dimanche 22 mars 2015

Roquebrune assure son maintien sportif face au SMUC (83/53)

Les dés sont jetés en poule A de NF1 : Roquebrune, large vainqueur du SMUC, a assuré son maintien. Sainte Savine, battu à Montbrison, ne pourra plus rejoindre l’équipe d’Olivier et va maintenant tenter de se maintenir aux dépens de Culoz.
Les Roquebrunoises nourrissaient quelques craintes avant d’affronter les Phocéennes qui les avaient battues à l’aller et jouaient sans pression puisque leur sort est scellé depuis longtemps.
Elles ont su faire en sorte de les dissiper très rapidement. Le cinq aligné d’entrée avec trois « grandes » (Elodie B., Marylène et Lauraine), le chef d’orchestre Barbara et la joueuse d’expérience qu’est Elodie D. prouvait qu’Olivier prenait l’adversaire très au sérieux.
Le suspense n’allait en fait durer que… deux minutes et une dernière égalité à 4. Elodie B. en puissance, Barbara en finesse, vista… et adresse de loin, ne tardaient pas à faire le break, 10/6, 17/8 (5ème) à la suite d’un superbe panier en bras roulé de Marylène. Roquebrune était à 100% de réussite au tir ! Les quelques soubresauts phocéens étaient annihilés par Elodie B. torturant la défense adverse et par une Lauraine mode Albator, le corsaire de l’espace.
Roquebrune bouclait ce premier QT sur un panier bonifié d’Elodie D. qui s’illustrait dans un autre registre, celui de « passeuse », le plus souvent pour son homonyme. A 29/12, le match n’était pas vraiment plié… mais pas loin !
De fait, Roquebrune ne relâchait pas sa pression, Elodie B. continuait son festival (14 points !), Barbara était partout et le score enflait en dépit de quelques réactions adverses orchestrées par Valdeavero et la grande Regani. A 41/19, Olivier pouvait se payer le luxe de sortir Barbara et de faire rentrée une Marine F. épaule gauche bien strappée.  Pas grand-chose n’était marqué durant trois minutes avec une défense roquebrunoise faisant merveille. A l’approche de la mi-temps, Elodie B. faisait à nouveau parler la poudre avec toujours l’aimable concours de l’autre Elodie et Roquebrune virait en tête à la pause 50/21. Avec une équipe roquebrunoise dans un tel état d’esprit, il était impensable de voir les Marseillaises réussir un renversement de situation.
De fait, la deuxième mi-temps n’allait pas changer grand-chose. L’écart était stabilisé autour des 30 points avec d’un côté une Barbara démoniaque et une Bertal « terminator » et de l’autre Valdeavero tentant de ranimer la flamme marseillaise.
Olivier pouvait tranquillement faire largement tourner, s’offrant même le luxe de mettre sur le terrain ensemble les deux sœurs Charlotte et Marion Loaso. Celles-ci ont su s’intégrer dans le collectif mais n’ont malheureusement pu inscrire de points. Ce sera pour la prochaine fois !

Roquebrune bat SMUC 83/53 (29/12, 21/9, 17/17, 16/15)

Elodie B. 35 (évaluation 41), Barbara 22 (éval. 33), Lauraine 14, Marylène 8, Elodie D. 3, Marine C., Marine F. Charlotte, Marion

SMUC. Valdeavero 20, Regani 14, Catani 6, Nemmouchi 6, Beynier 5, Luciani 2, Matajova, Maaden. Entraîneur Bousgarbies


mardi 10 mars 2015

Hommage à Florence, Alexis et Camille

Il est un peu plus de 7 heures et à travers les « mailles » du rideau roulant qui n’est jamais totalement baissé on aperçoit les premières lueurs du soleil encore caché à l’horizon se réflétant sur la mer.
On monte le rideau et un ciel pur d’azur apparaît, prémices d’une nouvelle très belle journée.
On allume alors la radio et la nouvelle vous frappe de plein fouet. Florence Arthaud, Camille Muffat, Alexis Vatine sont morts dans un terrible accident. Trois êtres humains s’en sont allés, trois grands sportifs nous ont quittés à jamais.
Vu mon âge, c’est Florence Arthaud qui m’a le plus longtemps accompagné, un nom qui revenait régulièrement à la une de l’actualité au gré des grandes épreuves de voile. Elle avait sans doute eu mille occasions de mourir, minuscule silhouette au milieu des plus grands océans dont elle avait toujours su dompter les colères.
Comme tout le monde j’avais suivi les parcours d’Alexis Vatine aux Jeux Olympiques avec ces dénouements qui avaient fait tant couler d’encre et remis au premier plan l’influence décisive que peut avoir un arbitre (ou deux !) sur le dénouement d’une compétition sportive.
Comme tout le monde j’avais été « Camille » voici trois ans lorsque qu’elle était montée au firmament de son sport un jour à Londres.
Et puis Camille était Niçoise et moi qui ne suis plus très jeune (doux euphémisme !), j’ai été fier qu’elle représente si bien la jeunesse de notre Côte d’Azur que l’on dit vouée à la vieillesse.
Le sport français est en deuil et dans notre région nous sommes plus particulièrement en deuil de cette belle jeune femme qui aurait eu toute sa place dans le basket féminin dont notre club s’efforce depuis tant de décennies de défendre les valeurs.
Nous penserons fortement samedi à Florence, à Alexis, à Camille.

L.P.