lundi 28 décembre 2015
dimanche 13 décembre 2015
Pas de miracle à Marseille (48/61) mais...
Seul un miracle aurait pu permettre à Roquebrune d’aller
gagner à Marseille, l’une des équipes-phares du championnat. Il ne s’est pas
produit.
Et pourtant, au retour, Babette pouvait laisser fleurir un
(petit) sourire sur son visage.
Car son équipe privée de deux éléments majeurs était
parvenue à limiter les dégâts au point de gagner la deuxième mi-temps. Et cela
avec beaucoup de temps de jeu laissé aux jeunes, en particulier les sœurs Charlotte
et Marion mais aussi une certaine Morgy dont c’était la première apparition et
qui n’a pas manqué l’occasion d’inscrire ses deux premiers points en NF2.
Soyons clair : le match était quasiment « plié »
dès le premier quart-temps nettement dominé par les Marseillaises 19/11 après
avoir mené 13/3 après 6 minutes.
Tout au long du deuxième quart-temps l’écart allait se
stabiliser autour de la dizaine de points. Du moins jusqu’à la troisième faute
sifflée à Melissa qui quittait le terrain. Le SMUC en profitait pour se
détacher irrésistiblement 36/20 à la pause. Cela commençait à sentir la
déroute.
De fait, dans le troisième quart-temps, l’écart continuait à
grimper pour atteindre les 25 points
(55/30) après 28 minutes. Tant bien que mal les Roquebrunoises parvenaient à
stopper l’hémorragie et abordaient l’ultime quart-temps sur la marque de 57/34
grâce à une belle réaction de Melissa.
Perdu pour perdu, Babette décidait de réellement tester ses
jeunes avec un cinq composé de Marine, Marion, Assitan, Melissa et Morgy !
Comme le SMUC avait lui aussi rajeuni son effectif, le match
s’équilibrait et, contre toute attente,
Roquebrune réussissait un 6/0 !
De fait, l’équipe de Babette resserrait sa défense au point
de n’encaisser que 4 points dans les dix dernières minutes. Dans les cinq
dernières minutes Charlotte, au four et au moulin, confirmait son statut d’espoir
numéro un du club en permettant à son équipe de redonner au score de plus
justes proportions pour une défaite 61/48. Le meilleur avait évidemment gagné
mais les petites Roquebrunoises n’ont pas à en rougir et doivent au contraire
être vivement félicitées pour leur magnifique état d’esprit.
Reste maintenant à
améliorer les points faibles, une adresse parfois aux abonnés absents (33%), un
collectif encore très indigent (4 passes décisives) et, surtout, des failles de
concentration se traduisant par la bagatelle de 29 ballons perdus. C’est au
moins deux fois trop !
SMUC bat Roquebrune 61/48 (19/11, 17/9, 21/14, 4/14)
Melissa 15, Charlotte 10, Assitan 7, Sabine 6, Marine 3,
Heidi 3, Jana 2, Morgy 2, Marion
jeudi 10 décembre 2015
Sans illusion à Marseille
Nos basketteuses vont terminer l’année 2015
par un déplacement sans grand espoir à Marseille.
Au grand complet, elles auraient sans aucun doute été en
difficulté face à un adversaire qui occupe actuellement la deuxième place du
classement et vise ouvertement une accession à la NF1.
Sans la capitaine Barbara et sans Sarah, l’équipe de Babette ne pourra avoir d’autre objectif que de réussir le meilleur match
possible et éviter une trop lourde défaite.
Avec désormais au moins 3 points de retard sur le premier
non-relégable, l’avenir de Roquebrune en NF2 s’inscrit en pointillés. Une
relégation en fin de saison ne fait plus guère de doutes et l’entourage du club
s’y prépare déjà afin de pouvoir repartir sur des bases saines la saison
prochaine.
Les matches de la deuxième partie de saison devraient donc
surtout servir à aguerrir les jeunes espoirs qui auront un rôle de plus en plus
important à jouer.
Au repos forcé la semaine dernière du fait du report du
match contre Montpellier, les joueuses se sont sereinement préparées
tout au long de la semaine afin de pouvoir offrir la meilleure réplique à une
impressionnante équipe marseillaise.
Alors que des rumeurs avaient circulé durant l’inter-saison
sur une possible disparition du club en raison d’un grand nombre de départs, le
SMUC a su, au contraire, rebâtir un nouveau groupe qui vole de succès en
succès. A ce jour, en effet, Marseille n’a subi qu’une défaite chez le leader
Caluire et reste sur une convaincante victoire à Annemasse où Roquebrune
s’était lourdement incliné quelques jours auparavant.
La force du SMUC repose sur la qualité de sa défense, la
meilleure du groupe… alors que celle de Roquebrune est l’une des plus faibles.
Et c’est bien là tout le problème !
Car, même si l’efficacité offensive est un peu faible, elle
reste correcte. Mais les Roquebrunoises n’ont jamais pu trouver cette saison un
équilibre défensif et laissent trop souvent de grands espaces à leurs
adversaires. A ce niveau de compétition, c’est un défaut majeur.
Une chose est en tout cas certaine : la trêve de fin
d’année arrive à point nommé pour permettre aux joueuses de bien récupérer et à
leur entraîneur de repartir sur de nouvelles bases avec, nous l’avons dit, la
prochaine saison déjà en arrière-pensée.
samedi 5 décembre 2015
ROQUEBRUNE-MONTPELLIER REPORTE
Prévu hier après-midi, le match Roquebrune-Montpellier (Espoirs) a été reporté à une date ultérieure pour une raison peu commune: une joueuse héraultaise a en effet été contaminée par la gale!
Le mail suivant a été adressé au club roquebrunois et aux différentes instances de la FFBB:
Je me permets de vous avertir qu’une des joueuses du centre formation du BLMA est contaminée par la gale.
Cette joueuse a été occultée ce soir.
Etant toutes hébergées au CREPS de Montpellier, les joueuses sont sous traitement et confinées pendant 48H au CREPS.
Elles ne pourront donc pas participer aux rencontres suivantes:
-NF2: 17H ROQUEBRUNE-BLMA
-U18: 15H30 FC LYON- BLMA
Les clubs et officiels des 2 rencontres ont été prévenu à l’instant par téléphone et sont en copie de ce mail.
Nous ne manquerons pas de vous fournir dans les plus brefs délais les justificatifs médicaux.
Merci de votre compréhension
Sportivement
MASSON Julie
Club du BLMA
vendredi 4 décembre 2015
Roquebrune affaibli pour recevoir Montpellier
L’année 2015 avait fort bien débuté pour les basketteuses
roquebrunoises qui, en NF1, s’étaient hissées dans la toute première partie du
classement.
Elle se termine malheureusement très difficilement avec une
succession de six défaites consécutives qui ont rejeté l’équipe dans le fin
fond du classement de NF2.
Avant un ultime déplacement à Marseille la semaine prochaine
où les chances de vaincre passeront par un pèlerinage à Notre Dame de La Garde,
l’équipe de Babette pourra toujours se rendre ce matin à Laghet avant d'accueillir à 17 heures les Espoirs de Montpellier.
Du fait que l’équipe première de Montpellier joue le soir
même, il est probable que les Espoirs seront privés de leurs deux ou trois
meilleurs éléments retenus avec le groupe pro. Mais sera-ce suffisant pour
rééquilibrer les débats et offrir une chance de victoire à Roquebrune ?
On peut en douter en sachant que les Azuréennes seront
privées de deux éléments majeurs, la capitaine Barbara malade et Sarah qui a subi ces derniers jours une intervention chirurgicale.
Babette alignera donc un groupe à la fois restreint et
rajeuni qui ne sera certainement pas à la fête face à des Montpelliéraines issues
d’un centre de formation et qui s’entraînent quotidiennement ! Un autre
monde.
Les Héraultaises présentent un bilan légèrement négatif avec
3 victoires pour 4 défaites et un point average pratiquement équilibré, 426
points marqués, 434 encaissés.
Surtout, elles restent sur un net succès la semaine dernière
à Saint Chamond qui, faut-il le rappeler, avait gagné la semaine précédente au
Valgelata.
Pour Roquebrune, la clef du match sera incontestablement la
défense.
Globalement, l’attaque sans être exceptionnelle est correcte
(457 points marqués) mais les 534 points encaissés sont catastrophiques. On ne
peut espérer vaincre en encaissant une moyenne de 65 points par match. Un certain nombre d’options ont déjà été testées. En vain.
Et pourtant, pour espérer vaincre aujourd’hui, nos joueuses auront absolument besoin de trouver une solution afin d’empêcher
les visiteuses de facilement trouver le chemin du panier.
Comme un malheur n’arrive jamais seul, l’équipe 2 jouera ce
samedi soir à Hyères-Toulon. Babette et Sabine devront donc procéder à une juste répartition des effectifs pour s’atteler
à ce qui va quand même ressembler à une double « mission
impossible » !
lundi 30 novembre 2015
Roquebrune tombe logiquement à Annemasse (75/51)
Sarah a livré une excellente prestation. |
Dans le contexte actuel d’une équipe en proie au doute, le
déplacement d’Annemasse s’annonçait pour le moins difficile pour nos joueuses.
Sans la capitaine Barbara clouée au lit, cela devenait une mission impossible.
De fait, Roquebrune a subi un net échec (75/51) mais,
contrairement à ce qu’indique le score, les joueuses de Babette ont tenu la
dragée haute à leurs adversaires avant de s’écrouler en fin de match.
En fait, le scenario a été malheureusement semblable à celui
de beaucoup d’autres rencontres cette saison. Dans les premières minutes, les
Roquebrunoises furent incapables de s’opposer aux vagues adverses qui
déferlaient sur leur panier. En cinq minutes Annemasse prit ainsi le large
10/0.
La réaction d’une Sarah inspirée fut insuffisante pour
empêcher les Savoyardes de s’envoler 18/4 (7ème) puis 21/8 malgré un
joli panier de Charlotte. Melissa réduisait l’écart en fin de quart-temps pour
un 21/10.
L’écart n’allait guère varier durant un deuxième quart-temps
au cours duquel Melissa montait en puissance tandis que Sarah continuait à être
percutante. Anemasse porta son avance à 15 points (34/19) mais, une fois
encore, les Roquebrunoises parvinrent à refaire une partie de leur retard pour
atteindre la pause sur un score de 39/27, ne perdant donc ce deuxième
quart-temps que d’un point.
A l’entame du troisième quart-temps, les Savoyardes
passèrent la vitesse supérieure avec manifestement l’intention de « tuer
le match ».
Avec un remarquable mental, Sabine (promue capitaine) et ses
partenaires surent se ressaisir pour stopper l’hémorragie à 46/31 et finalement aborder les dix dernières
minutes avec un handicap de 13 points 50/37. Il était certes difficile
d’espérer un renversement de situation mais Babette aura eu des satisfactions
avec le magnifique état d’esprit de ses joueuses.
Le dernier quart-temps allait malheureusement être très
long. En deux minutes, Annemasse se mettait définitivement hors de portée 59/38
et, malgré la bonne volonté roquebrunoise, enfonçait le clou dans les derniers
instants pour un large succès 75/51.
Outre le réveil de Sarah, ce match à Annemasse aura confirmé
l’excellente saison accomplie par Melissa auteur d’un troisième double-double,
22 points, 10 rebonds. La Canadienne est (presque) irréprochable.
Les problèmes constatés depuis le début du championnat sont
toujours présents : une défense… élastique (voire laxiste) et un jeu
collectif aux abonnés absents (3 passes décisives…)
Au classement, Roquebrune compte désormais deux points de
retard sur le premier non-relégable… mais avec un match de plus joué, ce qui
veut dire au moins trois, voire quatre points de handicap.
S’il reste une minuscule chance de se sauver, elle passera
forcément par un succès samedi prochain sur les espoirs de Montpellier.
Lesquelles sont allées gagner ce samedi à Saint Chamond. Autant dire que ce ne
sera pas une partie de plaisir !
Annemasse bat Roquebrune 75/51 (21/10, 18/17, 11/10, 25/14)
Melissa 22, Sarah 14, Charlotte 4, Assitan 3, Sabine 3,
Marine 3, Heidi 2, Marion.
vendredi 27 novembre 2015
Sans (grande) illusion à Annemasse
La défaite subie samedi dernier au gymnase Valgelata face à
Saint Chamond a véritablement plombé l’avenir de nos basketteuses en NF2.
Du fait que les trois équipes espoirs ne sont pas prises en
compte dans le classement et qu’elles stagnent dans le bas du tableau, il
faudra terminer au moins 7ème pour se maintenir. Et, justement, les
joueuses de Babette se rendent demain chez ce 7ème,
Annemasse.
Le club savoyard compte à ce jour un minimum de deux points
d’avance (en tenant compte d’un match de retard sur Roquebrune). Un succès ce
samedi lui en donnerait donc au moins trois et l’avenir s’assombrirait encore
plus pour les Roquebrunoises.
Celles-ci peuvent-elles espérer un succès ? Sans doute…
mais avec quand même une bonne dose d’optimisme ! En fait, le seul
argument à avancer est celui selon lequel un match n’est jamais joué d’avance.
Après, la réalité des chiffres et des statistiques ne plaide malheureusement
pas en faveur de Barbara et ses partenaires. Une Barbara qui, malade, ne sera probablement pas présente! Un véritable handicap (de plus) quand on sait le rôle essentiel tenu par la capitaine.
De semaine en semaine, les difficultés collectives
apparaissent de façon criante, plus particulièrement en défense. Et il y a trop
de gâchis au tir pour espérer inverser la spirale négative dans laquelle les
Roquebrunoises sont aujourd’hui engagées.
Pour faire bonne mesure, Babette ne peut pratiquement jamais
compter sur son effectif au complet à l’entraînement.
Autant dire que l’encadrement roquebrunois ne nourrit pas
des ambitions démesurées avant le match de ce samedi. Surtout en sachant
qu’Annemasse peut, à la faveur d’une victoire, se mettre presque définitivement
à l’abri d’une mauvaise surprise en creusant l’écart sur un club relégable.
Pour les Roquebrunoises qui savent donc qu’un succès
relèverait de l’exploit absolu, le principal objectif sera d’éviter une trop
lourde défaite qui fragiliserait encore plus un groupe déjà moralement atteint
et contraindrait probablement les dirigeants à prendre, en concertation avec
leur entraîneur, des décisions drastiques pour sauver ce qui peut encore
l’être.
Il y a une bonne vingtaine d’années, Roquebrune avait déjà
connu une saison cauchemardesque qui s’était traduite par aucune
victoire ! Cette année, il y en a déjà une au compteur… On se console
comme on peut !
dimanche 22 novembre 2015
La descente aux enfers face à Saint Chamond (68/71)
Elles n'y arrivent pas. Ou plus... |
Comme lors de beaucoup de rencontres précédentes, l’équipe
de Babette a payé très cher, face à Saint Chamond, deux « trous
d’air », un 7/1 encaissé à l’entame du deuxième quart-temps suivi quelques
minutes plus tard d’un 5/0. Jusqu’alors les deux équipes s’étaient neutralisées
avec une Assitan des grands soirs bien soutenue par l’incontournable Melissa
côté Roquebrune et, en face, l’efficacité du duo Potpinkova-Knezevic. Après une
égalité à 9 après 5 minutes, les Azuréennes donnèrent l’impression de prendre
le match à leur compte en menant 14/11 et 18/15 au terme du premier
quart-temps. C’était plutôt pas mal parti.
Hélas, dès l’entame du deuxième quart-temps, les visiteuses
passaient la vitesse supérieure et en trois minutes se projetaient devant
22/19. Ce n’était pas très grave mais contraignait Roquebrune à courir après le
score, un exercice où on laisse toujours des plumes. De fait, Saint Chamond en
remettait une couche pour prendre un avantage de 8 points 31/23 (17ème).
Roquebrune se ressaisissait par une excellente Heidi mais les joueuses de la
Loire mettaient à profit la moindre erreur pour maintenir l’écart que
Roquebrune finissait quand même par réduire juste avant la pause sur un panier
bonifié de Barbara, 28/31.
Dès le début du deuxième quart-temps Saint Chamond reprenait
ses distances, 33/28, 37/31 (23ème). Une nouvelle fois les joueuses
de Babette se révoltaient et un panier lointain d’Assitan suivi de deux lancers
de Melissa, véritable métronome dans l’exercice (10/10 en deuxième
période !), ramenaient Roquebrune sur les talons adverses, 36/37. Mieux
encore : un panier bonifié de Barbara projetait son équipe en tête. Pas
longtemps malheureusement car, trois minutes plus tard, Saint Chamond avait
reconstitué son avance, quasiment point par point, 51/44 (28ème).
Les Roquebrunoises ne se décourageaient pas et allaient
réussir un improbable 7/0 au moment où on l’attendait le moins avec un nouveau
panier bonifié de Barbara, 2 lancers de Melissa et un panier de Barbara suite à
une interception de Jana. 51/51 tout était à faire (ou refaire) pour les deux équipes.
Dans un premier temps le match parut tourner à l’avantage
des Roquebrunoises se détachant 57/53 sur un panier de Jana et deux lancers de
Melissa (33ème). Durant plusieurs minutes, elles allaient conserver
ce frêle avantage, 61/59 (35ème), 66/64 (37ème), 68/66
(38ème). Les joueuses de la Loire jetaient leurs dernières forces
dans la bataille et repassaient devant sur des paniers de Potpinkova puis
Floury, 70/68 à une trentaine de secondes du terme.
En définitive Knezevic clôturait la marque sur un lancer à
cinq secondes de la fin, scellant le succès de Saint Chamond 71/68.
Alors c’est vrai qu’il est rageant de perdre un match aussi
serré sur un si faible écart mais l’analyse des stats est révélatrice :
13/34 (38%) à 2 points, 21/31 aux lancers (malgré le 11/13 de Melissa), cela fait beaucoup de points perdus en route qui ne se rattrapent jamais! A relever aussi (et
surtout) un famélique 5 passes décisives. Collectivement, c’est toujours la
Berezina et les largesses défensives se paient cash.
Saint Chamond bat Roquebrune 71/68 (15/18, 16/10, 20/23, 20/17)
Barbara 21, Assitan 17, Melissa 15, Heidi 6,
Sarah 4, Sabine 3, Jana 2, Charlotte, Marion.
St Chamond.
Potpinkova 19, Knezevic 15, Doron 12, Relave 8, Andre 7, Floury 4, Cherubini 4,
Costa 2, Darregert, Masson
vendredi 20 novembre 2015
RCM-ST CHAMOND CE SAMEDI 21 NOVEMBRE
Reporté la semaine dernière en raison des tragiques évènements de Paris, le match RCM-St Chamond aura finalement lieu ce samedi 21 novembre.
vendredi 13 novembre 2015
Défaite interdite contre Saint Chamond . Sinon...
Désormais « incrustées » dans le bas du classement
(10èmes, voire 11èmes en fonction du résultat d’un match en retard entre Monaco
et Montpellier), et alors que six journées seulement ont été disputées, les
basketteuses roquebrunoises sont – déjà – à la croisée des chemins.
Déjà battues à cinq reprises, elles auraient quasiment un
pied en NF3 en cas de nouvel échec ce samedi face à Saint Chamond autre équipe
de bas de tableau également en difficulté.
On estime à 11 le nombre de succès nécessaire (et suffisant)
pour assurer le maintien. Il ne fait aucun doute que la plus grande partie sera
obtenue à domicile.
Or Roquebrune s’est déjà incliné deux fois sur trois au
gymnase Valgelata (AS Monaco et St Laurent), épuisant du même coup de précieux
« jokers ». Un troisième échec au tiers seulement de la compétition
serait véritablement catastrophique, surtout avec une suite de calendrier
délicate, trois déplacements pour une seule réception. Si réaction il doit y
avoir, ce sera ce samedi… ou jamais car même si les écarts sont encore faibles,
il va devenir de plus en plus difficile de combler le retard au classement sur
les équipes de milieu de tableau.
Les données sont sensiblement les mêmes du côté de Saint
Chamond qui n’a pas encore triomphé dans sa salle mais a su en quelque sorte « compenser »
par deux victoires en déplacement (Saint Laurent et Cavigal.
Du coup, les joueuses de la Loire – qui ont également perdu de
justesse chez l’AS Monaco (57/52) – ont actuellement 8 points (un de plus que
Roquebrune) et se trouvent « virtuellement » en position de premier
relégable sachant que Monaco, 7 points comme Roquebrune, en compte au moins un
de plus et probablement deux du fait de son match en retard.
D’un point de vue statistique, cette rencontre de la peur
opposera la plus faible attaque du championnat (Saint Chamond 290 points) à
l’une des deux plus mauvaises défenses (Roquebrune, 388 points encaissés). La
clef est donc facile à trouver.
Avec une Melissa Rondinelli impeccable depuis le début de
saison et une Assitan Diarra qui monte en puissance, l’équipe de Babette Aranda
est capable d’aller défier les défenses les plus solides. Et elle le fera
d’autant mieux si elle parvient à obtenir une assise collective qui n’est pas
trop son fort actuellement.
Barbara a livré des prestations intéressantes mais ne pèse
pas autant sur le jeu qu’elle le faisait les précédentes années.
Mais le véritable problème des Roquebrunoises est la
perméabilité de leur défense qui, bien souvent, ouvre de véritables boulevards
aux adversaires… quand celles-ci ne sont carrément pas « oubliées »
dans un coin du terrain. Or, une règle d’or du basket (et de nombreux sports)
est que les matches se gagnent surtout en défense…
Autre souci pour le coach roquebrunois, le manque de
continuité dans l’effort.
Ce n’est certainement pas un hasard si Roquebrune a battu le
Cavigal en réalisant quatre quart-temps équilibrés (+1, +8, +2, -3).
Lors des autres matches, il y a toujours eu un quart-temps
« d’égarement » : le troisième 11/21 à Saint Jean de Muzols, le
quatrième 13/27 à Caluire et 7/16 contre Saint Laurent, le deuxième 4/17 contre
l’AS Monaco, le premier 6/32 (!) à
Monaco BA. La constante entre tous ces matches est l’obligation faite aux
Roquebrunoises de courir après le score. Un exercice difficile où l’on ne gagne
que très rarement.
Face à Saint Chamond, Barbara et ses partenaires n’auront
pas droit à l’erreur. Il faudra être à 100% dès la première seconde. Et à la
2400ème !
Pour ce faire, l’équipe aura besoin de l’appui de ses
fidèles supporteurs.
C’est à cette condition qu’elle pourra espérer remporter une
victoire pas seulement importante mais surtout absolument indispensable.
dimanche 8 novembre 2015
Trop de libéralités défensives face à Saint Laurent (55/67)
Quel plaisir de voir Heidi revenir tout doucement à son meilleur niveau |
Même si l’écart final apparaît un peu lourd pour les
Roquebrunoises, la victoire d’une équipe de Saint Laurent beaucoup mieux « armée »
collectivement et physiquement ne se discute pas. Le courage n’a pas suffi aux
joueuses de Babette, irréprochables de ce point de vue, mais coupables de trop
grandes libéralités défensives.
Ce fut particulièrement vrai en tout début de rencontre où l’ont
vit l’équipe laurentine beaucoup plus ardente sur le ballon prendre rapidement le
large, 7/1, 12/3 et 16/5 après 6 minutes. On n’était pas loin de la débâcle de
la semaine précédente à Monaco !
Sarah et Heidi qui venait de rentrer stoppaient l’hemorragie
et Barbara relançait complètement Roquebrune sur un panier bonifié. 10/16 (7ème),
on respirait un peu mieux d’autant que Melissa marquait de loin sur un caviar
de Barbara (13/18). Saint Laurent se ressaisissait dans les derniers instants
et bouclait ce premier quart-temps 19/13.
Les joueuses de Crystelle Jouandon redémarraient fort en
faisant la loi sous les panneaux mais sans grande conséquence au score. Tant et
si bien que Sabine d’abord sur des lancers, Marine sur un bijou de panier
bonifié et Melissa déchaînée permettaient à leur équipe, d’abord d’effacer leur
retard, ensuite de passer devant, 23/21 et même 25/21 (14ème) !
Les joueuses de Crystelle Jouandon laissaient passer
l’orage, la capitaine Pio (tiens tiens !) égalisait et Saint Laurent
repassait devant 33/31 à la pause en dépit d’une superbe action d’Heidi.
A la reprise, Assitan égalisait rapidement et remettait même
son équipe devant sur un lancer. Mais alors qu’elle croyait tenir le bon bout,
l’équipe se désunissait, commettant des erreurs défensives immédiatement mises
à profit par l’adversaire. Du coup, Saint Laurent, avec Lambert, Ait-Adir et une
intenable Elodie Demortier creusait l’écart. 49/36 après 26 minutes, il paraissait
difficile à Roquebrune de revenir.
Barbara prenait alors le match à son compte et, sous son impulsion, Roquebrune allait réussir un
improbable 12/2 pour revenir à seulement 3 points (48/51) à l’entame du dernier
quart-temps. Un quart-temps entamé toutefois sans Melissa tout à la fois
touchée dans un choc et sanctionnée (bien sévèrement) à 4 reprises.
Saint Laurent en profitait pour reprendre à nouveau
ses distances et faisait une nouvelle fois le break 59/51 (34ème). Les
lancers réussis par Melissa et Barbara étaient insuffisants pour effacer l’avance
des Laurentines qui, par Lambert et Razafindramiary notamment, enfonçaient le
clou dans les derniers instants pour s’imposer finalement 67/55.
Roquebrune a donc enregistré sa cinquième défaite en six
matches et même si les écarts au classement ne sont pas encore rédhibitoires,
la situation commence quand même à devenir très, très préoccupante.
En fait, on ne sent pas dans cette équipe la joie de jouer,
la « grinta » qui faisait sa force ces dernières années avec aussi,
il est vrai, un groupe plus « étoffé ».
Les erreurs défensives sont
trop nombreuses (combien de fois une joueuse adverse s’est-elle retrouvée
absolument seule ?) pour ne pas être très pénalisantes.
Et, en attaque, on
compte essentiellement sur des exploits individuels même s’il y a eu un léger
mieux d’un point de vue collectif avec 7 passes décisives… ce qui reste très
peu quand même ! On retiendra notamment une lumineuse action d’Heidi en
tête de raquette n’hésitant pas à lancer le ballon dans un espace entre deux
joueuses adverses pour permettre à Assitan, jaillissant dans le dos de ces
dernières, d’aller inscrire un superbe panier. C’était peut-être contraire à
toutes les règles mais tellement beau… et efficace !
A noter encore l’intéressant apport de Marine qui, une fois
de plus cette saison, était sur le terrain lors de la meilleure phase
roquebrunoise (dans le deuxième quart-temps) et aussi de Charlotte susceptible
d’apporter un indispensable petit grain de « folie ».
Bref, les temps sont durs pour Roquebrune mais avec un poil
plus de confiance, un zeste de physique (il y a manifestement quelques kilos à
perdre ici et là…) et la volonté de bien faire, tout n’est peut-être pas perdu…
Du moins peut-on (encore) l’espérer !
Saint Laurent bat Roquebrune 67/55 (19/13, 14/18, 18/17, 16/7)
Barbara 15, Melissa 15, Assitan 8, Sarah 4, Heidi 4, Sabine
4, Marine 3, Charlotte 2
jeudi 5 novembre 2015
Roquebrune-St Laurent : un « classico » sur fond d’état d’urgence
Sabine a été l'une des rares à "surnager" à Monaco samedi dernier... |
Parler
de « crise » serait aucun doute exagéré mais un certain « état
d’urgence » a été décrété dans l’entourage de RCM Basket après le
troisième échec consécutif enregistré samedi dernier à Monaco BA. Et le 32/6
encaissé durant le premier quart-temps est resté en travers de la gorge de
Babette Aranda ! Celle-ci ne s’est pas privée de le faire savoir au cours d'un debriefing
« musclé » en utilisant la vidéo du match diffusée sur un (très)
grand écran de télévision où les lacunes des unes et des autres autant que
leurs grossières erreurs sont clairement apparues.
Les
dirigeants aussi sont intervenus dans le débat pour placer les joueuses-cadres
devant leurs responsabilités.
Dans
ce contexte, le match de ce samedi face à Saint Laurent pourrait être décisif
pour la suite de la saison. Ou bien les joueuses se ressaisissent et sortent de
la spirale négative dans laquelle elles sont engagées depuis le début du
championnat (une victoire en cinq matches ), ou bien elles continuent de
s’enfoncer on n’ose pas dire « dans les profondeurs du classement »
vu qu’elles y sont déjà. Et là…
Le
message est clair : l’entraîneur veut voir sur le terrain des
« guerrières » faisant honneur à leur maillot et non des joueuses incapables
de réagir dans l’adversité.
Et
justement, « guerrières » est sans doute l’un des qualificatifs les
mieux appropriés aux joueuses de Saint Laurent dont on peut être certain
qu’elles ne « lâcheront » rien, surtout dans le contexte d’un derby
qui est depuis des années un « classico » de la saison de basket sur
la Côte d’Azur.
C’est d’ailleurs
celui qu’utilise leur coach Crystelle Jouandon : « Je fais
confiance à mes Warriors, je sais qu'elles peuvent sortir ce match que
j'attends, la vraie bonne performance, car je sais que l’on peut
jouer mieux que ce que l'on fait depuis le début".
Après
un démarrage poussif (défaites à domicile contre Saint Chamond puis à
Marseille), les Laurentines viennent d’aligner trois victoires consécutives,
face à Annemasse (l’un des favoris de la poule), à Toulouse et contre
Montpellier. Les écarts, 5, 3 et… 1 point sont révélateurs de l’état d’esprit
des joueuses qui ont su aller au bout de leurs forces pour vaincre. Et elles
sont certainement prêtes à en faire de même au gymnase Valgelata.
Globalement,
les deux équipes ont marqué le même nombre de points depuis le début de saison
(283) mais l’avantage va nettement à Saint Laurent pour ce qui est de la
défense, 289 points encaissés contre 321 pour Roquebrune. Or, on sait bien que
la défense est avant tout le reflet d’un état d’esprit…
Aux
joueuses de Babette Aranda de démontrer à leurs fidèles supporteurs qu’elles
sont capables de redresser la tête et de remporter un succès qui ferait beaucoup de bien au
classement… et dans les têtes.
Après
la visite de Saint Laurent, Roquebrune aura celle de Saint Chamond. Deux
matches à domicile qui doivent marquer le renouveau d’une équipe locale qui,
intrinsèquement, vaut bien mieux que son modeste ( !) classement actuel.
dimanche 1 novembre 2015
Monaco BA bat Roquebrune 81-63 :et ça aurait pu être pire !
On avait annoncé un (très) court mais (très) périlleux
déplacement . On a failli être encore au-dessous de la vérité !
Certes Roquebrune s’est incliné sur un écart de 18 points qui, s'il est significatif d'une supériorité certaine n'est pas infâmant. Comme auraient pu l'être les 35 points de retard que comptait, à la pause, l’équipe de Babette… et encore un de plus au terme d’un troisième quart-temps
équilibré!
Assitan, une des satisfactions de la soirée |
Bien évidemment tout espoir de victoire était envolé depuis
longtemps, très longtemps même, en fait dès la 5ème minute de jeu où
les Monégasques d’Olga menaient 18/0. On ne remonte pas un tel handicap à un
adversaire de ce calibre qui vise ouvertement la NF1.
Une belle réaction d’orgueil couplée avec une certaine perte
de concentration des Monégasques assurées du succès allait se traduire par un
improbable 30/12 des Roquebrunoises emmenées par un trio majeur Melissa-Assitan-Barbara.
L’humiliation totale avait été évitée mais il va quand même bien falloir
commencer à se poser de sérieuses questions sur l’avenir car, tout doucement,
la hiérarchie du championnat est en train de se dessiner et Roquebrune, 11ème,
va devoir rapidement se ressaisir pour ne pas laisser les écarts se creuser.
Dans ce contexte, les deux prochains matches à domicile face à Saint
Laurent et
Saint Chamond seront cruciaux, surtout d’ailleurs le second face à un
adversaire direct pour le maintien.
Parmi ces questions, une au moins interpelle fortement :
0 passe décisive contre Monaco BA et au total 26 en cinq rencontres. Ou est
passé le jeu collectif qui faisait merveille les saisons précédentes ? Paradoxalement,
l’attaque n’est pourtant pas le défaut majeur de l’équipe, 6ème avec
une moyenne de 56 points grâce surtout à l’efficacité d’une épatante Melissa
qui va franchir la barre des 100 points et possède la meilleure évaluation
moyenne depuis le début de saison. Elle est aussi la seule à avoir réussi deux
Double-Double face aux deux équipes de Monaco. Cette performance a été « frôlée »
par Assitan deux fois et Barbara à Monaco BA mais pour celle-ci d’une façon
pour le moins étonnante : 14 points et 9 rebonds… et aucune passe
décisive. Le monde à l’envers !
Par contre la défense est la plus mauvaise du championnat
avec une moyenne de 64 points encaissés. 56-64, l’écart n’est pas énorme mais,
actuellement, il pèse très lourd. Du mauvais côté de la balance.
Monaco BA bat Roquebrune 81/63 (32/6, 20/11, 17/16, 12/30)
Melissa 20 (DD et évaluation 22), Assitan 16, Barbara 14,
Heidi 4, Sabine 4, Charlotte 3, Sarah 2, Marine, Jana
jeudi 29 octobre 2015
Un (très) court… mais (très) périlleux déplacement au Monaco BA
Nos basketteuses vont effectuer ce samedi
leur plus court déplacement de la saison et probablement de tous les temps en
compétition officielle nationale. Moins de dix kilomètres, en effet, séparent
les gymnases Valgelata de Roquebrune et de l’Annonciade à Monaco, le fief du
Monaco Basket Association.
Créé il y a moins de dix ans, le club du président Eric
Ellena a avalé les obstacles à une allure qui n’a de comparable que celle de…
Roquebrune il y a quarante ans. Pour l’instant le MBA est un cran au dessous de
ce qu’avaient réalisé les fameuses « demoiselles de Roquebrune » en
accédant à la NF1 qui était alors le plus haut niveau national. Pour l’instant.
Car les dirigeants monégasques ne cachent pas leurs ambitions et, au fil des
saisons, ils se sont donné les moyens de les atteindre.
Au demeurant, si le MBA n’apparaît, après les 4 premières
journées, qu’à la 7ème place, il est en fait 3ème
ex-aequo, dans le sillage des deux leaders invaincus, Caluire et le SMUC. Et
les deux points de retard n’ont rien de rédhibitoire. Ils sont simplement le
reflet d’une équipe encore à la recherche de son équilibre mais qui montera
certainement en puissance au fil des semaines.
Le bilan monégasque est équilibré avec deux victoires face à
Toulouse à domicile et surtout à Annemasse - un autre sérieux prétendant à la
montée - et deux défaites, l’une à
domicile face au SMUC (le grand favori de la poule) l’autre plus surprenante à
Montpellier… d’un point. En fait, les Monégasques sont tombées sur une équipe
Espoirs au grand complet. On sait que ce
n’est pas toujours le cas, les Espoirs ne cessant, depuis des années, de
fausser le championnat. Mais c’est une autre histoire.
En tout cas, les joueuses d’Olga Tarasenko vont aborder ce
match contre Roquebrune avec la ferme volonté de ne pas commettre un faux pas qui, pour le coup, aurait des
conséquences importantes sur l’avenir du club dans ce championnat.
En face, il ne faut pas se cacher que le ciel roquebrunois
est actuellement assez sombre avec une seule victoire en quatre matches.
Le début de saison est difficile (doux euphémisme) avec une virtuelle 11ème
place (sur 12) dans la mesure où l’AS Monaco compte un match de retard.
Fort heureusement les écarts restent faibles et Roquebrune
n’est jamais qu’à un point… de la 3ème place. Si l’on excepte
Caluire et le SMUC qui accomplissent un sans faute, on a le sentiment que tout
le monde peut battre tout le monde. Il suffit de deux défaites consécutives
pour rejeter un club en bas de tableau, deux victoires consécutives le
projetant vers le haut. Il n’y a donc pas lieu de trop s’alarmer. Pour l’instant…
Par contre, Babette a une mission précise :
trouver le moyen d’éviter ces pertes de concentration qui ont coûté cher lors
des trois défaites.
Face à l’AS Monaco, lors du dernier match, il ne faut pas
chercher ailleurs qu’au deuxième quart temps les raisons de la défaite :
un 4/17 dont l’équipe ne s’est pas remise avec une incapacité de marquer durant
8 minutes. C’est d’autant plus rageant que Roquebrune a gagné les trois autres
quart-temps mais sur des écarts trop faibles pour totalement effacer le
handicap concédé entre la 10ème et la 20ème minute.
Le staff roquebrunois est bien conscient que le déplacement
de demain au MBA ressemblera fort à une « mission impossible » face à
une équipe désireuse de repartir de l’avant.
Mais on sait bien qu’un match n’est jamais joué d’avance.
Barbara et ses partenaires sont donc bien décidées à jouer à fond les
petites chances qu’on peut légitimement leur accorder. Et si, malheureusement,
leurs efforts ne sont pas récompensés, ce match doit à tout le moins servir de
préparation à un autre grand choc programmé le samedi suivant avec la venue de
Saint Laurent au gymnase Valgelata.
Notons enfin que le
match a été programmé à 17 heures et que le soir à partir de 20H30 au gymnase
Valgelata, l’équipe 2 recevra Cagnes sur
Mer en championnat Pré-Nationale.
dimanche 18 octobre 2015
Roquebrune s'incline face à l'AS Monaco 56/58
Le premier des quatre super-derbies entre Roquebrune et les
deux équipes de Monaco a tourné à l’avantage des Asémistes d’Olivier Tuso
victorieuses au gymnase Valgelata. L’écart de deux points (56/58) reflète
l’intensité d’une rencontre au cours de laquelle les Roquebrunoises ont
malheureusement été dans la position du lièvre courant désespérément après la
tortue.
Et pourtant tout avait si bien commencé ! Au bout de
deux minutes, Roquebrune menait 8/0 sur des paniers de Melissa – déjà au top -,
Assitan, Sarah et Heidi. Bref, cela partait dans tous les sens.
Melissa a tout tenté. En vain. |
Dès la reprise, Monaco haussait le ton et passait devant
pour la première fois, prenant un avantage psychologique indubitable. Face à
des Roquebrunoises brutalement frappées d’impuissance, Monaco, comme à la
parade, se détachait inexorablement avec un surréaliste 15/0 ! Roquebrune
allait ainsi mettre près de 8 minutes à enfin marquer sur une action
individuelle de Barbara… panier qui ne changeait d’ailleurs rien à la
physionomie d’un match désormais totalement maîtrisé par les Asémistes qui
atteignaient la pause sur un avantage de 29/18, ce qui revient à dire que
Roquebrune n’avait marqué que 4 points durant ces dix minutes.
L’écart n’allait plus guère être modifié durant les quinze
minutes suivantes. Sarah démoniaque et Assitan avaient beau tenter de redonner
du souffle, Monaco répondait du tac au tac le plus souvent par l’intermédiaire
de l’Américaine Evans qui faisait à peu près tout ce qu’elle voulait. Le
quart-temps s’achevait sur un écart de 10 points (38/48) avec un panier d’une
certaine Pauline dont le panache blond évoquait bien des souvenirs aux
supporteurs roquebrunois…
Ceux-ci reprenaient un peu espoir lorsque Barbara signait deux
lancers pour ramener l’écart à 8 points. Melissa superbe prenait le relais mais
la réplique asémiste était cinglante et de panier en lancer franc, l’écart
était stabilisé aux alentours des 8 points, 45/53 (35ème).
Assitan donnait une nouvelle fois le signal de la révolte en
provoquant de nombreuses fautes adverses. Hélas, le lancer franc n’a jamais été
sa tasse de thé… Mais il suffisait qu'elle en convertisse enfin deux
consécutifs pour relancer son équipe. Brusquement Roquebrune retrouvait son équilibre
défensif, Melissa récupérait un rebond offensif pour faire tomber l’écart à 5
points, 51/56 (37ème). Allait-on assister au miracle ?
Le problème, c’est que Roquebrune perdait Barbara sur une
cinquième faute jugée anti-sportive qui donnait deux lancers (réussis par
Evans) et possession à Monaco. Une fois encore tout était à refaire.
Les joueuses de Babette s’attelaient à cette mission
impossible, Melissa réussissait un doublé alors que Pauline quittait à son tour
le terrain pour 5 fautes. 56/57 à une grosse minute de la fin, le renversement
de situation était possible. Hélas, Roquebrune gâchait une munition importante,
Monaco récupérait et faisait tourner le ballon jusqu’à une faute indispensable
mais trop tardive à 4 secondes du terme. De fait Mahouchiza clôturait la marque
sur un lancer, une ultime attaque roquebrunoise étant stoppée par le buzzer.
Monaco s’imposait 58/56. Le meilleur avait gagné même si les joueuses
roquebrunoises ont tout donné pour inverser la tendance. Elles ont d’ailleurs remporté
3 quart-temps sur 4. Mais on ne peut gagner un tel match avec un consternant
0/15 à 3 points…
AS Monaco bat Roquebrune 58/56 (12/14, 17/4, 19/20, 10/18)
Melissa 21, Assitan 14, Sarah 8, Barbara 8, Sabine 3, Heidi 2, Marine, Lucie, Marion
Monaco. Evans 29, Bianchi 6, Cipan 6, Machu 5, Peron 5,
Cyprien 3, Dubois 2, Mahouchiza 2, E. Lecocq, E. Prevot-D’Arville
vendredi 16 octobre 2015
Un « super-derby » contre l’AS Monaco
Si un match contre une équipe niçoise est qualifié de
« derby », un match contre une équipe de Monaco peut revendiquer
l’appellation « super-derby ». A vol d’oiseau, quelques kilomètres
seulement séparent le gymnase Valgelata du stade Louis II, fief de l’AS Monaco.
Et encore moins le gymnase de l’Annonciade où évolue le Monaco BA .
Hasards du calendrier, Roquebrune va successivement
affronter les deux équipes de la Principauté. Ce samedi, l’équipe de Babette
Aranda accueille l’AS Monaco et, le 31 octobre, se rendra chez le Monaco BA.
Des rencontres qui vont cristalliser l’attention des amateurs de basket de
l’Est du département… avant l’explosif
choc des deux équipes monégasques début décembre !
Le Président de l’AS Monaco Arnaud Giusti n’a pas hésité à afficher
clairement ses ambitions. Elles sont d’ailleurs presque nécessaires dans le
contexte de l’émergence d’un rival au sein même de la Principauté, le Monaco BA
d’Eric Ellena. Celui-ci a fait une irruption remarquable dans le paysage du
basket azuréen avec une ascension exceptionnelle au rythme quasiment d’une
montée par saison depuis le championnat départemental. Paradoxe : cette
ascension a été réalisée pour la plus grande partie sous la conduite de Babette
Aranda aujourd’hui revenue dans son club de cœur, RCM Basket, dont elle fut une
icône voici quelques années en tant que joueuse emblématique.
Dans le sillage de la section masculine, les basketteuses de
l’AS Monaco veulent aujourd’hui s’affirmer au plus haut niveau. Le projet du
président Giusti a séduit l’ancien coach roquebrunois Olivier Tuso désireux de
relever un nouveau challenge après une belle saison de NF1 conclue par un
maintien sportif (mais refusé par les dirigeants pour des raisons financières).
Tuso a ainsi succédé à Cyril Lecocq qui avait pris la tête de l’équipe asémiste
après avoir quitté Roquebrune !
Le choc de ce soir au gymnase Valgelata s’annonce
particulièrement indécis entre deux équipes manifestement à la recherche de
leur équilibre.
Les joueuses d’Olivier Tuso ont perdu à domicile lors de la
première journée mais en donnant beaucoup de fil à retordre à Annemasse que
l’on présente comme l’un des grands favoris de la poule. Elles se sont ensuite
inclinées à Toulouse, une contre-performance liée à un manque de cohésion dans
un groupe dont certaines recrues – et notamment une intérieure américaine de
grande qualité – sont arrivées tardivement. De ce point de vue, le report du
troisième match samedi dernier a certainement compliqué la tâche du coach
monégasque mais il ne fait aucun doute que l’AS Monaco va monter en puissance
au fil des rencontres…
En face, les Roquebrunoises sont, elles aussi, à la
recherche d’un équilibre. Babette Aranda doit tout reconstruire en s’appuyant
sur les « rescapées » de la saison dernières, Barbara Cousin, Sarah
Bohy et Marine Foiret. Cette dernière n’a pas vraiment un statut de titulaire
mais elle est précieuse et c’est bien souvent lorsqu’elle est sur le terrain
que l’équipe réussit ses meilleures séquences.
En fait, aussi bien à Saint Jean de Muzols qu’à Caluire
samedi dernier, les joueuses ont craqué dans les dernières minutes. Peut-être
un problème de physique, peut-être aussi un problème de mental comme si
l’équipe n’avait pas les ressources suffisantes pour faire front quand
l’adversaire fait souffler la tempête.
La tache de Babette Aranda cette semaine s’est trouvée
compliquée par les aléas de la santé. Tour à tour Assitan, Foiret et Cousin ont
été malades. L’entraînement du lundi a même été annulé. Pas la meilleure
situation pour une équipe qui a au contraire besoin de beaucoup travailler pour
hisser son niveau de jeu.
En contrepartie, Charlotte Loaso a pu reprendre et le coach
roquebrunois comptera ce soir pour la première fois de la saison sur Lucie
Gallo. L’intérieure slovaque – qui a fait autrefois les beaux jours du club
sous le nom d’Opralova – apportera ses centimètres (195 !) et son
expérience à un groupe rajeuni qui en a bien besoin. Sa présence devrait être
un « plus » aussi pour Melissa Rondinelli tandis qu’une autre grande
figure du club, Heidi Lecocq, sera là pour prêter main forte aussi bien dans la
raquette que sur une aile.
Mais, au-delà de toutes les supputations strictement
sportives, ce match se jouera d’abord « dans les têtes ». La pression
sera sur Roquebrune qui reçoit et doit donc « théoriquement » gagner.
De leur côté, les Monégasques auront le double avantage de
n’avoir rien à perdre… tandis que leur entraîneur qui connaît évidemment très
bien les joueuses adverses saura trouver le meilleur moyen de les contrarier au
maximum !Bref, tout peut arriver et l’impact psychologique des premières
minutes pourrait être décisif.
dimanche 11 octobre 2015
Roquebrune craque à Caluire (57/75)
Contrairement à ce qu’indique le score (75/57), les
basketteuses roquebrunoises n’ont pas été surclassées à Caluire. Plus
exactement, elles l’ont été dans le dernier quart-temps après avoir donné
beaucoup de fil à retordre à leurs adversaires lyonnaises.
Celles-ci entamèrent la rencontre « pied au plancher »
face à des Roquebrunoises apathiques. En trois minutes, le break était fait,
8/0 ! Face à la meilleure défense du groupe, les joueuses de Babette
étaient frappées d’impuissance, enfermées dans un jeu stéréotypé. Et comme en
plus elles avaient laissé l’adresse aux vestiaires, l’écart était logique.
Melissa ouvrait enfin le compteur sur un lancer mais Caluire scorait sur un
contre, 10/3 (7ème).
L’entrée d’Heidi et un gros coup de colère de Babette lors d’un
temps mort provoquaient – enfin – la réaction espérée. Melissa et Heidi
marquaient, la défense commençait à trouver ses marques et, tout doucement,
Roquebrune revenait, 9/13 au terme du premier quart-temps. C’était presque
inespéré au vu de l’ensemble de ces 10 premières minutes !
Caluire se rebiffait à l’entame du deuxième quart-temps, 17/10 (13ème). Un slalom géant gagnant d’Assitan remettait
Roquebrune sur de bons rails, Sarah débordait et ponctuait 17/14. Heidi
répondait à Caluire et Melissa qui venait de rentrer projetait son équipe en
tête 19/18 (17ème) pour la première fois du match. Mieux, après un
panier bonifié lyonnais, Sarah réglait elle aussi la mire de loin. Les
Lyonnaises réagissaient 24/21 mais c’était sans compter avec Melissa qui, sur
deux lancers francs, remettait Roquebrune devant 27/26 et Barbara, au buzzer, donnait même trois
points d’avance à la pause, 29/26.
En début de deuxième mi-temps le jeu s’équilibrait, Barbara,
Heidi et Sarah répondant aux coups de boutoir adverses. Les deux équipes
prenaient le score tour à tour, 35/32 pour Caluire (24ème), 36/35
pour Roquebrune (26ème) sur un panier d’Heidi bien servi par Sarah.
Après une égalité à 40, Sarah ajustait de loin (28ème). De quoi
provoquer une vive réaction lyonnaise avec deux paniers bonifiés consécutifs
réussis dans les derniers instants pour donner un avantage de 4 points (48/44)
à Caluire à l’entame du dernier quart-temps.
Même si l’arbitrage prêtait parfois à discussion,
Roquebrune tenait bien la route avec notamment un panier bonifié de Barbara
ramenant son équipe à un point. Brutalement, toutefois, l’équipe se
désunissait, commettant des erreurs et perdant plusieurs ballons. Cette période
de flottement était aussitôt mise à profit par les Lyonnaises qui commençaient
à creuser l’écart, 54/48 (33ème), 58/50 (35ème). L’espoir
d’un renversement de situation s’envolait définitivement avec la sortie pour 5
fautes de Barbara. Roquebrune craquait mentalement et l’équipe de Caluire,
libérée, réussissait dès lors à peu près tout ce qu’elle entreprenait. 65/50
(36ème), la punition devenait lourde. Une magnifique Jana allait
être en quelque sorte la « guest star » de la fin de match avec, en
cinq minutes de présence sur le terrain, 7 points (1 panier bonifié et 4
lancers), 4 fautes provoquées… et 3 commises !
Mais évidemment ce "one woman show" ne changeait rien à l’affaire
et Caluire bouclait le match 75/57. Dur, dur, au regard de la physionomie d’ensemble
de la rencontre.
L’analyse des stats est impitoyable: une évaluation globale
de 28, l’un des pires « scores » de ces dix dernières années. En
clair, le collectif est à reconstruire… et le temps presse car, samedi,
débarque au gymnase Valgelata une ambitieuse équipe de l’AS Monaco tandis qu’il
faudra aller, la semaine suivante, affronter le Monaco BA. Deux « super-derbies »
qui peuvent marquer, soit la résurrection, soit l’écroulement de l’équipe.
Caluire bat Roquebrune 75/57 (13/9, 13/20, 22/15, 27/13)
Melissa 16, Sarah 10, Barbara 9, Heidi 8, Jana 7, Assitan 4,
Sabine 3, Marine, Marion.
Charlotte, blessée à l’entraînement, n’a pas fait le
déplacement.
jeudi 8 octobre 2015
Roquebrune chez le leader Caluire
C’est un déplacement à très hauts risques que vont effectuer
demain les basketteuses roquebrunoises. Elles se rendent en effet à Caluire
qui, après deux journées de compétition, apparaît tout simplement en tête du
classement !
Les joueuses rhodaniennes confirment en fait une
exceptionnelle saison 2014-15 qui leur a permis de rejoindre la NF2 en dominant
de la tête et des épaules la quasi-totalité de leurs adversaires, tant en phase
régulière que lors des Play-Off.
Les deux équipes Espoirs de Toulouse et de Montpellier n’ont
pas pesé lourd face à une équipe en pleine confiance emmenée par une excellente
meneuse Juliette Camuset auteur de 32 points au total. Autant dire que le face
à face direct avec Barbara Cousin sera l’une des clefs de la rencontre.
Mais la grande force de cette équipe réside sans aucun doute
dans ses qualités défensives, seulement 77 points encaissés en deux matches. Et
comme ce n’est pas mal non plus en attaque (122 points) il n’est pas étonnant
de retrouver les joueuses de Lucie Degorre en pole position à égalité toutefois
avec le SMUC et une étonnante formation de Saint Jean de Muzols qui a confirmé
son succès initial sur Roquebrune en allant s’imposer à Saint Chamond.
Les Roquebrunoises, quant à elles, doivent se contenter
d’une modeste 9ème place dans le classement officiel établi sur des
critères très obscurs. Elles sont dernières d’un groupe de 6 clubs mais, en
fait, seuls Monaco BA et Annemasse ont
un quotient de points positif alors que celui de Roquebrune est à 0 (107 points
marqués et encaissés) et ceux des trois autres clubs (Saint Chamond, Toulouse,
Montpellier) est négatif.
Après la déconvenue de Saint Jean de Muzols, les joueuses de
Babette Aranda ont bien redressé la tête samedi dernier face aux Espoirs du
Cavigal qui leur ont parfois donné du fil à retordre mais qui ont été
logiquement dominées.
Ce match à Caluire aura valeur de test face à un adversaire
que l’on peut logiquement considérer comme l’un des favoris de la compétition.
Il faut seulement espérer que les petites blessures subies samedi dernier
(Sarah et Barbara notamment) ne laissent pas de graves séquelles car Roquebrune
aura besoin de tous ses atouts pour espérer réussir une grande performance.
dimanche 4 octobre 2015
Melissa et Barbara "assomment" le Cavigal (58/50)
S’il est vrai qu’une équipe s’articule autour de l’axe
meneuse-intérieure, alors les Roquebrunoises
ont rendu une copie (presque) parfaite samedi soir face au Cavigal de
Nice (Espoirs). A elles deux, Barbara et Melissa ont inscrit 36 points avec des
évaluations respectives de 25 et 26 !
Les joueuses de Babette Aranda craignaient cette équipe
niçoise… comme elles craindront les deux autres équipes espoirs de la poule
(Toulouse et Montpellier) dont la fougue et le talent individuel brouillent
très souvent les cartes d’un jeu bien léché.
Au demeurant, les 22 premiers points niçois ont été inscrits
par 8 joueuses différentes, preuve que le danger était partout !
Le coach niçois Alexandre Michailoff présentait un groupe
très athlétique face auquel même Melissa paraissait petite. Et si cette même
Melissa ouvrait le score dès la 20ème seconde, les Niçoises
répliquaient immédiatement, 4/4 après une minute et demie. Après cette chaude
entrée en matière, les choses se calmaient un peu et la surprise était de voir
les Roquebrunoises capter de nombreux rebonds offensifs malheureusement
inutilisés. Comme l’adresse n’était pas non plus au rendez-vous dans le camp
adverse, on se retrouvait à 6/5 en faveur du Cavigal après 5 minutes. Les
Niçoises faisaient même un mini-break un 12/7. Heureusement Sarah réglait la
mire de loin et relançait son équipe. Celle-ci récupérait deux ballons en
défense et Melissa finissait par égaliser à 12 sur un lancer franc (8ème).
Heidi tout juste entrée en jeu trouvait le chemin du panier pour permettre à
Roquebrune de boucler le premier quart-temps 15/14.
Dès la reprise, Melissa
déjà très en vue passait la vitesse supérieure. En cinq minutes elle
inscrivait dix points consécutifs dont une action magistrale sur laquelle elle
interceptait le ballon en défense et se trouvait à la conclusion quelques
secondes plus tard. Il fallait bien cela pour tenir en respect des Niçoises
ardentes qui ne lâchaient rien et restaient en embuscade. Roquebrune menait
23/19 mais un panier bonifié remettait le Cavigal à un point. Après la
flamboyance, venait la souffrance pour des Roquebrunoises qui perdaient
plusieurs ballons chèrement gagnés sur des passes « hasardeuses ».
Heureusement Melissa était toujours là, 25/22 (18ème) et Barbara
mettait son grain de sel, soit en marquant elle-même, soit en délivrant des
passes décisives pour Sarah… ou Melissa. Du coup, Roquebrune atteignait la
pause avec un avantage de 9 points, 31/22.
Le plus dur commençait avec ce fameux troisième quart-temps
qui avait coûté la victoire à Saint Jean de Muzols. Sarah et Melissa
permettaient à leur équipe de bien tenir le choc et même d’accroitre un peu
l’avance, 37/26 (23ème). Peu à peu, cependant, les Niçoises se
refaisaient la cerise et, surtout, se montraient souvent dominatrices sous les
panneaux en profitant aussi d’une certaine lassitude physique des joueuses de
Babette. Du coup, le score se resserrait, 37/33 puis 39/35 (28ème)
malgré une belle envolée d’Assitan. Celle-ci signait un superbe panier bonifié
amenant un grand bol d’air aux Roquebrunoises qui bouclaient le quart-temps
46/35 sur un énième panier de… Melissa, bien sur.
Restait à gérer le match dans le dernier quart-temps. On se
doutait que les Niçoises resteraient redoutables jusqu’au bout. De fait, alors
que Roquebrune avait porté son avance à 15 points, 50/35 (34ème), le
Cavigal inscrivait trois paniers consécutifs pour revenir à 50/41 à un peu plus
de cinq minutes de la fin. L’écart tombait même à seulement 5 points, 52/47. Le
renversement de situation était possible. Eh bien non. Barbara se mettait en
colère et plantait un panier bonifié de très, très loin. Roquebrune se
redonnait de l’air 56/47 à deux minutes de la fin. En ces derniers instants,
les deux équipes déployaient une énorme débauche d’énergie, les unes pour
conserver leur avance, les autres pour revenir. Le jeu était interrompu
quelques instants après que l’orage eut fait sauter les projecteurs. En
définitive le jeu se poursuivait avec un éclairage restreint mais suffisant à
Barbara pour inscrire deux lancers francs. Roquebrune s’imposait en définitive
58/50. Tout n’avait pas été parfait mais l’équipe est apparue en nette
progression et le nouveau groupe reconstruit à l’intersaison se met doucement en
place.
Un message personnel pour terminer : Melissa, il n’est
pas question que ta mère et son frère repartent au Canada. On les veut dans les
tribunes lors de tous les matches, comme samedi !
Roquebrune bat Cavigal Espoirs 58/50 (15/14, 16/8, 15/13, 22/15)
Melissa 22, Barbara 14, Sarah 10, Assitan 6,
Heidi 4, Sabine 2, Marine F., Jana, Charlotte, Marion
vendredi 2 octobre 2015
Victoire indispensable contre le Cavigal
Dès la première journée, le championnat de NF2 a dessiné ce
qui sera probablement la hiérarchie finale. Annemasse vainqueur de l’AS Monaco
au stade Louis II, le SMUC vainqueur du Monaco BA en déplacement et Caluire qui
a atomisé les espoirs de Toulouse (+31 !) ont déjà marqué la compétition
de leur empreinte tout comme Saint Chamond victorieux à Saint Laurent et on
devrait retrouver deux de ces clubs parmi les deux lauréats qui disputeront les
PO pour l’accession à la NF1.
Il a manqué deux minutes aux Roquebrunoises de Babette
Aranda pour figurer dans ce petit groupe, deux minutes finales au cours
desquelles Saint Jean de Muzols a fait la différence au score pour s’imposer
59/47. Dommage, car l’analyse des statistiques démontre à l’évidence que les
Azuréennes auraient très bien pu repartir avec un succès dans les bagages. Il y
a malheureusement eu un gros gâchis au tir peut-être lié à l’énorme dépense
d’énergie en défense. Les absences de Lucie Gallo et Heidi Lecocq ont aussi
fortement pénalisé l’équipe qui n’avait plus qu’une seule véritable intérieure,
la Canadienne Melissa Rondinelli auteur d’une excellente performance.
Il est acquis que Lucie ne sera pas là ce soir face au
Cavigal de Nice et la présence d’Heidi est incertaine. C’est dire que la tache
s’annonce délicate face à une équipe Espoirs qui va certainement poser de gros
problèmes par sa vitesse d’exécution et les qualités individuelles de ses
joueuses.
Pour Roquebrune, cependant, la victoire est quasiment
indispensable. L’objectif de la saison n’est pas très élevé, le maintien. Son
obtention passera forcément par un maximum de victoires à domicile. Un échec
face au Cavigal ne serait pas loin d’être catastrophique car, samedi prochain,
Barbara Cousin et ses partenaires auront un déplacement plus que périlleux à
Caluire où, vraisemblablement, pas grand-monde ne gagnera !
Babette Aranda le sait bien et elle a tout mis en œuvre
cette semaine pour améliorer encore la cohésion de son groupe et, surtout, lui
permettre de retrouver l’adresse sans laquelle rien n’est possible.
Elle sait aussi que ses joueuses vont devoir relever le défi
physique qui leur sera imposé par les Niçoises. Celles-ci, lors de la première
journée, ont perdu de justesse face à d’autres Espoirs, celles de Montpellier
figurant parmi les meilleures de France. Les 4 petits points d’écart démontrent
qu’elles seront redoutables. Et même plus encore !
En lever de rideau, à partir de 17 heures, un autre derby
sera à l’affiche chez les U17, Roquebrune-Monaco. Vice-championnes de Ligue la
saison dernière, les Roquebrunoises désormais entraînées par Melissa Rondinelli
auront des ambitions un peu moindres avec un groupe renouvelé. Elles visent une
bonne place en championnat départemental du fait que le championnat de Ligue a
été supprimé.
Notons encore que l’équipe Seniors 2 débutera demain en
championnat de Pré-Nationale (ex Ligue) à Toulon face à… l’Eveil de Nice dans
le cadre d’un Open réunissant l’ensemble des équipes disputant cette
compétition.
mardi 29 septembre 2015
Le 3ème quart-temps et un manque d’adresse fatals à Roquebrune à St Jean de Muzols
C’était une « malédiction » qui semblait avoir
disparu ces dernières saisons mais qui est brutalement réapparue : le
syndrome du 3ème quart-temps.
On l’avait perçu lors de certains matches amicaux de
pré-saison, notamment contre le Monaco BA.
Il a été à l’origine de la défaite des Roquebrunoises à
Saint Jean de Muzols. Un -10 effaça tous les efforts d’une première mi-temps
fort bien maîtrisée sous la conduite d’une Barbara (presque) revenue à son
meilleur niveau avec 8 points, 6 rebonds et 6 ballons gagnés !
La hargne de Barbara et de ses partenaires n'a malheureusement pas suffi à Saint Jean de Muzols |
Hormis les premiers instants, Roquebrune fit la course en
tête, comptant jusqu’à 8 points d’avance mais laissant probablement passer sa
chance de « tuer le match » et laissant revenir les Ardéchoises à 4
points à la pause (27/23).
L’affaire était cependant plutôt bien engagée, chose presque
inespérée dans le contexte d’un match abordé avec une seule véritable
intérieure (Melissa) en raison des absences de Lucie (obligations
professionnelles) et Heidi (blessée). Assitan et Sabine se retrouvèrent donc
sous les panneaux, compensant le manque de taille par leurs qualités
athlétiques et leur vivacité (12 rebonds à elles deux). Et puis Roquebrune
pouvait compter sur une Sarah inspirée qui posait de gros problèmes à la défense
ardéchoise (8 points).
Les choses allaient malheureusement se gâter dès la reprise.
Poussées par leur public « chaud bouillant », les locales ne
tardaient pas à prendre le score et à se détacher inscrivant entre la 20ème
et la 30ème pratiquement autant de points que lors des 20 premières !
La sarabande muzolaise se poursuivait à l’amorce du 4ème
quart-temps avec un avantage porté à la dizaine de points. Mais alors que l’on
pensait le match plié, les joueuses de Babette avaient une magnifique réaction
d’orgueil et entamaient une remontée qui les ramenait à un point seulement de leurs
adversaires à deux minutes du terme. L’exploit était à portée de mains. Sauf
que la fatigue commençait à peser. Les Ardéchoises reprenaient le contrôle de
la rencontre et se détachaient à nouveau pour s’imposer finalement de 8 points
sur un score 57/49 quand même bien sévère.
Si la défense a dans l’ensemble bien tenu grâce à l’ardeur
de l’ensemble des joueuses qui ont véritablement tout donné, il faut cependant « pointer »
un consternant manque de réussite en attaque, 37% à 2 points, 22% à 3 points et
seulement 56% aux lancers. Preuve qu’il y avait la place pour un autre résultat !
Sans doute l’énergie mise à défendre (16 interceptions !) est-elle à l’origine
de cette maladresse en provoquant un manque de lucidité au moment du tir.
Et même si l’on ne peut se réjouir d’une défaite, Babette
Aranda aura certainement tiré des enseignements très précieux de cette première
rencontre. Avec les retours – ou plutôt les arrivées - d’Heidi et Lucie ainsi
qu’un repositionnement de certaines joueuses, le groupe roquebrunois devrait atteindre
l’équilibre lui permettant de trouver le chemin du succès. On l’a dit et redit :
il s’agit d’une saison de transition dont le seul objectif sera le maintien.
Samedi prochain Roquebrune recevra les Espoirs du Cavigal,
match piège par excellence, sachant surtout que ces équipes très jeunes ont
toujours posé de gros problèmes à nos joueuses par leur vivacité. Il faudra
être capable de tenir le rythme durant 40 minutes… et ce sera en fait la clé de
la rencontre !
Saint Jean de Muzols bat Roquebrune 57/49 (15/16, 8/11, 21/11, 13/11)
Barbara 16, Melissa 16, Sarah 11, Sabine 6, Marine F.,
Assitan, Marion, Charlotte, Jana.
jeudi 16 avril 2015
RCM Basket ne repartira pas en Nationale 1
Article paru le 14 avril 2015 dans Nice-Matin (édition Menton)
En s'inclinant contre Geispolsheim (80-82) samedi soir au Valgelata, RCM Basket a dit au revoir à son public mais aussi - très certainement - à la Nationale 1. Une rétrogradation de l'équipe fanion souhaitée par le comité directeur et confirmée par le président, Lucien Platano, qui a bien voulu accepter de commenter ce moment difficile : rencontre.
Président, une rumeur persistante annonce que l'équipe fanion ne repartirait pas en Nationale 1. Est-elle fondée ?
Elle l'est, nous ne repartirons pas en Nationale 1, c'est une décision que nous avons prise en comité directeur. J'ai présenté une situation financière globale qui fait apparaître qu'en raison de nombreuses incertitudes sur l'avenir, on ne peut pas se risquer de faire une deuxième saison à ce niveau.
Les raisons sont uniquement financières ?
Oui c'est l'unique raison. Je dois dire en préambule que je veux rendre grâce à notre équipe qui s'est battue bec et ongles pour obtenir un maintien sportif. C'est une chose à laquelle je tenais beaucoup. Après, il y a une décision politique et il faut préciser que le comité directeur à l'unanimité m'a suivi.
Est-ce le niveau Nationale 1 qui vous a mis en situation financière délicate ?
Pas cette année, car nous avions refusé une première fois l'accession (saison 2012-2013, ndlr) avec aucune garantie financière. On a accepté cette saison car nous avions des certitudes. On savait que la Ville nous maintenait sa subvention et que le Conseil Général allait augmenter la sienne. On va finir la saison probablement avec un petit déficit tout à fait acceptable, mais le problème pour l'avenir c'est que nous n'avons pas de garanties hormis le fait que les subventions vont inéluctablement baisser.
Quel est le budget 2014-2015 de RCM Basket toutes équipes confondues ?
Le budget global est de l'ordre de 150 000 euros. On a 120 000 euros entre les subventions de la Ville et du Conseil Général. C'est la base même de notre fonctionnement.
En clair, les aides publiques vont considérablement baisser ?
Oui, cela a été annoncé au plus haut niveau de l'État et ce sera répercuté. Tout le monde sait que la subvention de fonctionnement de la Ville est en baisse, idem pour le Conseil Général. C'est une cascade, moins la Ville reçoit d'argent, mois elle en distribue.
Comment avez-vous appris la nouvelle aux joueuses et à l'entraîneur ?
On les a réunis pour leur faire part de notre décision. Elle a été difficile à accepter car les joueuses se sont battues toute la saison presque au-delà de leurs possibilités. Mais ce sont des filles intelligentes qui ont compris notre décision car continuer de la sorte c'était non seulement mettre le club en péril mais peut-être le faire disparaitre aussi de la carte. Il y des clubs dans la saison qui mettent la clé sous la porte, on ne veut pas en arriver là !
Sportivement, vous redémarreriez en quelle division ?
Alors ça, nous ne l'avons pas encore déterminé. Nationale 2 ou 3, en fait on a la possibilité de choisir et même au sein du comité directeur, il n'y a pas d'idées préconçues. C'est une décision que l'on prendra en concertation générale, mais si on repart en Nationale 2, l'accession ne sera pas d'actualité.
Quand le saura-t-on ?
Dans un mois et demi au plus tard, l'idée est de présenter un projet sportif aux filles et de repartir avec un groupe de base mais intégrer les joueuses du club qui est l'essence de notre association.
Il y aura donc forcément des départs ?
Oui, un ou deux. Elodie Bertal est une joueuse qui a un niveau largement supérieur à la N1 et qui est très courtisée. Lauraine Tony est aussi très demandée. Les autres filles sont installées dans la région, on espère pouvoir leur présenter quelque chose. Certaines sont là depuis quatre ans et montrent un attachement au club, on espère les conserver.
Avec le même entraîneur ?
C'est en discussion aussi...
Concernant la saison calamiteuse de l'équipe réserve en Nationale 3 (*), n'avez-vous pas eu les yeux plus gros que le ventre ?
Non, même si on savait que ça allait être extrêmement difficile. On a peut-être surévalué certaines de nos filles et disons qu'on ne passe pas d'un niveau cadette à senior sans difficultés. On l'avait peut-être occulté. Le niveau N3 a également augmenté et je pense qu'avec une joueuse supplémentaire confirmée, nous aurions pu faire une saison honorable. Avec la spirale des défaites ce fut compliqué de garder la motivation.
Pour revenir à la rétrogradation de l'équipe fanion, est-elle obligatoire pour la survie du club ?
Indiscutablement ! Il faut savoir que nous à Roquebrune on a la volonté d'être un véritable club avec une vitrine qu'est l'équipe première mais aussi huit équipes de jeunes et une école de basket. Notre volonté est d'essayer d'amener ces jeunes au sein de l'équipe fanion, on y est parvenu l'année du titre avec quatre joueuses issues de la formation du club. Là, en Nationale 1 c'est impossible à ce jour. Tout miser sur l'équipe première n'est pas conforme avec la mentalité de RCM Basket, on est fier d'avoir des cadettes ligue et une multitude d'équipes de jeunes filles.
La seule solution, c'est donc un mécène pour évoluer en Nationale 1 ?
Si vous m'en trouvez un qui injecte 50 ou 100 000 euros dans le club, il peut prendre ma place...
Propos recueillis par L.BOXITT
En s'inclinant contre Geispolsheim (80-82) samedi soir au Valgelata, RCM Basket a dit au revoir à son public mais aussi - très certainement - à la Nationale 1. Une rétrogradation de l'équipe fanion souhaitée par le comité directeur et confirmée par le président, Lucien Platano, qui a bien voulu accepter de commenter ce moment difficile : rencontre.
Président, une rumeur persistante annonce que l'équipe fanion ne repartirait pas en Nationale 1. Est-elle fondée ?
Elle l'est, nous ne repartirons pas en Nationale 1, c'est une décision que nous avons prise en comité directeur. J'ai présenté une situation financière globale qui fait apparaître qu'en raison de nombreuses incertitudes sur l'avenir, on ne peut pas se risquer de faire une deuxième saison à ce niveau.
Les raisons sont uniquement financières ?
Oui c'est l'unique raison. Je dois dire en préambule que je veux rendre grâce à notre équipe qui s'est battue bec et ongles pour obtenir un maintien sportif. C'est une chose à laquelle je tenais beaucoup. Après, il y a une décision politique et il faut préciser que le comité directeur à l'unanimité m'a suivi.
Est-ce le niveau Nationale 1 qui vous a mis en situation financière délicate ?
Pas cette année, car nous avions refusé une première fois l'accession (saison 2012-2013, ndlr) avec aucune garantie financière. On a accepté cette saison car nous avions des certitudes. On savait que la Ville nous maintenait sa subvention et que le Conseil Général allait augmenter la sienne. On va finir la saison probablement avec un petit déficit tout à fait acceptable, mais le problème pour l'avenir c'est que nous n'avons pas de garanties hormis le fait que les subventions vont inéluctablement baisser.
Quel est le budget 2014-2015 de RCM Basket toutes équipes confondues ?
Le budget global est de l'ordre de 150 000 euros. On a 120 000 euros entre les subventions de la Ville et du Conseil Général. C'est la base même de notre fonctionnement.
En clair, les aides publiques vont considérablement baisser ?
Oui, cela a été annoncé au plus haut niveau de l'État et ce sera répercuté. Tout le monde sait que la subvention de fonctionnement de la Ville est en baisse, idem pour le Conseil Général. C'est une cascade, moins la Ville reçoit d'argent, mois elle en distribue.
Comment avez-vous appris la nouvelle aux joueuses et à l'entraîneur ?
On les a réunis pour leur faire part de notre décision. Elle a été difficile à accepter car les joueuses se sont battues toute la saison presque au-delà de leurs possibilités. Mais ce sont des filles intelligentes qui ont compris notre décision car continuer de la sorte c'était non seulement mettre le club en péril mais peut-être le faire disparaitre aussi de la carte. Il y des clubs dans la saison qui mettent la clé sous la porte, on ne veut pas en arriver là !
Sportivement, vous redémarreriez en quelle division ?
Alors ça, nous ne l'avons pas encore déterminé. Nationale 2 ou 3, en fait on a la possibilité de choisir et même au sein du comité directeur, il n'y a pas d'idées préconçues. C'est une décision que l'on prendra en concertation générale, mais si on repart en Nationale 2, l'accession ne sera pas d'actualité.
Quand le saura-t-on ?
Dans un mois et demi au plus tard, l'idée est de présenter un projet sportif aux filles et de repartir avec un groupe de base mais intégrer les joueuses du club qui est l'essence de notre association.
Il y aura donc forcément des départs ?
Oui, un ou deux. Elodie Bertal est une joueuse qui a un niveau largement supérieur à la N1 et qui est très courtisée. Lauraine Tony est aussi très demandée. Les autres filles sont installées dans la région, on espère pouvoir leur présenter quelque chose. Certaines sont là depuis quatre ans et montrent un attachement au club, on espère les conserver.
Avec le même entraîneur ?
C'est en discussion aussi...
Concernant la saison calamiteuse de l'équipe réserve en Nationale 3 (*), n'avez-vous pas eu les yeux plus gros que le ventre ?
Non, même si on savait que ça allait être extrêmement difficile. On a peut-être surévalué certaines de nos filles et disons qu'on ne passe pas d'un niveau cadette à senior sans difficultés. On l'avait peut-être occulté. Le niveau N3 a également augmenté et je pense qu'avec une joueuse supplémentaire confirmée, nous aurions pu faire une saison honorable. Avec la spirale des défaites ce fut compliqué de garder la motivation.
Pour revenir à la rétrogradation de l'équipe fanion, est-elle obligatoire pour la survie du club ?
Indiscutablement ! Il faut savoir que nous à Roquebrune on a la volonté d'être un véritable club avec une vitrine qu'est l'équipe première mais aussi huit équipes de jeunes et une école de basket. Notre volonté est d'essayer d'amener ces jeunes au sein de l'équipe fanion, on y est parvenu l'année du titre avec quatre joueuses issues de la formation du club. Là, en Nationale 1 c'est impossible à ce jour. Tout miser sur l'équipe première n'est pas conforme avec la mentalité de RCM Basket, on est fier d'avoir des cadettes ligue et une multitude d'équipes de jeunes filles.
La seule solution, c'est donc un mécène pour évoluer en Nationale 1 ?
Si vous m'en trouvez un qui injecte 50 ou 100 000 euros dans le club, il peut prendre ma place...
Propos recueillis par L.BOXITT
dimanche 22 mars 2015
Roquebrune assure son maintien sportif face au SMUC (83/53)
Les dés sont jetés en poule A de NF1 : Roquebrune,
large vainqueur du SMUC, a assuré son maintien. Sainte Savine, battu à
Montbrison, ne pourra plus rejoindre l’équipe d’Olivier et va maintenant
tenter de se maintenir aux dépens de Culoz.
Les Roquebrunoises nourrissaient quelques craintes avant
d’affronter les Phocéennes qui les avaient battues à l’aller et jouaient sans
pression puisque leur sort est scellé depuis longtemps.
Elles ont su faire en sorte de les dissiper très rapidement.
Le cinq aligné d’entrée avec trois « grandes » (Elodie B., Marylène
et Lauraine), le chef d’orchestre Barbara et la joueuse d’expérience qu’est
Elodie D. prouvait qu’Olivier prenait l’adversaire très au sérieux.
Le suspense n’allait en fait durer que… deux minutes et une
dernière égalité à 4. Elodie B. en puissance, Barbara en finesse, vista… et
adresse de loin, ne tardaient pas à faire le break, 10/6, 17/8 (5ème)
à la suite d’un superbe panier en bras roulé de Marylène. Roquebrune était à
100% de réussite au tir ! Les quelques soubresauts phocéens étaient
annihilés par Elodie B. torturant la défense adverse et par une Lauraine mode Albator,
le corsaire de l’espace.
Roquebrune bouclait ce premier QT sur un panier bonifié
d’Elodie D. qui s’illustrait dans un autre registre, celui de
« passeuse », le plus souvent pour son homonyme. A 29/12, le match
n’était pas vraiment plié… mais pas loin !
De fait, Roquebrune ne relâchait pas sa pression, Elodie B. continuait
son festival (14 points !), Barbara était partout et le score enflait en
dépit de quelques réactions adverses orchestrées par Valdeavero et la grande
Regani. A 41/19, Olivier pouvait se payer le luxe de sortir Barbara et de faire
rentrée une Marine F. épaule gauche bien strappée. Pas grand-chose n’était marqué durant trois
minutes avec une défense roquebrunoise faisant merveille. A l’approche de la
mi-temps, Elodie B. faisait à nouveau parler la poudre avec toujours l’aimable concours
de l’autre Elodie et Roquebrune virait en tête à la pause 50/21. Avec une
équipe roquebrunoise dans un tel état d’esprit, il était impensable de voir les
Marseillaises réussir un renversement de situation.
De fait, la deuxième mi-temps n’allait pas changer
grand-chose. L’écart était stabilisé autour des 30 points avec d’un côté une
Barbara démoniaque et une Bertal « terminator » et de l’autre
Valdeavero tentant de ranimer la flamme marseillaise.
Olivier pouvait tranquillement faire largement tourner,
s’offrant même le luxe de mettre sur le terrain ensemble les deux sœurs
Charlotte et Marion Loaso. Celles-ci ont su s’intégrer dans le collectif mais
n’ont malheureusement pu inscrire de points. Ce sera pour la prochaine
fois !
Roquebrune bat SMUC 83/53 (29/12, 21/9, 17/17, 16/15)
Elodie B. 35 (évaluation 41), Barbara 22 (éval. 33),
Lauraine 14, Marylène 8, Elodie D. 3, Marine C., Marine F. Charlotte, Marion
SMUC. Valdeavero 20, Regani 14, Catani 6, Nemmouchi 6,
Beynier 5, Luciani 2, Matajova, Maaden. Entraîneur Bousgarbies
mardi 10 mars 2015
Hommage à Florence, Alexis et Camille
Il est un peu plus de 7 heures et à travers les « mailles »
du rideau roulant qui n’est jamais totalement baissé on aperçoit les premières
lueurs du soleil encore caché à l’horizon se réflétant sur la mer.
On monte le rideau et un ciel pur d’azur apparaît, prémices
d’une nouvelle très belle journée.
On allume alors la radio et la nouvelle vous frappe de plein
fouet. Florence Arthaud, Camille Muffat, Alexis Vatine sont morts dans un
terrible accident. Trois êtres humains s’en sont allés, trois grands sportifs
nous ont quittés à jamais.
Vu mon âge, c’est Florence Arthaud qui m’a le plus longtemps
accompagné, un nom qui revenait régulièrement à la une de l’actualité au gré
des grandes épreuves de voile. Elle avait sans doute eu mille occasions de
mourir, minuscule silhouette au milieu des plus grands océans dont elle avait
toujours su dompter les colères.
Comme tout le monde j’avais suivi les parcours d’Alexis
Vatine aux Jeux Olympiques avec ces dénouements qui avaient fait tant couler d’encre
et remis au premier plan l’influence décisive que peut avoir un arbitre (ou
deux !) sur le dénouement d’une compétition sportive.
Comme tout le monde j’avais été « Camille » voici
trois ans lorsque qu’elle était montée au firmament de son sport un jour à
Londres.
Et puis Camille était Niçoise et moi qui ne suis plus très
jeune (doux euphémisme !), j’ai été fier qu’elle représente si bien la
jeunesse de notre Côte d’Azur que l’on dit vouée à la vieillesse.
Le sport français est en deuil et dans notre région nous
sommes plus particulièrement en deuil de cette belle jeune femme qui aurait eu
toute sa place dans le basket féminin dont notre club s’efforce depuis tant de décennies
de défendre les valeurs.
Nous penserons fortement samedi à Florence, à Alexis, à
Camille.
L.P.
lundi 12 janvier 2015
Elodie Bertal (déjà) dans l'histoire de RCM Basket !
Deux mois. Deux petits mois entre
le 15 novembre (jour de ses débuts à Marseille) et le 10 janvier (le match
contre Le Creusot). C’est le temps qu’il aura fallu à Elodie Bertal pour entrer
de plain-pied dans la grande histoire de RCM Basket ! Du jamais vu.
Samedi soir dernier, Elodie a
offert une véritable démonstration au public du gymnase Valgelata avec une
évaluation de 48 qui pulvérise un record vieux de huit ans établi par Jezabel
Richard lors de la saison 2005/06 avec 43.
Sa ligne de stats est tout
bonnement exceptionnelle : 35 points, 81% à 2 points (13/16), 75% aux
lancers francs (6/8), 50% à 3 points (1/2), 14 rebonds, 2 passes décisives, 8
fautes provoquées, 3 contres, 2 ballons gagnés. Elodie ne s’est pas contentée d’être
une « machine à marquer ». Elle a été présente dans tous les
compartiments du jeu, en attaque comme en défense. D’où cette évaluation hors
norme mais qui n’est finalement pas surprenante quand on connaît le background
d’une telle joueuse encore élue MVP du Final Four de Ligue A professionnelle au
mois de juin dernier.
Il faut noter qu’Elodie s’était
positionnée dans le top 5 des évaluations dès son troisième match avec
Roquebrune. Au cinquième elle a explosé le record. Et rien ne dit qu’elle ne
sera pas capable de l'améliorer dans les prochaines semaines…
Classement des évaluations Intérieures.
1. Elodie BERTAL (saison
2014/15) 48
2. Jezabel RICHARD (saison 2005/06) 43
3. Pauline MACHU (2013/14) 42
4. Jezabel RICHARD (2004/05) 41
5. Elodie BERTAL (saison 2014/15) 38
Agnès VERNHES (2005/06) 38
7. Marylène GUERRA (saison 2012/13) 35
8. Adriana OPRALOVA (2010/11), Agnès VERNHES(2005/06) 34
10. Jezabel RICHARD (2006/07), Agnès VERNHES (2005/06) 33
Viennent ensuite :
Marylène GUERRA (2014/15 et 2013/14),
Adriana OPRALOVA (2010/11)
Agnès VERNHES (2005/06), Jezabel RICHARD (2006/07) 32
Agnès VERNHES (2005/06), Jezabel RICHARD (2006/07) 32
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