qui, une fois de plus cette saison, était sur le terrain lors de la meilleure phase roquebrunoise (dans le deuxième quart-temps) et aussi de Charlotte susceptible d’apporter un indispensable petit grain de « folie ».
Bref, les temps sont durs pour Roquebrune mais avec un poil plus de confiance, un zeste de physique (il y a manifestement quelques kilos à perdre ici et là…) et la volonté de bien faire, tout n’est peut-être pas perdu… Du moins peut-on (encore) l’espérer !

Saint Laurent bat Roquebrune 67/55 (19/13, 14/18, 18/17, 16/7)

Barbara 15, Melissa 15, Assitan 8, Sarah 4, Heidi 4, Sabine 4, Marine 3, Charlotte 2
  

jeudi 5 novembre 2015

Roquebrune-St Laurent : un « classico » sur fond d’état d’urgence

Sabine a été l'une des rares à "surnager"
à Monaco samedi dernier...
Parler de « crise » serait aucun doute exagéré mais un certain « état d’urgence » a été décrété dans l’entourage de RCM Basket après le troisième échec consécutif enregistré samedi dernier à Monaco BA. Et le 32/6 encaissé durant le premier quart-temps est resté en travers de la gorge de Babette Aranda ! Celle-ci ne s’est pas privée de le faire savoir au cours d'un debriefing « musclé » en utilisant la vidéo du match diffusée sur un (très) grand écran de télévision où les lacunes des unes et des autres autant que leurs grossières erreurs sont clairement apparues.
Les dirigeants aussi sont intervenus dans le débat pour placer les joueuses-cadres devant leurs responsabilités.
Dans ce contexte, le match de ce samedi face à Saint Laurent pourrait être décisif pour la suite de la saison. Ou bien les joueuses se ressaisissent et sortent de la spirale négative dans laquelle elles sont engagées depuis le début du championnat (une victoire en cinq matches ), ou bien elles continuent de s’enfoncer on n’ose pas dire « dans les profondeurs du classement » vu qu’elles y sont déjà. Et là…
Le message est clair : l’entraîneur veut voir sur le terrain des « guerrières » faisant honneur à leur maillot et non des joueuses incapables de réagir dans l’adversité.
Et justement, « guerrières » est sans doute l’un des qualificatifs les mieux appropriés aux joueuses de Saint Laurent dont on peut être certain qu’elles ne « lâcheront » rien, surtout dans le contexte d’un derby qui est depuis des années un « classico » de la saison de basket sur la Côte d’Azur.
C’est d’ailleurs celui qu’utilise leur coach Crystelle Jouandon : « Je fais confiance à mes Warriors, je sais qu'elles peuvent sortir ce match que j'attends, la vraie bonne performance, car je sais que l’on peut jouer mieux que ce que l'on fait depuis le début".
Après un démarrage poussif (défaites à domicile contre Saint Chamond puis à Marseille), les Laurentines viennent d’aligner trois victoires consécutives, face à Annemasse (l’un des favoris de la poule), à Toulouse et contre Montpellier. Les écarts, 5, 3 et… 1 point sont révélateurs de l’état d’esprit des joueuses qui ont su aller au bout de leurs forces pour vaincre. Et elles sont certainement prêtes à en faire de même au gymnase Valgelata.
Globalement, les deux équipes ont marqué le même nombre de points depuis le début de saison (283) mais l’avantage va nettement à Saint Laurent pour ce qui est de la défense, 289 points encaissés contre 321 pour Roquebrune. Or, on sait bien que la défense est avant tout le reflet d’un état d’esprit…
Aux joueuses de Babette Aranda de démontrer à leurs fidèles supporteurs qu’elles sont capables de redresser la tête et de remporter un  succès qui ferait beaucoup de bien au classement… et dans les têtes.

Après la visite de Saint Laurent, Roquebrune aura celle de Saint Chamond. Deux matches à domicile qui doivent marquer le renouveau d’une équipe locale qui, intrinsèquement, vaut bien mieux que son modeste ( !) classement actuel.

dimanche 1 novembre 2015

Monaco BA bat Roquebrune 81-63 :et ça aurait pu être pire !

On avait annoncé un (très) court mais (très) périlleux déplacement . On a failli être encore au-dessous de la vérité !
Certes Roquebrune s’est incliné sur un écart de 18 points qui, s'il est significatif d'une supériorité certaine n'est pas infâmant. Comme auraient pu l'être les 35 points de retard que comptait, à la pause, l’équipe de Babette… et encore un de plus au terme d’un troisième quart-temps équilibré!
Assitan, une des satisfactions de la soirée
Bien évidemment tout espoir de victoire était envolé depuis longtemps, très longtemps même, en fait dès la 5ème minute de jeu où les Monégasques d’Olga menaient 18/0. On ne remonte pas un tel handicap à un adversaire de ce calibre qui vise ouvertement la NF1.
Une belle réaction d’orgueil couplée avec une certaine perte de concentration des Monégasques assurées du succès allait se traduire par un improbable 30/12 des Roquebrunoises emmenées par un trio majeur Melissa-Assitan-Barbara. L’humiliation totale avait été évitée mais il va quand même bien falloir commencer à se poser de sérieuses questions sur l’avenir car, tout doucement, la hiérarchie du championnat est en train de se dessiner et Roquebrune, 11ème, va devoir rapidement se ressaisir pour ne pas laisser les écarts se creuser. Dans ce contexte, les deux prochains matches à domicile face à Saint
Laurent et Saint Chamond seront cruciaux, surtout d’ailleurs le second face à un adversaire direct pour le maintien.
Parmi ces questions, une au moins interpelle fortement : 0 passe décisive contre Monaco BA et au total 26 en cinq rencontres. Ou est passé le jeu collectif qui faisait merveille les saisons précédentes ? Paradoxalement, l’attaque n’est pourtant pas le défaut majeur de l’équipe, 6ème avec une moyenne de 56 points grâce surtout à l’efficacité d’une épatante Melissa qui va franchir la barre des 100 points et possède la meilleure évaluation moyenne depuis le début de saison. Elle est aussi la seule à avoir réussi deux Double-Double face aux deux équipes de Monaco. Cette performance a été « frôlée » par Assitan deux fois et Barbara à Monaco BA mais pour celle-ci d’une façon pour le moins étonnante : 14 points et 9 rebonds… et aucune passe décisive. Le monde à l’envers !
Par contre la défense est la plus mauvaise du championnat avec une moyenne de 64 points encaissés. 56-64, l’écart n’est pas énorme mais, actuellement, il pèse très lourd. Du mauvais côté de la balance.

Monaco BA bat Roquebrune 81/63 (32/6, 20/11, 17/16, 12/30)


Melissa 20 (DD et évaluation 22), Assitan 16, Barbara 14, Heidi 4, Sabine 4, Charlotte 3, Sarah 2, Marine, Jana

jeudi 29 octobre 2015

Un (très) court… mais (très) périlleux déplacement au Monaco BA

Nos basketteuses vont effectuer ce samedi leur plus court déplacement de la saison et probablement de tous les temps en compétition officielle nationale. Moins de dix kilomètres, en effet, séparent les gymnases Valgelata de Roquebrune et de l’Annonciade à Monaco, le fief du Monaco Basket Association.
Créé il y a moins de dix ans, le club du président Eric Ellena a avalé les obstacles à une allure qui n’a de comparable que celle de… Roquebrune il y a quarante ans. Pour l’instant le MBA est un cran au dessous de ce qu’avaient réalisé les fameuses « demoiselles de Roquebrune » en accédant à la NF1 qui était alors le plus haut niveau national. Pour l’instant. Car les dirigeants monégasques ne cachent pas leurs ambitions et, au fil des saisons, ils se sont donné les moyens de les atteindre.
Au demeurant, si le MBA n’apparaît, après les 4 premières journées, qu’à la 7ème place, il est en fait 3ème ex-aequo, dans le sillage des deux leaders invaincus, Caluire et le SMUC. Et les deux points de retard n’ont rien de rédhibitoire. Ils sont simplement le reflet d’une équipe encore à la recherche de son équilibre mais qui montera certainement en puissance au fil des semaines.
Le bilan monégasque est équilibré avec deux victoires face à Toulouse à domicile et surtout à Annemasse - un autre sérieux prétendant à la montée -  et deux défaites, l’une à domicile face au SMUC (le grand favori de la poule) l’autre plus surprenante à Montpellier… d’un point. En fait, les Monégasques sont tombées sur une équipe Espoirs au grand complet. On sait que  ce n’est pas toujours le cas, les Espoirs ne cessant, depuis des années, de fausser le championnat. Mais c’est une autre histoire.
En tout cas, les joueuses d’Olga Tarasenko vont aborder ce match contre Roquebrune avec la ferme volonté de ne pas commettre un faux pas qui, pour le coup, aurait des conséquences importantes sur l’avenir du club dans ce championnat.
En face, il ne faut pas se cacher que le ciel roquebrunois est actuellement assez sombre avec une seule victoire en quatre matches. Le début de saison est difficile (doux euphémisme) avec une virtuelle 11ème place (sur 12) dans la mesure où l’AS Monaco compte un match de retard.
Fort heureusement les écarts restent faibles et Roquebrune n’est jamais qu’à un point… de la 3ème place. Si l’on excepte Caluire et le SMUC qui accomplissent un sans faute, on a le sentiment que tout le monde peut battre tout le monde. Il suffit de deux défaites consécutives pour rejeter un club en bas de tableau, deux victoires consécutives le projetant vers le haut. Il n’y a donc pas lieu de trop s’alarmer. Pour l’instant…
Par contre, Babette a une mission précise : trouver le moyen d’éviter ces pertes de concentration qui ont coûté cher lors des trois défaites. 
Face à l’AS Monaco, lors du dernier match, il ne faut pas chercher ailleurs qu’au deuxième quart temps les raisons de la défaite : un 4/17 dont l’équipe ne s’est pas remise avec une incapacité de marquer durant 8 minutes. C’est d’autant plus rageant que Roquebrune a gagné les trois autres quart-temps mais sur des écarts trop faibles pour totalement effacer le handicap concédé entre la 10ème et la 20ème minute.
Le staff roquebrunois est bien conscient que le déplacement de demain au MBA ressemblera fort à une « mission impossible » face à une équipe désireuse de repartir de l’avant.
Mais on sait bien qu’un match n’est jamais joué d’avance. Barbara et ses partenaires sont donc bien décidées à jouer à fond les petites chances qu’on peut légitimement leur accorder. Et si, malheureusement, leurs efforts ne sont pas récompensés, ce match doit à tout le moins servir de préparation à un autre grand choc programmé le samedi suivant avec la venue de Saint Laurent au gymnase Valgelata.

Notons  enfin que le match a été programmé à 17 heures et que le soir à partir de 20H30 au gymnase Valgelata, l’équipe 2 recevra Cagnes sur  Mer en championnat Pré-Nationale. 

dimanche 18 octobre 2015

Roquebrune s'incline face à l'AS Monaco 56/58

 Le premier des quatre super-derbies entre Roquebrune et les deux équipes de Monaco a tourné à l’avantage des Asémistes d’Olivier Tuso victorieuses au gymnase Valgelata. L’écart de deux points (56/58) reflète l’intensité d’une rencontre au cours de laquelle les Roquebrunoises ont malheureusement été dans la position du lièvre courant désespérément après la tortue.
Et pourtant tout avait si bien commencé ! Au bout de deux minutes, Roquebrune menait 8/0 sur des paniers de Melissa – déjà au top -, Assitan, Sarah et Heidi. Bref, cela partait dans tous les sens.
Melissa a tout tenté. En vain.
Un temps mort permettait à Tuso de remettre son équipe dans le bon chemin. De fait, les visiteuses ne tardaient pas à égaliser sur un 8/0. Les égalités se succédaient jusqu’à 12 avant que Melissa ne donne un avantage 14/12 au terme du premier quart-temps.
Dès la reprise, Monaco haussait le ton et passait devant pour la première fois, prenant un avantage psychologique indubitable. Face à des Roquebrunoises brutalement frappées d’impuissance, Monaco, comme à la parade, se détachait inexorablement avec un surréaliste 15/0 ! Roquebrune allait ainsi mettre près de 8 minutes à enfin marquer sur une action individuelle de Barbara… panier qui ne changeait d’ailleurs rien à la physionomie d’un match désormais totalement maîtrisé par les Asémistes qui atteignaient la pause sur un avantage de 29/18, ce qui revient à dire que Roquebrune n’avait marqué que 4 points durant ces dix minutes.
L’écart n’allait plus guère être modifié durant les quinze minutes suivantes. Sarah démoniaque et Assitan avaient beau tenter de redonner du souffle, Monaco répondait du tac au tac le plus souvent par l’intermédiaire de l’Américaine Evans qui faisait à peu près tout ce qu’elle voulait. Le quart-temps s’achevait sur un écart de 10 points (38/48) avec un panier d’une certaine Pauline dont le panache blond évoquait bien des souvenirs aux supporteurs roquebrunois…
Ceux-ci reprenaient un peu espoir lorsque Barbara signait deux lancers pour ramener l’écart à 8 points. Melissa superbe prenait le relais mais la réplique asémiste était cinglante et de panier en lancer franc, l’écart était stabilisé aux alentours des 8 points, 45/53 (35ème).
Assitan donnait une nouvelle fois le signal de la révolte en provoquant de nombreuses fautes adverses. Hélas, le lancer franc n’a jamais été sa tasse de thé… Mais il suffisait qu'elle en convertisse enfin deux consécutifs pour relancer son équipe. Brusquement Roquebrune retrouvait son équilibre défensif, Melissa récupérait un rebond offensif pour faire tomber l’écart à 5 points, 51/56 (37ème). Allait-on assister au miracle ?
Le problème, c’est que Roquebrune perdait Barbara sur une cinquième faute jugée anti-sportive qui donnait deux lancers (réussis par Evans) et possession à Monaco. Une fois encore tout était à refaire.
Les joueuses de Babette s’attelaient à cette mission impossible, Melissa réussissait un doublé alors que Pauline quittait à son tour le terrain pour 5 fautes. 56/57 à une grosse minute de la fin, le renversement de situation était possible. Hélas, Roquebrune gâchait une munition importante, Monaco récupérait et faisait tourner le ballon jusqu’à une faute indispensable mais trop tardive à 4 secondes du terme. De fait Mahouchiza clôturait la marque sur un lancer, une ultime attaque roquebrunoise étant stoppée par le buzzer. Monaco s’imposait 58/56. Le meilleur avait gagné même si les joueuses roquebrunoises ont tout donné pour inverser la tendance. Elles ont d’ailleurs remporté 3 quart-temps sur 4. Mais on ne peut gagner un tel match avec un consternant 0/15 à 3 points…

AS Monaco bat Roquebrune 58/56 (12/14, 17/4, 19/20, 10/18)

Melissa 21, Assitan 14, Sarah 8, Barbara 8, Sabine 3, Heidi 2, Marine, Lucie, Marion


Monaco. Evans 29, Bianchi 6, Cipan 6, Machu 5, Peron 5, Cyprien 3, Dubois 2, Mahouchiza 2, E. Lecocq, E. Prevot-D’Arville

vendredi 16 octobre 2015

Un « super-derby » contre l’AS Monaco

Si un match contre une équipe niçoise est qualifié de « derby », un match contre une équipe de Monaco peut revendiquer l’appellation « super-derby ». A vol d’oiseau, quelques kilomètres seulement séparent le gymnase Valgelata du stade Louis II, fief de l’AS Monaco. Et encore moins le gymnase de l’Annonciade où évolue le Monaco BA .
Hasards du calendrier, Roquebrune va successivement affronter les deux équipes de la Principauté. Ce samedi, l’équipe de Babette Aranda accueille l’AS Monaco et, le 31 octobre, se rendra chez le Monaco BA. Des rencontres qui vont cristalliser l’attention des amateurs de basket de l’Est du département…  avant l’explosif choc des deux équipes monégasques début décembre !
Le Président de l’AS Monaco Arnaud Giusti n’a pas hésité à afficher clairement ses ambitions. Elles sont d’ailleurs presque nécessaires dans le contexte de l’émergence d’un rival au sein même de la Principauté, le Monaco BA d’Eric Ellena. Celui-ci a fait une irruption remarquable dans le paysage du basket azuréen avec une ascension exceptionnelle au rythme quasiment d’une montée par saison depuis le championnat départemental. Paradoxe : cette ascension a été réalisée pour la plus grande partie sous la conduite de Babette Aranda aujourd’hui revenue dans son club de cœur, RCM Basket, dont elle fut une icône voici quelques années en tant que joueuse emblématique.
Dans le sillage de la section masculine, les basketteuses de l’AS Monaco veulent aujourd’hui s’affirmer au plus haut niveau. Le projet du président Giusti a séduit l’ancien coach roquebrunois Olivier Tuso désireux de relever un nouveau challenge après une belle saison de NF1 conclue par un maintien sportif (mais refusé par les dirigeants pour des raisons financières). Tuso a ainsi succédé à Cyril Lecocq qui avait pris la tête de l’équipe asémiste après avoir quitté Roquebrune !
Le choc de ce soir au gymnase Valgelata s’annonce particulièrement indécis entre deux équipes manifestement à la recherche de leur équilibre.
Les joueuses d’Olivier Tuso ont perdu à domicile lors de la première journée mais en donnant beaucoup de fil à retordre à Annemasse que l’on présente comme l’un des grands favoris de la poule. Elles se sont ensuite inclinées à Toulouse, une contre-performance liée à un manque de cohésion dans un groupe dont certaines recrues – et notamment une intérieure américaine de grande qualité – sont arrivées tardivement. De ce point de vue, le report du troisième match samedi dernier a certainement compliqué la tâche du coach monégasque mais il ne fait aucun doute que l’AS Monaco va monter en puissance au fil des rencontres…
En face, les Roquebrunoises sont, elles aussi, à la recherche d’un équilibre. Babette Aranda doit tout reconstruire en s’appuyant sur les « rescapées » de la saison dernières, Barbara Cousin, Sarah Bohy et Marine Foiret. Cette dernière n’a pas vraiment un statut de titulaire mais elle est précieuse et c’est bien souvent lorsqu’elle est sur le terrain que l’équipe réussit ses meilleures séquences.
En fait, aussi bien à Saint Jean de Muzols qu’à Caluire samedi dernier, les joueuses ont craqué dans les dernières minutes. Peut-être un problème de physique, peut-être aussi un problème de mental comme si l’équipe n’avait pas les ressources suffisantes pour faire front quand l’adversaire fait souffler la tempête.
La tache de Babette Aranda cette semaine s’est trouvée compliquée par les aléas de la santé. Tour à tour Assitan, Foiret et Cousin ont été malades. L’entraînement du lundi a même été annulé. Pas la meilleure situation pour une équipe qui a au contraire besoin de beaucoup travailler pour hisser son niveau de jeu.
En contrepartie, Charlotte Loaso a pu reprendre et le coach roquebrunois comptera ce soir pour la première fois de la saison sur Lucie Gallo. L’intérieure slovaque – qui a fait autrefois les beaux jours du club sous le nom d’Opralova – apportera ses centimètres (195 !) et son expérience à un groupe rajeuni qui en a bien besoin. Sa présence devrait être un « plus » aussi pour Melissa Rondinelli tandis qu’une autre grande figure du club, Heidi Lecocq, sera là pour prêter main forte aussi bien dans la raquette que sur une aile.
Mais, au-delà de toutes les supputations strictement sportives, ce match se jouera d’abord « dans les têtes ». La pression sera sur Roquebrune qui reçoit et doit donc « théoriquement » gagner.
De leur côté, les Monégasques auront le double avantage de n’avoir rien à perdre… tandis que leur entraîneur qui connaît évidemment très bien les joueuses adverses saura trouver le meilleur moyen de les contrarier au maximum !Bref, tout peut arriver et l’impact psychologique des premières minutes pourrait être décisif.


dimanche 11 octobre 2015

Roquebrune craque à Caluire (57/75)

Contrairement à ce qu’indique le score (75/57), les basketteuses roquebrunoises n’ont pas été surclassées à Caluire. Plus exactement, elles l’ont été dans le dernier quart-temps après avoir donné beaucoup de fil à retordre à leurs adversaires lyonnaises.
Celles-ci entamèrent la rencontre « pied au plancher » face à des Roquebrunoises apathiques. En trois minutes, le break était fait, 8/0 ! Face à la meilleure défense du groupe, les joueuses de Babette étaient frappées d’impuissance, enfermées dans un jeu stéréotypé. Et comme en plus elles avaient laissé l’adresse aux vestiaires, l’écart était logique. Melissa ouvrait enfin le compteur sur un lancer mais Caluire scorait sur un contre, 10/3 (7ème).
L’entrée d’Heidi et un gros coup de colère de Babette lors d’un temps mort provoquaient – enfin – la réaction espérée. Melissa et Heidi marquaient, la défense commençait à trouver ses marques et, tout doucement, Roquebrune revenait, 9/13 au terme du premier quart-temps. C’était presque inespéré au vu de l’ensemble de ces 10 premières minutes !
Caluire se rebiffait à l’entame du deuxième quart-temps, 17/10 (13ème). Un slalom géant gagnant d’Assitan remettait Roquebrune sur de bons rails, Sarah débordait et ponctuait 17/14. Heidi répondait à Caluire et Melissa qui venait de rentrer projetait son équipe en tête 19/18 (17ème) pour la première fois du match. Mieux, après un panier bonifié lyonnais, Sarah réglait elle aussi la mire de loin. Les Lyonnaises réagissaient 24/21 mais c’était sans compter avec Melissa qui, sur deux lancers francs, remettait Roquebrune devant  27/26 et Barbara, au buzzer, donnait même trois points d’avance à la pause, 29/26.
En début de deuxième mi-temps le jeu s’équilibrait, Barbara, Heidi et Sarah répondant aux coups de boutoir adverses. Les deux équipes prenaient le score tour à tour, 35/32 pour Caluire (24ème), 36/35 pour Roquebrune (26ème) sur un panier d’Heidi bien servi par Sarah. Après une égalité à 40, Sarah ajustait de loin (28ème). De quoi provoquer une vive réaction lyonnaise avec deux paniers bonifiés consécutifs réussis dans les derniers instants pour donner un avantage de 4 points (48/44) à Caluire à l’entame du dernier quart-temps.
Même si l’arbitrage prêtait parfois à discussion, Roquebrune tenait bien la route avec notamment un panier bonifié de Barbara ramenant son équipe à un point. Brutalement, toutefois, l’équipe se désunissait, commettant des erreurs et perdant plusieurs ballons. Cette période de flottement était aussitôt mise à profit par les Lyonnaises qui commençaient à creuser l’écart, 54/48 (33ème), 58/50 (35ème). L’espoir d’un renversement de situation s’envolait définitivement avec la sortie pour 5 fautes de Barbara. Roquebrune craquait mentalement et l’équipe de Caluire, libérée, réussissait dès lors à peu près tout ce qu’elle entreprenait. 65/50 (36ème), la punition devenait lourde. Une magnifique Jana allait être en quelque sorte la « guest star » de la fin de match avec, en cinq minutes de présence sur le terrain, 7 points (1 panier bonifié et 4 lancers), 4 fautes provoquées… et 3 commises !
Mais évidemment ce "one woman show" ne changeait rien à l’affaire et Caluire bouclait le match 75/57. Dur, dur, au regard de la physionomie d’ensemble de la rencontre.
L’analyse des stats est impitoyable: une évaluation globale de 28, l’un des pires « scores » de ces dix dernières années. En clair, le collectif est à reconstruire… et le temps presse car, samedi, débarque au gymnase Valgelata une ambitieuse équipe de l’AS Monaco tandis qu’il faudra aller, la semaine suivante, affronter le Monaco BA. Deux « super-derbies » qui peuvent marquer, soit la résurrection, soit l’écroulement de l’équipe.

Caluire bat Roquebrune 75/57 (13/9, 13/20, 22/15, 27/13)

Melissa 16, Sarah 10, Barbara 9, Heidi 8, Jana 7, Assitan 4, Sabine 3, Marine, Marion.
Charlotte, blessée à l’entraînement, n’a pas fait le déplacement.


jeudi 8 octobre 2015

Roquebrune chez le leader Caluire

C’est un déplacement à très hauts risques que vont effectuer demain les basketteuses roquebrunoises. Elles se rendent en effet à Caluire qui, après deux journées de compétition, apparaît tout simplement en tête du classement !
Les joueuses rhodaniennes confirment en fait une exceptionnelle saison 2014-15 qui leur a permis de rejoindre la NF2 en dominant de la tête et des épaules la quasi-totalité de leurs adversaires, tant en phase régulière que lors des Play-Off.
Les deux équipes Espoirs de Toulouse et de Montpellier n’ont pas pesé lourd face à une équipe en pleine confiance emmenée par une excellente meneuse Juliette Camuset auteur de 32 points au total. Autant dire que le face à face direct avec Barbara Cousin sera l’une des clefs de la rencontre.
Mais la grande force de cette équipe réside sans aucun doute dans ses qualités défensives, seulement 77 points encaissés en deux matches. Et comme ce n’est pas mal non plus en attaque (122 points) il n’est pas étonnant de retrouver les joueuses de Lucie Degorre en pole position à égalité toutefois avec le SMUC et une étonnante formation de Saint Jean de Muzols qui a confirmé son succès initial sur Roquebrune en allant s’imposer à Saint Chamond.
Les Roquebrunoises, quant à elles, doivent se contenter d’une modeste 9ème place dans le classement officiel établi sur des critères très obscurs. Elles sont dernières d’un groupe de 6 clubs mais, en fait,  seuls Monaco BA et Annemasse ont un quotient de points positif alors que celui de Roquebrune est à 0 (107 points marqués et encaissés) et ceux des trois autres clubs (Saint Chamond, Toulouse, Montpellier) est négatif.
Après la déconvenue de Saint Jean de Muzols, les joueuses de Babette Aranda ont bien redressé la tête samedi dernier face aux Espoirs du Cavigal qui leur ont parfois donné du fil à retordre mais qui ont été logiquement dominées.
Ce match à Caluire aura valeur de test face à un adversaire que l’on peut logiquement considérer comme l’un des favoris de la compétition. Il faut seulement espérer que les petites blessures subies samedi dernier (Sarah et Barbara notamment) ne laissent pas de graves séquelles car Roquebrune aura besoin de tous ses atouts pour espérer réussir une grande performance.


dimanche 4 octobre 2015

Melissa et Barbara "assomment" le Cavigal (58/50)

S’il est vrai qu’une équipe s’articule autour de l’axe meneuse-intérieure, alors les Roquebrunoises  ont rendu une copie (presque) parfaite samedi soir face au Cavigal de Nice (Espoirs). A elles deux, Barbara et Melissa ont inscrit 36 points avec des évaluations respectives de 25 et 26 !
Les joueuses de Babette Aranda craignaient cette équipe niçoise… comme elles craindront les deux autres équipes espoirs de la poule (Toulouse et Montpellier) dont la fougue et le talent individuel brouillent très souvent les cartes d’un jeu bien léché.
Au demeurant, les 22 premiers points niçois ont été inscrits par 8 joueuses différentes, preuve que le danger était partout !
Le coach niçois Alexandre Michailoff présentait un groupe très athlétique face auquel même Melissa paraissait petite. Et si cette même Melissa ouvrait le score dès la 20ème seconde, les Niçoises répliquaient immédiatement, 4/4 après une minute et demie. Après cette chaude entrée en matière, les choses se calmaient un peu et la surprise était de voir les Roquebrunoises capter de nombreux rebonds offensifs malheureusement inutilisés. Comme l’adresse n’était pas non plus au rendez-vous dans le camp adverse, on se retrouvait à 6/5 en faveur du Cavigal après 5 minutes. Les Niçoises faisaient même un mini-break un 12/7. Heureusement Sarah réglait la mire de loin et relançait son équipe. Celle-ci récupérait deux ballons en défense et Melissa finissait par égaliser à 12 sur un lancer franc (8ème). Heidi tout juste entrée en jeu trouvait le chemin du panier pour permettre à Roquebrune de boucler le premier quart-temps 15/14.
Dès la reprise, Melissa  déjà très en vue passait la vitesse supérieure. En cinq minutes elle inscrivait dix points consécutifs dont une action magistrale sur laquelle elle interceptait le ballon en défense et se trouvait à la conclusion quelques secondes plus tard. Il fallait bien cela pour tenir en respect des Niçoises ardentes qui ne lâchaient rien et restaient en embuscade. Roquebrune menait 23/19 mais un panier bonifié remettait le Cavigal à un point. Après la flamboyance, venait la souffrance pour des Roquebrunoises qui perdaient plusieurs ballons chèrement gagnés sur des passes « hasardeuses ». Heureusement Melissa était toujours là, 25/22 (18ème) et Barbara mettait son grain de sel, soit en marquant elle-même, soit en délivrant des passes décisives pour Sarah… ou Melissa. Du coup, Roquebrune atteignait la pause avec un avantage de 9 points, 31/22.
Le plus dur commençait avec ce fameux troisième quart-temps qui avait coûté la victoire à Saint Jean de Muzols. Sarah et Melissa permettaient à leur équipe de bien tenir le choc et même d’accroitre un peu l’avance, 37/26 (23ème). Peu à peu, cependant, les Niçoises se refaisaient la cerise et, surtout, se montraient souvent dominatrices sous les panneaux en profitant aussi d’une certaine lassitude physique des joueuses de Babette. Du coup, le score se resserrait, 37/33 puis 39/35 (28ème) malgré une belle envolée d’Assitan. Celle-ci signait un superbe panier bonifié amenant un grand bol d’air aux Roquebrunoises qui bouclaient le quart-temps 46/35 sur un énième panier de… Melissa, bien sur.
Restait à gérer le match dans le dernier quart-temps. On se doutait que les Niçoises resteraient redoutables jusqu’au bout. De fait, alors que Roquebrune avait porté son avance à 15 points, 50/35 (34ème), le Cavigal inscrivait trois paniers consécutifs pour revenir à 50/41 à un peu plus de cinq minutes de la fin. L’écart tombait même à seulement 5 points, 52/47. Le renversement de situation était possible. Eh bien non. Barbara se mettait en colère et plantait un panier bonifié de très, très loin. Roquebrune se redonnait de l’air 56/47 à deux minutes de la fin. En ces derniers instants, les deux équipes déployaient une énorme débauche d’énergie, les unes pour conserver leur avance, les autres pour revenir. Le jeu était interrompu quelques instants après que l’orage eut fait sauter les projecteurs. En définitive le jeu se poursuivait avec un éclairage restreint mais suffisant à Barbara pour inscrire deux lancers francs. Roquebrune s’imposait en définitive 58/50. Tout n’avait pas été parfait mais l’équipe est apparue en nette progression et le nouveau groupe reconstruit à l’intersaison se met doucement en place.
Un message personnel pour terminer : Melissa, il n’est pas question que ta mère et son frère repartent au Canada. On les veut dans les tribunes lors de tous les matches, comme samedi !

Roquebrune bat Cavigal Espoirs 58/50 (15/14, 16/8, 15/13, 22/15)

Melissa 22, Barbara 14, Sarah 10, Assitan 6, Heidi 4, Sabine 2, Marine F., Jana, Charlotte, Marion




vendredi 2 octobre 2015

Victoire indispensable contre le Cavigal

Dès la première journée, le championnat de NF2 a dessiné ce qui sera probablement la hiérarchie finale. Annemasse vainqueur de l’AS Monaco au stade Louis II, le SMUC vainqueur du Monaco BA en déplacement et Caluire qui a atomisé les espoirs de Toulouse (+31 !) ont déjà marqué la compétition de leur empreinte tout comme Saint Chamond victorieux à Saint Laurent et on devrait retrouver deux de ces clubs parmi les deux lauréats qui disputeront les PO pour l’accession à la NF1.
Il a manqué deux minutes aux Roquebrunoises de Babette Aranda pour figurer dans ce petit groupe, deux minutes finales au cours desquelles Saint Jean de Muzols a fait la différence au score pour s’imposer 59/47. Dommage, car l’analyse des statistiques démontre à l’évidence que les Azuréennes auraient très bien pu repartir avec un succès dans les bagages. Il y a malheureusement eu un gros gâchis au tir peut-être lié à l’énorme dépense d’énergie en défense. Les absences de Lucie Gallo et Heidi Lecocq ont aussi fortement pénalisé l’équipe qui n’avait plus qu’une seule véritable intérieure, la Canadienne Melissa Rondinelli auteur d’une excellente performance.
Il est acquis que Lucie ne sera pas là ce soir face au Cavigal de Nice et la présence d’Heidi est incertaine. C’est dire que la tache s’annonce délicate face à une équipe Espoirs qui va certainement poser de gros problèmes par sa vitesse d’exécution et les qualités individuelles de ses joueuses.
Pour Roquebrune, cependant, la victoire est quasiment indispensable. L’objectif de la saison n’est pas très élevé, le maintien. Son obtention passera forcément par un maximum de victoires à domicile. Un échec face au Cavigal ne serait pas loin d’être catastrophique car, samedi prochain, Barbara Cousin et ses partenaires auront un déplacement plus que périlleux à Caluire où, vraisemblablement, pas grand-monde ne gagnera !
Babette Aranda le sait bien et elle a tout mis en œuvre cette semaine pour améliorer encore la cohésion de son groupe et, surtout, lui permettre de retrouver l’adresse sans laquelle rien n’est possible.
Elle sait aussi que ses joueuses vont devoir relever le défi physique qui leur sera imposé par les Niçoises. Celles-ci, lors de la première journée, ont perdu de justesse face à d’autres Espoirs, celles de Montpellier figurant parmi les meilleures de France. Les 4 petits points d’écart démontrent qu’elles seront redoutables. Et même plus encore !
En lever de rideau, à partir de 17 heures, un autre derby sera à l’affiche chez les U17, Roquebrune-Monaco. Vice-championnes de Ligue la saison dernière, les Roquebrunoises désormais entraînées par Melissa Rondinelli auront des ambitions un peu moindres avec un groupe renouvelé. Elles visent une bonne place en championnat départemental du fait que le championnat de Ligue a été supprimé.
Notons encore que l’équipe Seniors 2 débutera demain en championnat de Pré-Nationale (ex Ligue) à Toulon face à… l’Eveil de Nice dans le cadre d’un Open réunissant l’ensemble des équipes disputant cette compétition.


mardi 29 septembre 2015

Le 3ème quart-temps et un manque d’adresse fatals à Roquebrune à St Jean de Muzols

C’était une « malédiction » qui semblait avoir disparu ces dernières saisons mais qui est brutalement réapparue : le syndrome du 3ème quart-temps.
On l’avait perçu lors de certains matches amicaux de pré-saison, notamment contre le Monaco BA.
Il a été à l’origine de la défaite des Roquebrunoises à Saint Jean de Muzols. Un -10 effaça tous les efforts d’une première mi-temps fort bien maîtrisée sous la conduite d’une Barbara (presque) revenue à son meilleur niveau avec 8 points, 6 rebonds et 6 ballons gagnés !
La hargne de Barbara et de ses partenaires n'a
malheureusement pas suffi à Saint Jean de Muzols
Hormis les premiers instants, Roquebrune fit la course en tête, comptant jusqu’à 8 points d’avance mais laissant probablement passer sa chance de « tuer le match » et laissant revenir les Ardéchoises à 4 points à la pause (27/23).
L’affaire était cependant plutôt bien engagée, chose presque inespérée dans le contexte d’un match abordé avec une seule véritable intérieure (Melissa) en raison des absences de Lucie (obligations professionnelles) et Heidi (blessée). Assitan et Sabine se retrouvèrent donc sous les panneaux, compensant le manque de taille par leurs qualités athlétiques et leur vivacité (12 rebonds à elles deux). Et puis Roquebrune pouvait compter sur une Sarah inspirée qui posait de gros problèmes à la défense ardéchoise (8 points).
Les choses allaient malheureusement se gâter dès la reprise. Poussées par leur public « chaud bouillant », les locales ne tardaient pas à prendre le score et à se détacher inscrivant entre la 20ème et la 30ème pratiquement autant de points que lors des 20 premières !
La sarabande muzolaise se poursuivait à l’amorce du 4ème quart-temps avec un avantage porté à la dizaine de points. Mais alors que l’on pensait le match plié, les joueuses de Babette avaient une magnifique réaction d’orgueil et entamaient une remontée qui les ramenait à un point seulement de leurs adversaires à deux minutes du terme. L’exploit était à portée de mains. Sauf que la fatigue commençait à peser. Les Ardéchoises reprenaient le contrôle de la rencontre et se détachaient à nouveau pour s’imposer finalement de 8 points sur un score 57/49 quand même bien sévère.
Si la défense a dans l’ensemble bien tenu grâce à l’ardeur de l’ensemble des joueuses qui ont véritablement tout donné, il faut cependant « pointer » un consternant manque de réussite en attaque, 37% à 2 points, 22% à 3 points et seulement 56% aux lancers. Preuve qu’il y avait la place pour un autre résultat ! Sans doute l’énergie mise à défendre (16 interceptions !) est-elle à l’origine de cette maladresse en provoquant un manque de lucidité au moment du tir.
Et même si l’on ne peut se réjouir d’une défaite, Babette Aranda aura certainement tiré des enseignements très précieux de cette première rencontre. Avec les retours – ou plutôt les arrivées - d’Heidi et Lucie ainsi qu’un repositionnement de certaines joueuses, le groupe roquebrunois devrait atteindre l’équilibre lui permettant de trouver le chemin du succès. On l’a dit et redit : il s’agit d’une saison de transition dont le seul objectif sera le maintien.
Samedi prochain Roquebrune recevra les Espoirs du Cavigal, match piège par excellence, sachant surtout que ces équipes très jeunes ont toujours posé de gros problèmes à nos joueuses par leur vivacité. Il faudra être capable de tenir le rythme durant 40 minutes… et ce sera en fait la clé de la rencontre !

Saint Jean de Muzols bat Roquebrune 57/49 (15/16, 8/11, 21/11, 13/11)


Barbara 16, Melissa 16, Sarah 11, Sabine 6, Marine F., Assitan, Marion, Charlotte, Jana.

jeudi 16 avril 2015

RCM Basket ne repartira pas en Nationale 1

Article paru le 14 avril 2015 dans Nice-Matin (édition Menton)

En s'inclinant contre Geispolsheim (80-82) samedi soir au Valgelata, RCM Basket a dit au revoir à son public mais aussi - très certainement - à la Nationale 1. Une rétrogradation de l'équipe fanion souhaitée par le comité directeur et confirmée par le président, Lucien Platano, qui a bien voulu accepter de commenter ce moment difficile : rencontre.


Président, une rumeur persistante annonce que l'équipe fanion ne repartirait pas en Nationale 1. Est-elle fondée ?
Elle l'est, nous ne repartirons pas en Nationale 1, c'est une décision que nous avons prise en comité directeur. J'ai présenté une situation financière globale qui fait apparaître qu'en raison de nombreuses incertitudes sur l'avenir, on ne peut pas se risquer de faire une deuxième saison à ce niveau.

Les raisons sont uniquement financières ?
Oui c'est l'unique raison. Je dois dire en préambule que je veux rendre grâce à notre équipe qui s'est battue bec et ongles pour obtenir un maintien sportif. C'est une chose à laquelle je tenais beaucoup. Après, il y a une décision politique et il faut préciser que le comité directeur à l'unanimité m'a suivi.

Est-ce le niveau Nationale 1 qui vous a mis en situation financière délicate ?
Pas cette année, car nous avions refusé une première fois l'accession (saison 2012-2013, ndlr) avec aucune garantie financière. On a accepté cette saison car nous avions des certitudes. On savait que la Ville nous maintenait sa subvention et que le Conseil Général allait augmenter la sienne. On va finir la saison probablement avec un petit déficit tout à fait acceptable, mais le problème pour l'avenir c'est que nous n'avons pas de garanties hormis le fait que les subventions vont inéluctablement baisser.

Quel est le budget 2014-2015 de RCM Basket toutes équipes confondues ?
Le budget global est de l'ordre de 150 000 euros. On a 120 000 euros entre les subventions de la Ville et du Conseil Général. C'est la base même de notre fonctionnement.

En clair, les aides publiques vont considérablement baisser ?
Oui, cela a été annoncé au plus haut niveau de l'État et ce sera répercuté. Tout le monde sait que la subvention de fonctionnement de la Ville est en baisse, idem pour le Conseil Général. C'est une cascade, moins la Ville reçoit d'argent, mois elle en distribue.

Comment avez-vous appris la nouvelle aux joueuses et à l'entraîneur ?
On les a réunis pour leur faire part de notre décision. Elle a été difficile à accepter car les joueuses se sont battues toute la saison presque au-delà de leurs possibilités. Mais ce sont des filles intelligentes qui ont compris notre décision car continuer de la sorte c'était non seulement mettre le club en péril mais peut-être le faire disparaitre aussi de la carte. Il y des clubs dans la saison qui mettent la clé sous la porte, on ne veut pas en arriver là !

Sportivement, vous redémarreriez en quelle division ?
Alors ça, nous ne l'avons pas encore déterminé. Nationale 2 ou 3, en fait on a la possibilité de choisir et même au sein du comité directeur, il n'y a pas d'idées préconçues. C'est une décision que l'on prendra en concertation générale, mais si on repart en Nationale 2, l'accession ne sera pas d'actualité.

Quand le saura-t-on ?
Dans un mois et demi au plus tard, l'idée est de présenter un projet sportif aux filles et de repartir avec un groupe de base mais intégrer les joueuses du club qui est l'essence de notre association.

Il y aura donc forcément des départs ?
Oui, un ou deux. Elodie Bertal est une joueuse qui a un niveau largement supérieur à la N1 et qui est très courtisée. Lauraine Tony est aussi très demandée. Les autres filles sont installées dans la région, on espère pouvoir leur présenter quelque chose. Certaines sont là depuis quatre ans et montrent un attachement au club, on espère les conserver.

Avec le même entraîneur ?
C'est en discussion aussi...

Concernant la saison calamiteuse de l'équipe réserve en Nationale 3 (*), n'avez-vous pas eu les yeux plus gros que le ventre ?
Non, même si on savait que ça allait être extrêmement difficile. On a peut-être surévalué certaines de nos filles et disons qu'on ne passe pas d'un niveau cadette à senior sans difficultés. On l'avait peut-être occulté. Le niveau N3 a également augmenté et je pense qu'avec une joueuse supplémentaire confirmée, nous aurions pu faire une saison honorable. Avec la spirale des défaites ce fut compliqué de garder la motivation.

Pour revenir à la rétrogradation de l'équipe fanion, est-elle obligatoire pour la survie du club ?
Indiscutablement ! Il faut savoir que nous à Roquebrune on a la volonté d'être un véritable club avec une vitrine qu'est l'équipe première mais aussi huit équipes de jeunes et une école de basket. Notre volonté est d'essayer d'amener ces jeunes au sein de l'équipe fanion, on y est parvenu l'année du titre avec quatre joueuses issues de la formation du club. Là, en Nationale 1 c'est impossible à ce jour. Tout miser sur l'équipe première n'est pas conforme avec la mentalité de RCM Basket, on est fier d'avoir des cadettes ligue et une multitude d'équipes de jeunes filles.

La seule solution, c'est donc un mécène pour évoluer en Nationale 1 ?
Si vous m'en trouvez un qui injecte 50 ou 100 000 euros dans le club, il peut prendre ma place...


Propos recueillis par L.BOXITT

dimanche 22 mars 2015

Roquebrune assure son maintien sportif face au SMUC (83/53)

Les dés sont jetés en poule A de NF1 : Roquebrune, large vainqueur du SMUC, a assuré son maintien. Sainte Savine, battu à Montbrison, ne pourra plus rejoindre l’équipe d’Olivier et va maintenant tenter de se maintenir aux dépens de Culoz.
Les Roquebrunoises nourrissaient quelques craintes avant d’affronter les Phocéennes qui les avaient battues à l’aller et jouaient sans pression puisque leur sort est scellé depuis longtemps.
Elles ont su faire en sorte de les dissiper très rapidement. Le cinq aligné d’entrée avec trois « grandes » (Elodie B., Marylène et Lauraine), le chef d’orchestre Barbara et la joueuse d’expérience qu’est Elodie D. prouvait qu’Olivier prenait l’adversaire très au sérieux.
Le suspense n’allait en fait durer que… deux minutes et une dernière égalité à 4. Elodie B. en puissance, Barbara en finesse, vista… et adresse de loin, ne tardaient pas à faire le break, 10/6, 17/8 (5ème) à la suite d’un superbe panier en bras roulé de Marylène. Roquebrune était à 100% de réussite au tir ! Les quelques soubresauts phocéens étaient annihilés par Elodie B. torturant la défense adverse et par une Lauraine mode Albator, le corsaire de l’espace.
Roquebrune bouclait ce premier QT sur un panier bonifié d’Elodie D. qui s’illustrait dans un autre registre, celui de « passeuse », le plus souvent pour son homonyme. A 29/12, le match n’était pas vraiment plié… mais pas loin !
De fait, Roquebrune ne relâchait pas sa pression, Elodie B. continuait son festival (14 points !), Barbara était partout et le score enflait en dépit de quelques réactions adverses orchestrées par Valdeavero et la grande Regani. A 41/19, Olivier pouvait se payer le luxe de sortir Barbara et de faire rentrée une Marine F. épaule gauche bien strappée.  Pas grand-chose n’était marqué durant trois minutes avec une défense roquebrunoise faisant merveille. A l’approche de la mi-temps, Elodie B. faisait à nouveau parler la poudre avec toujours l’aimable concours de l’autre Elodie et Roquebrune virait en tête à la pause 50/21. Avec une équipe roquebrunoise dans un tel état d’esprit, il était impensable de voir les Marseillaises réussir un renversement de situation.
De fait, la deuxième mi-temps n’allait pas changer grand-chose. L’écart était stabilisé autour des 30 points avec d’un côté une Barbara démoniaque et une Bertal « terminator » et de l’autre Valdeavero tentant de ranimer la flamme marseillaise.
Olivier pouvait tranquillement faire largement tourner, s’offrant même le luxe de mettre sur le terrain ensemble les deux sœurs Charlotte et Marion Loaso. Celles-ci ont su s’intégrer dans le collectif mais n’ont malheureusement pu inscrire de points. Ce sera pour la prochaine fois !

Roquebrune bat SMUC 83/53 (29/12, 21/9, 17/17, 16/15)

Elodie B. 35 (évaluation 41), Barbara 22 (éval. 33), Lauraine 14, Marylène 8, Elodie D. 3, Marine C., Marine F. Charlotte, Marion

SMUC. Valdeavero 20, Regani 14, Catani 6, Nemmouchi 6, Beynier 5, Luciani 2, Matajova, Maaden. Entraîneur Bousgarbies


mardi 10 mars 2015

Hommage à Florence, Alexis et Camille

Il est un peu plus de 7 heures et à travers les « mailles » du rideau roulant qui n’est jamais totalement baissé on aperçoit les premières lueurs du soleil encore caché à l’horizon se réflétant sur la mer.
On monte le rideau et un ciel pur d’azur apparaît, prémices d’une nouvelle très belle journée.
On allume alors la radio et la nouvelle vous frappe de plein fouet. Florence Arthaud, Camille Muffat, Alexis Vatine sont morts dans un terrible accident. Trois êtres humains s’en sont allés, trois grands sportifs nous ont quittés à jamais.
Vu mon âge, c’est Florence Arthaud qui m’a le plus longtemps accompagné, un nom qui revenait régulièrement à la une de l’actualité au gré des grandes épreuves de voile. Elle avait sans doute eu mille occasions de mourir, minuscule silhouette au milieu des plus grands océans dont elle avait toujours su dompter les colères.
Comme tout le monde j’avais suivi les parcours d’Alexis Vatine aux Jeux Olympiques avec ces dénouements qui avaient fait tant couler d’encre et remis au premier plan l’influence décisive que peut avoir un arbitre (ou deux !) sur le dénouement d’une compétition sportive.
Comme tout le monde j’avais été « Camille » voici trois ans lorsque qu’elle était montée au firmament de son sport un jour à Londres.
Et puis Camille était Niçoise et moi qui ne suis plus très jeune (doux euphémisme !), j’ai été fier qu’elle représente si bien la jeunesse de notre Côte d’Azur que l’on dit vouée à la vieillesse.
Le sport français est en deuil et dans notre région nous sommes plus particulièrement en deuil de cette belle jeune femme qui aurait eu toute sa place dans le basket féminin dont notre club s’efforce depuis tant de décennies de défendre les valeurs.
Nous penserons fortement samedi à Florence, à Alexis, à Camille.

L.P. 

lundi 12 janvier 2015

Elodie Bertal (déjà) dans l'histoire de RCM Basket !

Deux mois. Deux petits mois entre le 15 novembre (jour de ses débuts à Marseille) et le 10 janvier (le match contre Le Creusot). C’est le temps qu’il aura fallu à Elodie Bertal pour entrer de plain-pied dans la grande histoire de RCM Basket ! Du jamais vu.
Samedi soir dernier, Elodie a offert une véritable démonstration au public du gymnase Valgelata avec une évaluation de 48 qui pulvérise un record vieux de huit ans établi par Jezabel Richard lors de la saison 2005/06 avec 43.
Sa ligne de stats est tout bonnement exceptionnelle : 35 points, 81% à 2 points (13/16), 75% aux lancers francs (6/8), 50% à 3 points (1/2), 14 rebonds, 2 passes décisives, 8 fautes provoquées, 3 contres, 2 ballons gagnés. Elodie ne s’est pas contentée d’être une « machine à marquer ». Elle a été présente dans tous les compartiments du jeu, en attaque comme en défense. D’où cette évaluation hors norme mais qui n’est finalement pas surprenante quand on connaît le background d’une telle joueuse encore élue MVP du Final Four de Ligue A professionnelle au mois de juin dernier.
Il faut noter qu’Elodie s’était positionnée dans le top 5 des évaluations dès son troisième match avec Roquebrune. Au cinquième elle a explosé le record. Et rien ne dit qu’elle ne sera pas capable de l'améliorer dans les prochaines semaines…

 Classement des évaluations Intérieures.


1. Elodie BERTAL (saison 2014/15) 48

2. Jezabel RICHARD (saison 2005/06) 43

3. Pauline MACHU (2013/14) 42

4. Jezabel RICHARD (2004/05) 41

5. Elodie BERTAL (saison 2014/15) 38
    Agnès VERNHES (2005/06) 38

7. Marylène GUERRA (saison 2012/13) 35

8. Adriana OPRALOVA (2010/11), Agnès VERNHES(2005/06) 34

10. Jezabel RICHARD (2006/07), Agnès VERNHES (2005/06) 33


Viennent ensuite :

Marylène GUERRA (2014/15 et 2013/14), Adriana OPRALOVA (2010/11)

Agnès VERNHES (2005/06), Jezabel RICHARD (2006/07) 32