A Monaco voici quelques semaines elles avaient livré le plus mauvais quart-temps depuis le début de saison. Elles ont
fait pire face au SMUC… dans le deuxième quart-temps. L’évaluation de l’équipe
à la pause est éloquente : 14 (dont 8 pour la seule Pauline une fois de
plus héroïque). Il faudra sans doute chercher très loin dans les archives pour
trouver un aussi mauvais bilan.
Dès le coup d’envoi le SMUC afficha clairement ses ambitions
en mettant un rythme d’enfer… ce qui n’empêcha pas Sarah d’ouvrir la marque de
loin. Le chassé croisé entre les deux équipes allait durer 6 minutes sur le
plus faible des écarts, les Marseillaises ratant beaucoup par excès de
précipitation.
Sarah a tout tenté. En vain malheureusement |
Et malheureusement le pire était à venir ! A force de
vendanger les occasions, l’équipe laissait le SMUC prendre ses
distances, 25/12 (12ème). Pauline sonnait le réveil, Sarah
enquillait de très loin, Marylène transformait sans sourciller deux lancers et
Roquebrune retrouvait quelques couleurs, 27/19 (14ème). Hélas
l’embellie ne durait pas et, inexorablement, Marseille reprenait ses distances,
34/19 (16ème), 38/23 (19ème) et 42/23 à la pause.
C’était désormais un « mission impossible »
proposée à Marylène et ses partenaires car remonter 19 points à un tel
adversaire ressemblait fort à une utopie. Les supporteurs les plus optimistes
ne pouvaient que se raccrocher à une idée : ce groupe est capable de tout.
Il l’a prouvé la saison dernière.
Eh bien il allait récidiver.
Ce ne fut pas évident à la reprise car le SMUC, en
confiance, continuait à se promener au point de porter son avantage à 23 points
(48/25) après un peu plus de… 23 minutes. A ce moment, on pensait surtout à
éviter une terrible humiliation. Un panier bonifié de Sarah allait-il recréer
une dynamique ?
Vera frappait à son tour, Mary ajoutait deux lancers et tout
doucement Roquebrune regagnait du terrain. Pauline et Mary étaient
omniprésentes sous les panneaux et l’écart tombait sous la barre des 10
(43/52). Il était même ramené à 7 sur deux lancers de Sarah victime d’une faute
qui aurait sans doute mérité le qualificatif « antisportive » avec
donc la possession derrière. Les arbitres – par ailleurs excellents - en
jugeaient autrement et le SMUC bouclait le quart-temps 54/45. Il avait quand
même laissé dix points dans l’affaire.
Et, surtout, les Roquebrunoises, désormais, y croyaient.
Elles réussissaient ainsi d’entrée un 7/0 grâce à deux lancers de Barbara, un
panier de Veronika au masque de Zorro et un « bohifié » de Sarah
diabolique de loin. 52/54 avec encore huit minutes de jeu, un autre match
commençait.
Sonnées mais pas K.O. les Marseillaises s’accrochaient tant
bien que mal à leur frêle avantage. Le match était de plus en plus tendu et
l’écart ne progressait que très lentement, 54/56 (34ème), 57/59 (36ème),
57/61 (38ème). Avec quand même une question taraudante :
Roquebrune allait-il pouvoir tenir jusqu’au bout avec son seul cinq
majeur ? A 45 secondes du terme, Marylène signait deux lancers francs pour
un 59/61. Il n’y avait qu’une seule
solution : ne pas prendre de panier sur la possession marseillaise. Raté.
A 59/63 à 38 secondes du terme, cela devenait très compliqué. Un ballon perdu
sur un cafouillage probablement dû à la fatigue signait la fin des espérances
et le SMUC gérait la fin de match pour une victoire lui permettant de rester
invaincu et de faire un grand pas de plus vers les play-off. Pour Roquebrune,
rien n’est perdu… mais tout reste à faire !
SMUC bat Roquebrune 63/59 (21/12, 21/11, 12/22, 9/14)
Sarah 18, Marylène 14, Veronika 11, Pauline 9, Barbara 6,
Marine 1, Elena, Heidi, Amandine
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