jeudi 29 octobre 2015

Un (très) court… mais (très) périlleux déplacement au Monaco BA

Nos basketteuses vont effectuer ce samedi leur plus court déplacement de la saison et probablement de tous les temps en compétition officielle nationale. Moins de dix kilomètres, en effet, séparent les gymnases Valgelata de Roquebrune et de l’Annonciade à Monaco, le fief du Monaco Basket Association.
Créé il y a moins de dix ans, le club du président Eric Ellena a avalé les obstacles à une allure qui n’a de comparable que celle de… Roquebrune il y a quarante ans. Pour l’instant le MBA est un cran au dessous de ce qu’avaient réalisé les fameuses « demoiselles de Roquebrune » en accédant à la NF1 qui était alors le plus haut niveau national. Pour l’instant. Car les dirigeants monégasques ne cachent pas leurs ambitions et, au fil des saisons, ils se sont donné les moyens de les atteindre.
Au demeurant, si le MBA n’apparaît, après les 4 premières journées, qu’à la 7ème place, il est en fait 3ème ex-aequo, dans le sillage des deux leaders invaincus, Caluire et le SMUC. Et les deux points de retard n’ont rien de rédhibitoire. Ils sont simplement le reflet d’une équipe encore à la recherche de son équilibre mais qui montera certainement en puissance au fil des semaines.
Le bilan monégasque est équilibré avec deux victoires face à Toulouse à domicile et surtout à Annemasse - un autre sérieux prétendant à la montée -  et deux défaites, l’une à domicile face au SMUC (le grand favori de la poule) l’autre plus surprenante à Montpellier… d’un point. En fait, les Monégasques sont tombées sur une équipe Espoirs au grand complet. On sait que  ce n’est pas toujours le cas, les Espoirs ne cessant, depuis des années, de fausser le championnat. Mais c’est une autre histoire.
En tout cas, les joueuses d’Olga Tarasenko vont aborder ce match contre Roquebrune avec la ferme volonté de ne pas commettre un faux pas qui, pour le coup, aurait des conséquences importantes sur l’avenir du club dans ce championnat.
En face, il ne faut pas se cacher que le ciel roquebrunois est actuellement assez sombre avec une seule victoire en quatre matches. Le début de saison est difficile (doux euphémisme) avec une virtuelle 11ème place (sur 12) dans la mesure où l’AS Monaco compte un match de retard.
Fort heureusement les écarts restent faibles et Roquebrune n’est jamais qu’à un point… de la 3ème place. Si l’on excepte Caluire et le SMUC qui accomplissent un sans faute, on a le sentiment que tout le monde peut battre tout le monde. Il suffit de deux défaites consécutives pour rejeter un club en bas de tableau, deux victoires consécutives le projetant vers le haut. Il n’y a donc pas lieu de trop s’alarmer. Pour l’instant…
Par contre, Babette a une mission précise : trouver le moyen d’éviter ces pertes de concentration qui ont coûté cher lors des trois défaites. 
Face à l’AS Monaco, lors du dernier match, il ne faut pas chercher ailleurs qu’au deuxième quart temps les raisons de la défaite : un 4/17 dont l’équipe ne s’est pas remise avec une incapacité de marquer durant 8 minutes. C’est d’autant plus rageant que Roquebrune a gagné les trois autres quart-temps mais sur des écarts trop faibles pour totalement effacer le handicap concédé entre la 10ème et la 20ème minute.
Le staff roquebrunois est bien conscient que le déplacement de demain au MBA ressemblera fort à une « mission impossible » face à une équipe désireuse de repartir de l’avant.
Mais on sait bien qu’un match n’est jamais joué d’avance. Barbara et ses partenaires sont donc bien décidées à jouer à fond les petites chances qu’on peut légitimement leur accorder. Et si, malheureusement, leurs efforts ne sont pas récompensés, ce match doit à tout le moins servir de préparation à un autre grand choc programmé le samedi suivant avec la venue de Saint Laurent au gymnase Valgelata.

Notons  enfin que le match a été programmé à 17 heures et que le soir à partir de 20H30 au gymnase Valgelata, l’équipe 2 recevra Cagnes sur  Mer en championnat Pré-Nationale. 

dimanche 18 octobre 2015

Roquebrune s'incline face à l'AS Monaco 56/58

 Le premier des quatre super-derbies entre Roquebrune et les deux équipes de Monaco a tourné à l’avantage des Asémistes d’Olivier Tuso victorieuses au gymnase Valgelata. L’écart de deux points (56/58) reflète l’intensité d’une rencontre au cours de laquelle les Roquebrunoises ont malheureusement été dans la position du lièvre courant désespérément après la tortue.
Et pourtant tout avait si bien commencé ! Au bout de deux minutes, Roquebrune menait 8/0 sur des paniers de Melissa – déjà au top -, Assitan, Sarah et Heidi. Bref, cela partait dans tous les sens.
Melissa a tout tenté. En vain.
Un temps mort permettait à Tuso de remettre son équipe dans le bon chemin. De fait, les visiteuses ne tardaient pas à égaliser sur un 8/0. Les égalités se succédaient jusqu’à 12 avant que Melissa ne donne un avantage 14/12 au terme du premier quart-temps.
Dès la reprise, Monaco haussait le ton et passait devant pour la première fois, prenant un avantage psychologique indubitable. Face à des Roquebrunoises brutalement frappées d’impuissance, Monaco, comme à la parade, se détachait inexorablement avec un surréaliste 15/0 ! Roquebrune allait ainsi mettre près de 8 minutes à enfin marquer sur une action individuelle de Barbara… panier qui ne changeait d’ailleurs rien à la physionomie d’un match désormais totalement maîtrisé par les Asémistes qui atteignaient la pause sur un avantage de 29/18, ce qui revient à dire que Roquebrune n’avait marqué que 4 points durant ces dix minutes.
L’écart n’allait plus guère être modifié durant les quinze minutes suivantes. Sarah démoniaque et Assitan avaient beau tenter de redonner du souffle, Monaco répondait du tac au tac le plus souvent par l’intermédiaire de l’Américaine Evans qui faisait à peu près tout ce qu’elle voulait. Le quart-temps s’achevait sur un écart de 10 points (38/48) avec un panier d’une certaine Pauline dont le panache blond évoquait bien des souvenirs aux supporteurs roquebrunois…
Ceux-ci reprenaient un peu espoir lorsque Barbara signait deux lancers pour ramener l’écart à 8 points. Melissa superbe prenait le relais mais la réplique asémiste était cinglante et de panier en lancer franc, l’écart était stabilisé aux alentours des 8 points, 45/53 (35ème).
Assitan donnait une nouvelle fois le signal de la révolte en provoquant de nombreuses fautes adverses. Hélas, le lancer franc n’a jamais été sa tasse de thé… Mais il suffisait qu'elle en convertisse enfin deux consécutifs pour relancer son équipe. Brusquement Roquebrune retrouvait son équilibre défensif, Melissa récupérait un rebond offensif pour faire tomber l’écart à 5 points, 51/56 (37ème). Allait-on assister au miracle ?
Le problème, c’est que Roquebrune perdait Barbara sur une cinquième faute jugée anti-sportive qui donnait deux lancers (réussis par Evans) et possession à Monaco. Une fois encore tout était à refaire.
Les joueuses de Babette s’attelaient à cette mission impossible, Melissa réussissait un doublé alors que Pauline quittait à son tour le terrain pour 5 fautes. 56/57 à une grosse minute de la fin, le renversement de situation était possible. Hélas, Roquebrune gâchait une munition importante, Monaco récupérait et faisait tourner le ballon jusqu’à une faute indispensable mais trop tardive à 4 secondes du terme. De fait Mahouchiza clôturait la marque sur un lancer, une ultime attaque roquebrunoise étant stoppée par le buzzer. Monaco s’imposait 58/56. Le meilleur avait gagné même si les joueuses roquebrunoises ont tout donné pour inverser la tendance. Elles ont d’ailleurs remporté 3 quart-temps sur 4. Mais on ne peut gagner un tel match avec un consternant 0/15 à 3 points…

AS Monaco bat Roquebrune 58/56 (12/14, 17/4, 19/20, 10/18)

Melissa 21, Assitan 14, Sarah 8, Barbara 8, Sabine 3, Heidi 2, Marine, Lucie, Marion


Monaco. Evans 29, Bianchi 6, Cipan 6, Machu 5, Peron 5, Cyprien 3, Dubois 2, Mahouchiza 2, E. Lecocq, E. Prevot-D’Arville

vendredi 16 octobre 2015

Un « super-derby » contre l’AS Monaco

Si un match contre une équipe niçoise est qualifié de « derby », un match contre une équipe de Monaco peut revendiquer l’appellation « super-derby ». A vol d’oiseau, quelques kilomètres seulement séparent le gymnase Valgelata du stade Louis II, fief de l’AS Monaco. Et encore moins le gymnase de l’Annonciade où évolue le Monaco BA .
Hasards du calendrier, Roquebrune va successivement affronter les deux équipes de la Principauté. Ce samedi, l’équipe de Babette Aranda accueille l’AS Monaco et, le 31 octobre, se rendra chez le Monaco BA. Des rencontres qui vont cristalliser l’attention des amateurs de basket de l’Est du département…  avant l’explosif choc des deux équipes monégasques début décembre !
Le Président de l’AS Monaco Arnaud Giusti n’a pas hésité à afficher clairement ses ambitions. Elles sont d’ailleurs presque nécessaires dans le contexte de l’émergence d’un rival au sein même de la Principauté, le Monaco BA d’Eric Ellena. Celui-ci a fait une irruption remarquable dans le paysage du basket azuréen avec une ascension exceptionnelle au rythme quasiment d’une montée par saison depuis le championnat départemental. Paradoxe : cette ascension a été réalisée pour la plus grande partie sous la conduite de Babette Aranda aujourd’hui revenue dans son club de cœur, RCM Basket, dont elle fut une icône voici quelques années en tant que joueuse emblématique.
Dans le sillage de la section masculine, les basketteuses de l’AS Monaco veulent aujourd’hui s’affirmer au plus haut niveau. Le projet du président Giusti a séduit l’ancien coach roquebrunois Olivier Tuso désireux de relever un nouveau challenge après une belle saison de NF1 conclue par un maintien sportif (mais refusé par les dirigeants pour des raisons financières). Tuso a ainsi succédé à Cyril Lecocq qui avait pris la tête de l’équipe asémiste après avoir quitté Roquebrune !
Le choc de ce soir au gymnase Valgelata s’annonce particulièrement indécis entre deux équipes manifestement à la recherche de leur équilibre.
Les joueuses d’Olivier Tuso ont perdu à domicile lors de la première journée mais en donnant beaucoup de fil à retordre à Annemasse que l’on présente comme l’un des grands favoris de la poule. Elles se sont ensuite inclinées à Toulouse, une contre-performance liée à un manque de cohésion dans un groupe dont certaines recrues – et notamment une intérieure américaine de grande qualité – sont arrivées tardivement. De ce point de vue, le report du troisième match samedi dernier a certainement compliqué la tâche du coach monégasque mais il ne fait aucun doute que l’AS Monaco va monter en puissance au fil des rencontres…
En face, les Roquebrunoises sont, elles aussi, à la recherche d’un équilibre. Babette Aranda doit tout reconstruire en s’appuyant sur les « rescapées » de la saison dernières, Barbara Cousin, Sarah Bohy et Marine Foiret. Cette dernière n’a pas vraiment un statut de titulaire mais elle est précieuse et c’est bien souvent lorsqu’elle est sur le terrain que l’équipe réussit ses meilleures séquences.
En fait, aussi bien à Saint Jean de Muzols qu’à Caluire samedi dernier, les joueuses ont craqué dans les dernières minutes. Peut-être un problème de physique, peut-être aussi un problème de mental comme si l’équipe n’avait pas les ressources suffisantes pour faire front quand l’adversaire fait souffler la tempête.
La tache de Babette Aranda cette semaine s’est trouvée compliquée par les aléas de la santé. Tour à tour Assitan, Foiret et Cousin ont été malades. L’entraînement du lundi a même été annulé. Pas la meilleure situation pour une équipe qui a au contraire besoin de beaucoup travailler pour hisser son niveau de jeu.
En contrepartie, Charlotte Loaso a pu reprendre et le coach roquebrunois comptera ce soir pour la première fois de la saison sur Lucie Gallo. L’intérieure slovaque – qui a fait autrefois les beaux jours du club sous le nom d’Opralova – apportera ses centimètres (195 !) et son expérience à un groupe rajeuni qui en a bien besoin. Sa présence devrait être un « plus » aussi pour Melissa Rondinelli tandis qu’une autre grande figure du club, Heidi Lecocq, sera là pour prêter main forte aussi bien dans la raquette que sur une aile.
Mais, au-delà de toutes les supputations strictement sportives, ce match se jouera d’abord « dans les têtes ». La pression sera sur Roquebrune qui reçoit et doit donc « théoriquement » gagner.
De leur côté, les Monégasques auront le double avantage de n’avoir rien à perdre… tandis que leur entraîneur qui connaît évidemment très bien les joueuses adverses saura trouver le meilleur moyen de les contrarier au maximum !Bref, tout peut arriver et l’impact psychologique des premières minutes pourrait être décisif.


dimanche 11 octobre 2015

Roquebrune craque à Caluire (57/75)

Contrairement à ce qu’indique le score (75/57), les basketteuses roquebrunoises n’ont pas été surclassées à Caluire. Plus exactement, elles l’ont été dans le dernier quart-temps après avoir donné beaucoup de fil à retordre à leurs adversaires lyonnaises.
Celles-ci entamèrent la rencontre « pied au plancher » face à des Roquebrunoises apathiques. En trois minutes, le break était fait, 8/0 ! Face à la meilleure défense du groupe, les joueuses de Babette étaient frappées d’impuissance, enfermées dans un jeu stéréotypé. Et comme en plus elles avaient laissé l’adresse aux vestiaires, l’écart était logique. Melissa ouvrait enfin le compteur sur un lancer mais Caluire scorait sur un contre, 10/3 (7ème).
L’entrée d’Heidi et un gros coup de colère de Babette lors d’un temps mort provoquaient – enfin – la réaction espérée. Melissa et Heidi marquaient, la défense commençait à trouver ses marques et, tout doucement, Roquebrune revenait, 9/13 au terme du premier quart-temps. C’était presque inespéré au vu de l’ensemble de ces 10 premières minutes !
Caluire se rebiffait à l’entame du deuxième quart-temps, 17/10 (13ème). Un slalom géant gagnant d’Assitan remettait Roquebrune sur de bons rails, Sarah débordait et ponctuait 17/14. Heidi répondait à Caluire et Melissa qui venait de rentrer projetait son équipe en tête 19/18 (17ème) pour la première fois du match. Mieux, après un panier bonifié lyonnais, Sarah réglait elle aussi la mire de loin. Les Lyonnaises réagissaient 24/21 mais c’était sans compter avec Melissa qui, sur deux lancers francs, remettait Roquebrune devant  27/26 et Barbara, au buzzer, donnait même trois points d’avance à la pause, 29/26.
En début de deuxième mi-temps le jeu s’équilibrait, Barbara, Heidi et Sarah répondant aux coups de boutoir adverses. Les deux équipes prenaient le score tour à tour, 35/32 pour Caluire (24ème), 36/35 pour Roquebrune (26ème) sur un panier d’Heidi bien servi par Sarah. Après une égalité à 40, Sarah ajustait de loin (28ème). De quoi provoquer une vive réaction lyonnaise avec deux paniers bonifiés consécutifs réussis dans les derniers instants pour donner un avantage de 4 points (48/44) à Caluire à l’entame du dernier quart-temps.
Même si l’arbitrage prêtait parfois à discussion, Roquebrune tenait bien la route avec notamment un panier bonifié de Barbara ramenant son équipe à un point. Brutalement, toutefois, l’équipe se désunissait, commettant des erreurs et perdant plusieurs ballons. Cette période de flottement était aussitôt mise à profit par les Lyonnaises qui commençaient à creuser l’écart, 54/48 (33ème), 58/50 (35ème). L’espoir d’un renversement de situation s’envolait définitivement avec la sortie pour 5 fautes de Barbara. Roquebrune craquait mentalement et l’équipe de Caluire, libérée, réussissait dès lors à peu près tout ce qu’elle entreprenait. 65/50 (36ème), la punition devenait lourde. Une magnifique Jana allait être en quelque sorte la « guest star » de la fin de match avec, en cinq minutes de présence sur le terrain, 7 points (1 panier bonifié et 4 lancers), 4 fautes provoquées… et 3 commises !
Mais évidemment ce "one woman show" ne changeait rien à l’affaire et Caluire bouclait le match 75/57. Dur, dur, au regard de la physionomie d’ensemble de la rencontre.
L’analyse des stats est impitoyable: une évaluation globale de 28, l’un des pires « scores » de ces dix dernières années. En clair, le collectif est à reconstruire… et le temps presse car, samedi, débarque au gymnase Valgelata une ambitieuse équipe de l’AS Monaco tandis qu’il faudra aller, la semaine suivante, affronter le Monaco BA. Deux « super-derbies » qui peuvent marquer, soit la résurrection, soit l’écroulement de l’équipe.

Caluire bat Roquebrune 75/57 (13/9, 13/20, 22/15, 27/13)

Melissa 16, Sarah 10, Barbara 9, Heidi 8, Jana 7, Assitan 4, Sabine 3, Marine, Marion.
Charlotte, blessée à l’entraînement, n’a pas fait le déplacement.


jeudi 8 octobre 2015

Roquebrune chez le leader Caluire

C’est un déplacement à très hauts risques que vont effectuer demain les basketteuses roquebrunoises. Elles se rendent en effet à Caluire qui, après deux journées de compétition, apparaît tout simplement en tête du classement !
Les joueuses rhodaniennes confirment en fait une exceptionnelle saison 2014-15 qui leur a permis de rejoindre la NF2 en dominant de la tête et des épaules la quasi-totalité de leurs adversaires, tant en phase régulière que lors des Play-Off.
Les deux équipes Espoirs de Toulouse et de Montpellier n’ont pas pesé lourd face à une équipe en pleine confiance emmenée par une excellente meneuse Juliette Camuset auteur de 32 points au total. Autant dire que le face à face direct avec Barbara Cousin sera l’une des clefs de la rencontre.
Mais la grande force de cette équipe réside sans aucun doute dans ses qualités défensives, seulement 77 points encaissés en deux matches. Et comme ce n’est pas mal non plus en attaque (122 points) il n’est pas étonnant de retrouver les joueuses de Lucie Degorre en pole position à égalité toutefois avec le SMUC et une étonnante formation de Saint Jean de Muzols qui a confirmé son succès initial sur Roquebrune en allant s’imposer à Saint Chamond.
Les Roquebrunoises, quant à elles, doivent se contenter d’une modeste 9ème place dans le classement officiel établi sur des critères très obscurs. Elles sont dernières d’un groupe de 6 clubs mais, en fait,  seuls Monaco BA et Annemasse ont un quotient de points positif alors que celui de Roquebrune est à 0 (107 points marqués et encaissés) et ceux des trois autres clubs (Saint Chamond, Toulouse, Montpellier) est négatif.
Après la déconvenue de Saint Jean de Muzols, les joueuses de Babette Aranda ont bien redressé la tête samedi dernier face aux Espoirs du Cavigal qui leur ont parfois donné du fil à retordre mais qui ont été logiquement dominées.
Ce match à Caluire aura valeur de test face à un adversaire que l’on peut logiquement considérer comme l’un des favoris de la compétition. Il faut seulement espérer que les petites blessures subies samedi dernier (Sarah et Barbara notamment) ne laissent pas de graves séquelles car Roquebrune aura besoin de tous ses atouts pour espérer réussir une grande performance.


dimanche 4 octobre 2015

Melissa et Barbara "assomment" le Cavigal (58/50)

S’il est vrai qu’une équipe s’articule autour de l’axe meneuse-intérieure, alors les Roquebrunoises  ont rendu une copie (presque) parfaite samedi soir face au Cavigal de Nice (Espoirs). A elles deux, Barbara et Melissa ont inscrit 36 points avec des évaluations respectives de 25 et 26 !
Les joueuses de Babette Aranda craignaient cette équipe niçoise… comme elles craindront les deux autres équipes espoirs de la poule (Toulouse et Montpellier) dont la fougue et le talent individuel brouillent très souvent les cartes d’un jeu bien léché.
Au demeurant, les 22 premiers points niçois ont été inscrits par 8 joueuses différentes, preuve que le danger était partout !
Le coach niçois Alexandre Michailoff présentait un groupe très athlétique face auquel même Melissa paraissait petite. Et si cette même Melissa ouvrait le score dès la 20ème seconde, les Niçoises répliquaient immédiatement, 4/4 après une minute et demie. Après cette chaude entrée en matière, les choses se calmaient un peu et la surprise était de voir les Roquebrunoises capter de nombreux rebonds offensifs malheureusement inutilisés. Comme l’adresse n’était pas non plus au rendez-vous dans le camp adverse, on se retrouvait à 6/5 en faveur du Cavigal après 5 minutes. Les Niçoises faisaient même un mini-break un 12/7. Heureusement Sarah réglait la mire de loin et relançait son équipe. Celle-ci récupérait deux ballons en défense et Melissa finissait par égaliser à 12 sur un lancer franc (8ème). Heidi tout juste entrée en jeu trouvait le chemin du panier pour permettre à Roquebrune de boucler le premier quart-temps 15/14.
Dès la reprise, Melissa  déjà très en vue passait la vitesse supérieure. En cinq minutes elle inscrivait dix points consécutifs dont une action magistrale sur laquelle elle interceptait le ballon en défense et se trouvait à la conclusion quelques secondes plus tard. Il fallait bien cela pour tenir en respect des Niçoises ardentes qui ne lâchaient rien et restaient en embuscade. Roquebrune menait 23/19 mais un panier bonifié remettait le Cavigal à un point. Après la flamboyance, venait la souffrance pour des Roquebrunoises qui perdaient plusieurs ballons chèrement gagnés sur des passes « hasardeuses ». Heureusement Melissa était toujours là, 25/22 (18ème) et Barbara mettait son grain de sel, soit en marquant elle-même, soit en délivrant des passes décisives pour Sarah… ou Melissa. Du coup, Roquebrune atteignait la pause avec un avantage de 9 points, 31/22.
Le plus dur commençait avec ce fameux troisième quart-temps qui avait coûté la victoire à Saint Jean de Muzols. Sarah et Melissa permettaient à leur équipe de bien tenir le choc et même d’accroitre un peu l’avance, 37/26 (23ème). Peu à peu, cependant, les Niçoises se refaisaient la cerise et, surtout, se montraient souvent dominatrices sous les panneaux en profitant aussi d’une certaine lassitude physique des joueuses de Babette. Du coup, le score se resserrait, 37/33 puis 39/35 (28ème) malgré une belle envolée d’Assitan. Celle-ci signait un superbe panier bonifié amenant un grand bol d’air aux Roquebrunoises qui bouclaient le quart-temps 46/35 sur un énième panier de… Melissa, bien sur.
Restait à gérer le match dans le dernier quart-temps. On se doutait que les Niçoises resteraient redoutables jusqu’au bout. De fait, alors que Roquebrune avait porté son avance à 15 points, 50/35 (34ème), le Cavigal inscrivait trois paniers consécutifs pour revenir à 50/41 à un peu plus de cinq minutes de la fin. L’écart tombait même à seulement 5 points, 52/47. Le renversement de situation était possible. Eh bien non. Barbara se mettait en colère et plantait un panier bonifié de très, très loin. Roquebrune se redonnait de l’air 56/47 à deux minutes de la fin. En ces derniers instants, les deux équipes déployaient une énorme débauche d’énergie, les unes pour conserver leur avance, les autres pour revenir. Le jeu était interrompu quelques instants après que l’orage eut fait sauter les projecteurs. En définitive le jeu se poursuivait avec un éclairage restreint mais suffisant à Barbara pour inscrire deux lancers francs. Roquebrune s’imposait en définitive 58/50. Tout n’avait pas été parfait mais l’équipe est apparue en nette progression et le nouveau groupe reconstruit à l’intersaison se met doucement en place.
Un message personnel pour terminer : Melissa, il n’est pas question que ta mère et son frère repartent au Canada. On les veut dans les tribunes lors de tous les matches, comme samedi !

Roquebrune bat Cavigal Espoirs 58/50 (15/14, 16/8, 15/13, 22/15)

Melissa 22, Barbara 14, Sarah 10, Assitan 6, Heidi 4, Sabine 2, Marine F., Jana, Charlotte, Marion




vendredi 2 octobre 2015

Victoire indispensable contre le Cavigal

Dès la première journée, le championnat de NF2 a dessiné ce qui sera probablement la hiérarchie finale. Annemasse vainqueur de l’AS Monaco au stade Louis II, le SMUC vainqueur du Monaco BA en déplacement et Caluire qui a atomisé les espoirs de Toulouse (+31 !) ont déjà marqué la compétition de leur empreinte tout comme Saint Chamond victorieux à Saint Laurent et on devrait retrouver deux de ces clubs parmi les deux lauréats qui disputeront les PO pour l’accession à la NF1.
Il a manqué deux minutes aux Roquebrunoises de Babette Aranda pour figurer dans ce petit groupe, deux minutes finales au cours desquelles Saint Jean de Muzols a fait la différence au score pour s’imposer 59/47. Dommage, car l’analyse des statistiques démontre à l’évidence que les Azuréennes auraient très bien pu repartir avec un succès dans les bagages. Il y a malheureusement eu un gros gâchis au tir peut-être lié à l’énorme dépense d’énergie en défense. Les absences de Lucie Gallo et Heidi Lecocq ont aussi fortement pénalisé l’équipe qui n’avait plus qu’une seule véritable intérieure, la Canadienne Melissa Rondinelli auteur d’une excellente performance.
Il est acquis que Lucie ne sera pas là ce soir face au Cavigal de Nice et la présence d’Heidi est incertaine. C’est dire que la tache s’annonce délicate face à une équipe Espoirs qui va certainement poser de gros problèmes par sa vitesse d’exécution et les qualités individuelles de ses joueuses.
Pour Roquebrune, cependant, la victoire est quasiment indispensable. L’objectif de la saison n’est pas très élevé, le maintien. Son obtention passera forcément par un maximum de victoires à domicile. Un échec face au Cavigal ne serait pas loin d’être catastrophique car, samedi prochain, Barbara Cousin et ses partenaires auront un déplacement plus que périlleux à Caluire où, vraisemblablement, pas grand-monde ne gagnera !
Babette Aranda le sait bien et elle a tout mis en œuvre cette semaine pour améliorer encore la cohésion de son groupe et, surtout, lui permettre de retrouver l’adresse sans laquelle rien n’est possible.
Elle sait aussi que ses joueuses vont devoir relever le défi physique qui leur sera imposé par les Niçoises. Celles-ci, lors de la première journée, ont perdu de justesse face à d’autres Espoirs, celles de Montpellier figurant parmi les meilleures de France. Les 4 petits points d’écart démontrent qu’elles seront redoutables. Et même plus encore !
En lever de rideau, à partir de 17 heures, un autre derby sera à l’affiche chez les U17, Roquebrune-Monaco. Vice-championnes de Ligue la saison dernière, les Roquebrunoises désormais entraînées par Melissa Rondinelli auront des ambitions un peu moindres avec un groupe renouvelé. Elles visent une bonne place en championnat départemental du fait que le championnat de Ligue a été supprimé.
Notons encore que l’équipe Seniors 2 débutera demain en championnat de Pré-Nationale (ex Ligue) à Toulon face à… l’Eveil de Nice dans le cadre d’un Open réunissant l’ensemble des équipes disputant cette compétition.