vendredi 29 novembre 2013

Roquebrune en danger à Annemasse

Quinze jours après avoir raté un premier grand rendez-vous du championnat face au SMUC, les basketteuses roquebrunoises vont effectuer ce samedi un déplacement à haut risque à Annemasse.

Le club savoyard avait très mal entamé son championnat en s’inclinant à domicile face à Saint Laurent puis en allant s’incliner à Lyon à l’époque invincible.

Une rechute survenue face à Saint Jean de Muzols et au SMUC l’avait projeté dans la partie basse du tableau. Mais la victoire obtenue samedi dernier au gymnase Valgelata face à Monaco prouve que l’équipe a trouvé la bonne « carburation » et se pose en candidat plus que sérieux aux Play-Off, confirmant ainsi les pronostics que l’on pouvait faire avant le début de la compétition.

Car si l’on excepte le SMUC qui poursuit sa promenade de santé en tête du classement (9 matches, 9 victoires), derrière, la lutte est plus serrée que jamais avec 5 équipes fédérales (+Lyon Espoirs) groupées en un seul point : Saint Jean, Roquebrune et Saint Laurent 15, Annemasse et Monaco 14. D’une semaine sur l’autre bien des choses peuvent changer et Annemasse a une belle opportunité de rejoindre les Roquebrunoises en cas de succès.
En fait, on se retrouve dans un cas de figure inverse de celui de la saison dernière. A l’époque, Annemasse caracolait dans la partie haute du classement avec une attaque de feu tournant à 85 points de moyenne ! Roquebrune avait réalisé ce soir là un match quasiment parfait pour s’imposer 68/53 et, d’une certaine façon, on peut dire que la longue route vers le titre de champion de France a débuté avec ce succès. Au contraire, Annemasse avait subi un terrible coup d’arrêt dont il avait eu le plus grand mal à se remettre pour terminer finalement 4ème.

Cette saison, Roquebrune va se déplacer sur la pointe des pieds en Savoie avec une équipe assurément moins souveraine que celle de l’an dernier qui a indiscutablement pris un gros coup sur la tête lors de sa défaite contre le SMUC. Marylène Guerra et ses partenaires savent qu’elles n’ont pas le droit à l’erreur et vont tout mettre en œuvre pour réaliser un exploit… en sachant que la chose sera assurément très difficile. La manière dont les Savoyardes ont dominé Monaco (sous les yeux de plusieurs joueuses roquebrunoises !) en dit long sur leur montée en puissance et leurs ambitions.

 

dimanche 24 novembre 2013

Roquebrune tranquille face à Meyzieu (92/47)

46/24 en première mi-temps, 46/23 en seconde, il n’y a vraiment pas eu photo entre Roquebrune et Meyzieu. La chose était prévisible du fait que les joueuses lyonnaises occupent la dernière place du classement sans le moindre match gagné mais, justement, on pouvait craindre un certain relâchement mental  des Roquebrunoises.

Trop tard la défense, Marine a déclenché le tir!!!
De fait, Cyril ne se privait pas, au coup d’envoi, d’aligner son cinq majeur, preuve qu’il prenait quand même l’adversaire du jour très sérieux.
Et les premières minutes ne purent que le conforter dans son appréciation. Après 4 minutes Roquebrune ne menait que 6/5 face à des Lyonnaises ardentes sur le ballon et qui jouaient sans le moindre complexe.

En bonne capitaine, Marylène prenait alors résolument les choses en mains et trouvait en Sarah une précieuse auxiliaire qui, en quelques instants, signait 7 points. Grâce à un 10/0 Roquebrune faisait le beak (16/5, 7ème). Dès lors Cyril pouvait commencer à faire largement tourner puisque tour à tour Amandine, Marine, Heidi et Elena étaient conviées à la fête. Roquebrune s’envolait 23/7 avant un panier bonifié de Meyzieu au buzzer pour donc un 23/10 au terme du premier quart-temps.
Dès la reprise Veronika ajoutait deux paniers avant que Marine n’ajustât son premier panier bonifié. On avait (presque) failli attendre !

30/12 après seulement 12 minutes, le match était évidemment plié quelle que soit la bonne volonté des Lyonnaises qui, le plus souvent, s’en remettaient à une assez bonne adresse à mi-distance pour stopper l’hémorragie. L’écart de 18 points n’allait ainsi plus bouger jusqu’à la pause atteinte sur un score de 46 à 24.

La physionomie de la deuxième période allait être quasiment identique, encore 46 points roquebrunois et 23 de leurs adversaires, soit une bonne occasion de soigner le goal-average. Cyril a surtout demandé à ses joueuses de rester appliquées et de bien faire circuler le ballon en perspective du déplacement de samedi prochain à Annemasse où ce sera certainement une autre paire de manches…. car les Savoyardes, large vainqueur de Monaco quelques instants plus tard dans la salle du gymnase Valgelata, ont d’ores et déjà affiché leurs ambitions !
Anecdotiquement, on retiendra que si Sarah a une fois encore côtoyé la barre des 20 points (19 comme Marylène), elle a par contre perdu le concours des 3 points face à Marine qui en a signé 4 !

 
Roquebrune bat Meyzieu 92/47 (23/10, 23/14, 17/12, 29/11)
Sarah 19, Marylène 19, Marine 16, Veronika 13, Pauline 10, Heidi 6, Elena 5, Barbara 4, Amandine.

 

jeudi 21 novembre 2013

Rachat attendu contre Meyzieu

Les basketteuses roquebrunoises vont passer d’un extrême à l’autre puisque, une semaine après avoir accueilli le SMUC, leader du championnat, elles reçoivent ce samedi Meyzieu, dernier du classement !

A priori, la rencontre ne devrait poser aucun problème. A priori.
Si c’est l’équipe de Roquebrune de la seconde mi-temps contre le SMUC, effectivement les chances de victoire des banlieusardes lyonnaises seront extrêmement réduites, sachant que ces dernières ont accumulé huit défaites en huit matches depuis le début de saison.
Par contre, si c’est l’équipe de la première mi-temps contre ce même SMUC, alors bien des choses seront possibles !  Les joueuses de Cyril Lecocq ont complètement déjoué durant ces vingt minutes, accumulant les erreurs et les maladresses et laissant leurs adversaires se constituer une avance de 19 points. C’était au moins deux de trop car, en seconde période, Roquebrune buta sur ces deux petits points pour s’incliner finalement de quatre. Si elles étaient parvenues à égaliser, peut-être, sans doute, auraient-elles pu réussir le plus invraisemblable des retournements de situation.

Qui plus est, Roquebrune est un peu le spécialiste des contre-performances contre les équipes de bas de tableau. On se souvient notamment d’un échec au gymnase Valgelata face à Saint Etienne qui était dernier du classement (il avait d’ailleurs été relégué) et n’avait pas gagné jusqu’alors un match à l’extérieur! Bref, une surprise reste toujours possible.

Cela dit, Marylène Guerra et ses partenaires ont à ce point été meurtries par leur défaite face au SMUC qu’elles vont certainement vouloir se racheter et sauront éviter le piège de la « facilité » sous peine de n’avoir plus que Meyzieu pour pleurer…

La chose serait d’ailleurs préférable car si elle est toujours à la recherche de son premier succès, l’équipe de Meyzieu est capable de faire souffrir n’importe quel adversaire. A part deux lourds échecs à Saint Laurent et face aux Espoirs de Lyon (en début de saison), le bilan fait apparaître une défaite à Venelles de seulement cinq points et trois défaites de 7 points contre BO Savoie, Cavigal et Monaco (la semaine dernière). Laisser cette équipe prendre confiance serait donc une grosse erreur. Au contraire les Roquebrunoises devront être dans leur match dès la première seconde et ne pas relâcher l’étreinte tant qu’un écart substantiel n’aura pas été fait.

Au travers de cette rencontre, Cyril Lecocq aura aussi en tête le déplacement de la semaine suivante à Annemasse qui est un candidat plus que sérieux aux Play-Off. Car si le SMUC est désormais sur son petit nuage à la première place, six équipes sont quasiment au coude à coude pour les deux autres places qualificatives dont quatre à égalité avec 13 points (Saint Jean-Muzols, Saint Laurent, Monaco et Roquebrune) juste devant Annemasse (12) et BO Savoie (11).

Notons enfin l’heure très inhabituelle de la rencontre : 15H30. Les dirigeants roquebrunois ont en effet souscrit à la demande de Meyzieu qui effectue ses déplacements en train et repart immédiatement après la rencontre.

Il y aura quand même un match à 20 heures. Il opposera Monaco à Annemasse ! Toutes les salles de la Principauté étaient indisponibles et la municipalité roquebrunoise a volontiers accepté, avec l’accord des dirigeants de RCM Basket, de mettre le Gymnase Valgelata à la disposition du club de la Principauté.

dimanche 17 novembre 2013

Roquebrune s’incline face au SMUC (59/63)

Après avoir touché le fond en première mi-temps (-19 à la pause), nos joueuses ont vraiment frôlé l’exploit en deuxième période. Elles sont parvenues à remonter 17 points et face à une équipe comme celle du SMUC (il ne faut pas chercher ailleurs qui terminera premier de la poule !) il fallait vraiment le faire. Il n’aura vraiment manqué qu’un soupçon de réussite pour faire tomber le leader invaincu dont la joie, au terme du match, en disait long sur le soulagement.

A Monaco voici quelques semaines elles avaient livré le plus mauvais quart-temps depuis le début de saison. Elles ont fait pire face au SMUC… dans le deuxième quart-temps. L’évaluation de l’équipe à la pause est éloquente : 14 (dont 8 pour la seule Pauline une fois de plus héroïque). Il faudra sans doute chercher très loin dans les archives pour trouver un aussi mauvais bilan.
Dès le coup d’envoi le SMUC afficha clairement ses ambitions en mettant un rythme d’enfer… ce qui n’empêcha pas Sarah d’ouvrir la marque de loin. Le chassé croisé entre les deux équipes allait durer 6 minutes sur le plus faible des écarts, les Marseillaises ratant beaucoup par excès de précipitation.
Sarah a tout tenté. En vain malheureusement
Peu à peu, cependant, on sentait qu’elles mettaient leur jeu en place et, à partir de la 6ème minute, elles n’allaient plus jamais perdre le commandement. Plus vives sous les panneaux, elles captaient de nombreux rebonds offensifs leur donnant une deuxième, voire troisième chance. A ce rythme l’écart se creusait lentement mais surement d’autant que les Roquebrunoises ne marquaient pratiquement plus rien. 12/21 à la pause, c’était comme on dit « mal barré ».
Et malheureusement le pire était à venir ! A force de vendanger les occasions, l’équipe laissait le SMUC prendre ses distances, 25/12 (12ème). Pauline sonnait le réveil, Sarah enquillait de très loin, Marylène transformait sans sourciller deux lancers et Roquebrune retrouvait quelques couleurs, 27/19 (14ème). Hélas l’embellie ne durait pas et, inexorablement, Marseille reprenait ses distances, 34/19 (16ème), 38/23 (19ème) et 42/23 à la pause.
C’était désormais un « mission impossible » proposée à Marylène et ses partenaires car remonter 19 points à un tel adversaire ressemblait fort à une utopie. Les supporteurs les plus optimistes ne pouvaient que se raccrocher à une idée : ce groupe est capable de tout. Il l’a prouvé la saison dernière.
Eh bien il allait récidiver.
Ce ne fut pas évident à la reprise car le SMUC, en confiance, continuait à se promener au point de porter son avantage à 23 points (48/25) après un peu plus de… 23 minutes. A ce moment, on pensait surtout à éviter une terrible humiliation. Un panier bonifié de Sarah allait-il recréer une dynamique ?
Vera frappait à son tour, Mary ajoutait deux lancers et tout doucement Roquebrune regagnait du terrain. Pauline et Mary étaient omniprésentes sous les panneaux et l’écart tombait sous la barre des 10 (43/52). Il était même ramené à 7 sur deux lancers de Sarah victime d’une faute qui aurait sans doute mérité le qualificatif « antisportive » avec donc la possession derrière. Les arbitres – par ailleurs excellents - en jugeaient autrement et le SMUC bouclait le quart-temps 54/45. Il avait quand même laissé dix points dans l’affaire.
Et, surtout, les Roquebrunoises, désormais, y croyaient. Elles réussissaient ainsi d’entrée un 7/0 grâce à deux lancers de Barbara, un panier de Veronika au masque de Zorro et un « bohifié » de Sarah diabolique de loin. 52/54 avec encore huit minutes de jeu, un autre match commençait.
Sonnées mais pas K.O. les Marseillaises s’accrochaient tant bien que mal à leur frêle avantage. Le match était de plus en plus tendu et l’écart ne progressait que très lentement, 54/56 (34ème), 57/59 (36ème), 57/61 (38ème). Avec quand même une question taraudante : Roquebrune allait-il pouvoir tenir jusqu’au bout avec son seul cinq majeur ? A 45 secondes du terme, Marylène signait deux lancers francs pour un 59/61.  Il n’y avait qu’une seule solution : ne pas prendre de panier sur la possession marseillaise. Raté. A 59/63 à 38 secondes du terme, cela devenait très compliqué. Un ballon perdu sur un cafouillage probablement dû à la fatigue signait la fin des espérances et le SMUC gérait la fin de match pour une victoire lui permettant de rester invaincu et de faire un grand pas de plus vers les play-off. Pour Roquebrune, rien n’est perdu… mais tout reste à faire !

SMUC bat Roquebrune 63/59 (21/12, 21/11, 12/22, 9/14)
Sarah 18, Marylène 14, Veronika 11, Pauline 9, Barbara 6, Marine 1, Elena, Heidi, Amandine

 

lundi 11 novembre 2013

Roquebrune à l'assaut du SMUC, leader invaincu

Le premier contre son second : c’est véritablement un match au sommet qui sera disputé ce samedi au gymnase Valgelata.
RCM Basket, actuellement deuxième (ex-aequo avec Lyon) accueillera en effet le Stade Marseillais UC, leader invaincu de la poule A de NF2.
Après sept journées, les Marseillaises ont fait le break avec tous leurs poursuivants et comptent déjà deux points d’avance sur le duo Roquebrune-Lyon. Une victoire à Roquebrune leur offrirait donc une véritable voie « royale » vers les play-off de fin de saison.
Derrière les Marseillaises, par contre, c’est la « jungle » !
Le calendrier étant désormais à jour, il apparaît que les six clubs fédéraux (rappelons que les équipes espoirs ne sont pas concernées) sont regroupés en seulement deux points. Ce peloton est conduit par Roquebrune, deuxième, qui compte un point d’avance sur Monaco, Saint Laurent et Saint Jean de Muzols, deux sur Annemasse et le BO Savoie.
Roquebrune aura besoin de la meilleure Barbara pour espérer vaincre
Derrière, les « carottes » commencent à être cuites pour Meyzieu, toujours à la recherche d’un premier succès et pratiquement déjà condamné à la NF3 sauf extraordinaire retournement de situation. Venelles peut garder espoir mais est en grande difficulté.
Bien sur on n’en est qu’au tiers de la compétition mais les grandes lignes commencent à se dessiner de façon plus précise.
Le choc Roquebrune-SMUC constituera donc  l’incontestable affiche de cette huitième journée et l’avantage psychologique sera indiscutablement pour le club marseillais qui, fort de son avance, peut se permettre le luxe d’une défaite sans remettre en question sa première place.
A l’inverse, Marylène et ses partenaires n’auront d’autre alternative que de vaincre car, derrière, se profile déjà un déplacement (le 30 novembre) à Annemasse qui s’annonce tout autant périlleux.
Cyril le sait bien, lui qui a depuis fort longtemps souligné en rouge (et plutôt deux fois qu’une !) ces deux grands rendez-vous dont les résultats seront déterminants dans la course aux play-off.
Les duels avec le SMUC figurent parmi les grands moments de la saison. Le club marseillais a déjà gagné au gymnase Valgelata mais un cas de figure à peu près semblable à celui de ce samedi s’était produit voici quelques années. Le club marseillais s’était présenté en leader quasiment invincible à Roquebrune et s’y était incliné face à une équipe roquebrunoise qui avait réussi ce soir là une première mi-temps de rêve.
La saison dernière, le SMUC avait quasiment dit adieu aux play-off en s’inclinant au Valgelata et il ne fait aucun doute qu’il viendra chercher sa revanche.
Depuis le début du championnat, le SMUC a gagné trois fois à l’extérieur, à Saint Laurent, Venelles et Nice, et quatre fois à domicile face à Saint Jean de Muzols, le BO Savoie, Annemasse et… Lyon dimanche dernier. Mieux, ou plutôt pire : l’attaque marseillaise a atteint les cent points face à l’ex-leader battu sur un écart de trente points. Des chiffres qui sont éloquents.  
Les deux équipes s’étaient affrontées lors d’un tournoi de « pré-saison » et Roquebrune s’était imposé à Marseille. Depuis, le club phocéen a manifestement trouvé son équilibre et vole de succès en succès tandis que le groupe de Cyril a dû faire face à de multiples absences, Barbara plusieurs semaines, Sarah, Marylène. L’équilibre général de l’équipe en a évidemment été perturbé.
Petit à petit, cependant, on commence à retrouver la magnifique « machine » qui était allée conquérir, début juin, le titre de champion de France à Tours. Malmenées à Monaco où elles ont réussi un petit hold-up, les joueuses de Cyril se sont bien repris face aux Espoirs du Cavigal à qui elles n’ont laissé aucune chance. Il convient cependant de nuancer dans la mesure où le groupe niçois évoluait sans deux de ses meilleurs atouts retenus avec l’équipe première.
Avec cinq victoires pour deux défaites à Saint Jean de Muzols et Lyon, le bilan est finalement identique à celui de la saison dernière à la même époque. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter. En fait, les supporteurs ont été habitués à une telle domination de leurs joueuses favorites qu’ils peuvent se poser quelques questions lorsqu’ils les voient « ânonner » leur basket comme ce fut le cas lors du premier quart-temps à Monaco où un probable excès de confiance a failli leur coûter très cher.
Samedi soir, le contexte sera évidemment très différent. Marylène et ses partenaires savent qu’elles devront être « dans le match » dès la première seconde et que la moindre erreur, la moindre faute d’inattention, se paiera très cher.

Ce match Roquebrune-SMUC est un très grand rendez-vous qu’il ne faudra manquer sous aucun prétexte.



Roquebrune sans problème face
au Cavigal de Nice (78/51)

 Contrairement à Monaco où elles avaient sans doute pris le match un peu trop à la légère, les basketteuses roquebrunoises ont su entrer dans la rencontre face au Cavigal dès les premières secondes. Il est vrai que les Niçoises arrivaient précédées d’une flatteuse réputation pour avoir été les premières à faire chuter le leader lyonnais.
Avec une Pauline des grands soirs et grâce à une défense bien en place, Roquebrune ne tardait pas à se détacher  14/4 (5ème). Si le Cavigal répliquait de loin, les joueuses de Cyril ne desserraient pas l’étreinte et se détachaient inexorablement 22/9 (9ème) alors qu'Estelle faisait sa première apparition en équipe première et se distinguait immédiatement. Une réaction niçoise n'empêchait pas Roquebrune de boucler le premier quart-temps avec un assez net avantage 22/14.

En début de deuxième quart-temps l’écart se stabilisait par la suite (24/16) avant un violent coup d’accélérateur roquebrenois qui se traduisait par un 12/2. Pauline irrésistible, Marine de loin, Marylène dessous faisaient ainsi grimper l'écart mais en fait c'est toute l'équipe - y compris le banc - qui assommait le Cavigal grâce aussi à une défense retrouvée. 36/18 à la pause.
Dès la reprise Sarah engrangeait encore, Pauline mettait la défense adverse au supplice pour un +20 après 23 minutes (42/22).
C'était ensuite au tour de Veronika de flamber avant un bijou de panier de Barbara, panier "bohifié" il va sans dire*! La même Barbara distillait ensuite un caviar pour Vera et Roquebrune atteignait le +30 (55/25, 27ème).
La sarabande se poursuivait et le score enflait encore pour atteindre 60/33 au terme du troisième quart-temps avec notamment le premier panier en NF2 d'Estelle.
Le match était dès lors définitivement joué même si les joueuses niçoises ne renonçaient pas face à une équipe roquebrunoise dont les "cadres" étaient tour à tour rappelées sur le banc. Estelle signait un magnifique panier avant de sortir et Roquebrune s'imposait en définitive 78/51.

 Roquebrune bat Cavigal Nice 78/51 (22/14, 14/4, 24/15, 16/18)
Pauline 19, Veronika 12, Marylène 12, Sarah 10, Barbara 9, Marine 8, Heidi 4, Estelle 4, Elena, Amandine.

* Le jeu de mot est signé Daniel. S'adresser à lui pour toute réclamation éventuelle!!!!

samedi 2 novembre 2013

Roquebrune s’impose à l’arrachée à Monaco

On s’attendait à un match serré mais à ce point ! Un point, un tout petit point a séparé Roquebrune de Monaco au terme d’une rencontre qui, il faut bien le dire, n’a valu que par son suspens car, côté technique, les deux équipes ont commis beaucoup d’erreurs imputables, sans aucun doute, à la tension propre à un derby. Un derby que l’équipe de Cyril abordait sans Sarah souffrant d’une jambe et laissée par sécurité sur le banc. Un sérieux handicap quand on sait que ladite Sarah avait quand même marqué 45 points en deux matches. Et une fois de plus cette saison, le groupe n’était donc pas au complet.

Peut-être un peu trop sûres d’elles en raison des succès remportés lors des matches amicaux de début de saison, les Roquebrunoises furent littéralement cueillies à froid et en moins de deux minutes étaient menées 8/0 puis 10/0 ! Les monégasques avec le duo infernal Jezabel-Marianne faisaient à peu près ce qu’elles voulaient et la défense roquebrunoise était aux abois… pour ne pas dire absente.

Vera débloquait enfin le compteur, Pauline enchaînait sur un caviar de Barbara, 10/5, cela allait un peu mieux… sauf que Roquebrune encaissait dans la foulée un 9/0. Il y avait des occasions de marquer mais l’adresse était restée aux vestiaires. 14/5, 16/6, Monaco déroulait et bouclait le premier quart-temps 19/8. Il n’y avait pas encore le feu à la maison mais quand même, il importait de réagir.

Un 7/0 avec notamment un panier bonifié d’Heidi ramenait un peu de sérénité. Pendant plusieurs minutes, l’écart se stabilisait autour des 4-5 points. Barbara trouvait enfin la cible de loin et Roquebrune revenait à 2 points, 22/24 (16ème), puis 1 sur un lancer de Pauline. A une minute de la pause, Monaco se redonnait un souffle d’air 28/26 mais Marine égalisait et l’on en restait là.

Dès la reprise Roquebrune prenait les choses en mains et Pauline donnait l’avantage à son équipe pour la première fois du match à 36/34 (22ème). Le coup était rude pour les asémistes qui se désunissaient et laissaient Roquebrune faire un (petit) break 39/34 (23ème).  On pouvait penser que le match allait basculer définitivement. Mais un derby n’est pas un match comme un autre et Monaco se ressaisissait pour revenir à 40/41 et, dans la foulée, repasser devant 44/41 (26ème). C’était au tour des Roquebrunoises de prendre un gros coup au moral qui se traduisait par une hémorragie de points et Monaco prenait le large 57/50 au terme du troisième quart-temps.

Même si l’équipe de Cyril refaisait rapidement une partie de son retard (56/60, 33ème), Monaco croyait de plus en plus en ses chances et, surtout, peaufinait son jeu. Derechef l’écart se creusait 64/57 (35ème). Les carottes roquebrunoises commençaient à être cuites d’autant que le jeu collectif se délitait. Au contraire Monaco exploitait toutes ses occasions et se détachait 67/58 (36ème), quasiment le plus gros écart du match excepté les premières minutes.

Tant bien que mal grâce surtout à une sublime Pauline et une Mary qui « ratissait » large sous les panneaux, Roquebrune redressait la tête et revenait quasiment point par point, 62/67 (37ème), 64/67 (38ème). Sarah faisait son apparition et ne tardait pas à trouver le panier sur un contre rageur pour remettre Roquebrune devant 68/67 à une minute du terme. Jezabel sur deux lancers pouvait redonner l’avantage à Monaco. Contre toute attente elle les ratait et le score en restait là… Ouf !!!!

 

Roquebrune bat Monaco 68/67 (8/19, 20/10, 22/29, 18/10)
Arbitres MM. Fillatre et Pietri

Roquebrune. Pauline 22, Marylène 15, Barbara 11, Veronika 13, Heidi 3, Sarah 2, Marine 2, Elena, Anaïs, Amandine

Monaco. Richard 20, Cipan 14, Cyprien 11, Filoni 6, Bianchi 5, Piel 3, Peglion 3, Pastorelli 3, Prevot d’Arville 2, Michelotti

vendredi 1 novembre 2013

Roquebrune-Monaco : un super-derby très indécis

Veronika a fait un "gros" match à Lyon
Si le match Roquebrune-Saint Laurent méritait bien le qualificatif de « clasico » dans la mesure où ces deux clubs s’affrontent régulièrement depuis plusieurs saisons, celui qui opposera ce soir Monaco à Roquebrune sera au contraire inédit puisque le club de la Principauté est un néophyte de la Nationale 2 Féminine après plusieurs saisons en NF3.
Il pourrait même être qualifié de « super-derby » du fait de la proximité géographique des deux clubs, environ 4 kilomètres entre le gymnase Valgelata et le stade Louis II. Ce qui explique aussi le « courant migratoire » qui emmène de temps à autre des joueuses d’un club à l’autre.
Une chose est en tout cas certaine : les deux entraîneurs connaissent l’adversaire sur le bout de la plaquette. Et pour cause ! Les deux équipes se sont affrontées plusieurs fois depuis le mois d’août, en matches amicaux ou en tournoi.
Si Roquebrune a affiché en la circonstance une (relative) supériorité, il serait par contre très osé d’affirmer que l’équipe de Cyril Lecocq va s’imposer une nouvelle fois.
Un match de championnat n’a strictement aucun rapport avec une rencontre amicale et l’on peut être certain que les joueuses de Jean-Pierre Perez seront à 200% de leurs possibilités pour remporter un succès de prestige et conforter leur place actuelle sur le podium de NF2.
D’une certaine façon, on peut même affirmer que Monaco est l’équipe-surprise de ce début de saison. Il est rare qu’un promu se maintienne ainsi dans le haut du tableau, troisième après être resté plusieurs semaines en tête. Il faut dire que les Asémistes ont effectué un impression début de championnat avec trois victoires consécutives. Elles ont subi un coup d’arrêt à Saint Laurent puis à domicile face à l’« ogre » lyonnais mais ont su se ressaisir la semaine dernière en allant gagner à Venelles.
C’est donc une équipe surmotivée et sûre de sa force qui va accueillir des Roquebrunoises revenues meurtries (mentalement) de leur déplacement de Lyon où elles ont subi une défaite frustrante.
Ce match à Monaco va toutefois constituer une grande première. Lecocq disposera en effet d’un effectif au complet ce qui n’est encore jamais arrivé cette saison ! Barbara Cousin avait manqué les premiers matches avant de revenir face à Saint Laurent mais d’une manière très prudente car on n’était pas certain de la guérison de sa déchirure à une cuisse. Et dimanche dernier à Lyon, c’est la capitaine Marylène Guerra qui manquait à l’appel… alors que Cousin a démontré qu’elle avait retrouvé toutes ses sensations.
Le fait de retrouver le groupe qui est parvenu, la saison dernière, à conquérir le titre de champion de France sera évidemment un gros plus pour RCM Basket mais, répétons-le, un derby n’est pas un match comme un autre. Beaucoup de paramètres extra-sportifs entrent en ligne de compte et sont de nature à bouleverser l’ordre des choses établi. On l’a d’ailleurs bien vu il  y a quelques semaines avec les cadettes France. Roquebrune qui était arrivé au stade Louis II en leader invaincu en était reparti avec sa première défaite !
Les statistiques sont difficiles à analyser dans la mesure où Monaco a déjà disputé ses 6 matches contre seulement 5 à Roquebrune (qui mettra son calendrier à jour le 6 novembre prochain). Le bilan monégasque est de 413 points marqués pour 381 encaissés. Celui de Roquebrune de 315-306. Disons que l’attaque de Monaco semble un peu plus performante (grâce notamment aux 101 points passés à Saint Jean de Muzols… qui a battu RCM Basket par la suite) alors que la défense de Roquebrune semble un peu plus fiable. Les différences sont cependant si faibles qu’elles ne veulent finalement pas dire grand-chose.
En fait, on peut penser que la rencontre va se jouer sur de petits détails - ces détails qui ont coûté très cher à Lyon aux Roquebrunenoises ! – et aussi sur le mental.
Une chose est en tout cas certaine : il y aura de l’ambiance ce soir au stade Louis II où tout peut arriver !

Roquebrune craque en fin de match à Lyon (67/75)

Aller affronter un leader invaincu chez lui n’est déjà pas une sinécure. Le faire sans l’un de ses meilleurs éléments, Marylène, donnait à ce déplacement des allures de mission impossible, surtout après avoir vu les Lyonnaises mettre en déroute une pourtant solide équipe de Monaco.

De ce point de vue, le résultat, à savoir la victoire de Lyon, est logique. Mais que de regrets ! Car Barbara et ses partenaires n’ont pas été loin de réussir un magnifique exploit. Il ne leur a manqué que… 1 minute et demie, un laps de temps il est vrai énorme dans une discipline comme le basket.
En fait, les Roquebrunoises qui, globalement, n’avaient pas commis beaucoup d’erreurs dans ce match sinon dans la toute première partie en accumulèrent trois dans cette dernière minute et demie, en quelques instants une passe ratée, un ballon perdu par excès de précipitation et une antisportive logiquement sifflée qui scella le sort de la rencontre puisque, aux trois points concédés (panier + lancer franc) s’ajouta une possession conclue par deux nouveaux lancers, soit 5 points en quelques secondes.

Voilà comment on perd sur 8 points d’écart (75/67) un match où l’on menait au score 90 secondes auparavant !
Le ton de la rencontre fut donné d’entrée : alors que Roquebrune avait eu les premières occasions de marquer, il suffit d’un loupé entraînant une rapide contre-attaque pour que Lyon ouvrît le score grâce à son ailière Girardet (une internationale junior de 17 ans) d’une adresse diabolique à mi-distance et aux lancers.

Mais l’équipe de Cyril manoeuvrait bien et sous l’impulsion de Barbara tenait le choc avec notamment un panier de loin d’Elena bien servie par Sarah (7/8). On se retrouvait ainsi à 12 partout après 7 minutes. Les Lyonnaises accentuaient alors un rythme déjà très soutenu et, inexorablement, creusaient l’écart, 23/17 au terme du premier quart-temps. Elles poursuivaient sur leur lancée en début de deuxième quart-temps et, inexorablement, creusaient l’écart, 30/18 (13ème).  Cela commençait à sentir le roussi ! Non. L’équipe roquebrunoise retrouvait ses esprits, Sarah stoppait l’hemmoragie avant de frapper de loin, Pauline était magnifique dans la raquette, Barbara dirigeait la manœuvre et l’écart diminuait, diminuait pour se stabiliser à – 3, 33/36 (19ème) et 35/38 à la pause sur un panier de Veronika.
Même si les Lyonnaises inscrivaient les premiers points de la deuxième période, Roquebrune restait au contact. La densité physique imposée par les jeunes joueuses locales était impressionnante, contraignant la défense roquebrunoise à faire des miracles. Tout ce travail était payant car, finalement, une éblouissante Veronika plaçait son équipe devant pour la première fois du match (43/42) après 27 minutes. 46/45 pour Roquebrune à l’entame du dernier quart-temps, l’exploit était à portée de mains.

Pendant près de huit minutes le score allait faire du yoyo. L’équipe de Cyril parvenait à prendre cinq points d’avance grâce à Heidi sur une passe divine de Barbara (50/45). Les Lyonnaises se crispaient brusquement, elles qui, depuis le début du championnat, s’étaient « promenées » face à leurs différents adversaires. Elles parvenaient toutefois à se ressaisir et à repasser devant 58/56 (36ème). Derechef Roquebrune repassait devant d’un minuscule point, 59/58, 61/60, 63/62 à une minute et demie du terme.

Hélas la fatigue faisait son œuvre, entraînant les mauvaises décisions évoquées plus haut. Les Lyonnaises marquaient un panier par Girardet qui provoquait en même temps une anti-sportive de Sarah. Bilan de l’opération : 7 points d’avance pour Lyon à une trentaine de secondes de la fin. Côté Roquebrune, Barbara manquait volontairement un deuxième lancer franc, Vera récupérait et marquait, 66/70 à trente secondes de la fin. Mais le dernier mot restait à Lyon qui, grâce à 8 lancers sur 9 tentés dans la dernière minute s’imposait finalement 75/67. Désolation dans le camp roquebrunois. Et il y avait de quoi !


Lyon bat Roquebrune 75/67 (23/17, 15/18, 7/11, 30/21)

Roquebrune. Sarah 23, Veronika 16, Pauline 16, Barbara 7, Elena 3, Heidi 2, Marine, Estelle, Amandine

Lyon. Girardet 21, Legrand 18, Makosso 8, Gneneka 8, Henot 6, Rousseau 6, Perricard 6, Lezin 2, Tonal.