dimanche 17 novembre 2013

Roquebrune s’incline face au SMUC (59/63)

Après avoir touché le fond en première mi-temps (-19 à la pause), nos joueuses ont vraiment frôlé l’exploit en deuxième période. Elles sont parvenues à remonter 17 points et face à une équipe comme celle du SMUC (il ne faut pas chercher ailleurs qui terminera premier de la poule !) il fallait vraiment le faire. Il n’aura vraiment manqué qu’un soupçon de réussite pour faire tomber le leader invaincu dont la joie, au terme du match, en disait long sur le soulagement.

A Monaco voici quelques semaines elles avaient livré le plus mauvais quart-temps depuis le début de saison. Elles ont fait pire face au SMUC… dans le deuxième quart-temps. L’évaluation de l’équipe à la pause est éloquente : 14 (dont 8 pour la seule Pauline une fois de plus héroïque). Il faudra sans doute chercher très loin dans les archives pour trouver un aussi mauvais bilan.
Dès le coup d’envoi le SMUC afficha clairement ses ambitions en mettant un rythme d’enfer… ce qui n’empêcha pas Sarah d’ouvrir la marque de loin. Le chassé croisé entre les deux équipes allait durer 6 minutes sur le plus faible des écarts, les Marseillaises ratant beaucoup par excès de précipitation.
Sarah a tout tenté. En vain malheureusement
Peu à peu, cependant, on sentait qu’elles mettaient leur jeu en place et, à partir de la 6ème minute, elles n’allaient plus jamais perdre le commandement. Plus vives sous les panneaux, elles captaient de nombreux rebonds offensifs leur donnant une deuxième, voire troisième chance. A ce rythme l’écart se creusait lentement mais surement d’autant que les Roquebrunoises ne marquaient pratiquement plus rien. 12/21 à la pause, c’était comme on dit « mal barré ».
Et malheureusement le pire était à venir ! A force de vendanger les occasions, l’équipe laissait le SMUC prendre ses distances, 25/12 (12ème). Pauline sonnait le réveil, Sarah enquillait de très loin, Marylène transformait sans sourciller deux lancers et Roquebrune retrouvait quelques couleurs, 27/19 (14ème). Hélas l’embellie ne durait pas et, inexorablement, Marseille reprenait ses distances, 34/19 (16ème), 38/23 (19ème) et 42/23 à la pause.
C’était désormais un « mission impossible » proposée à Marylène et ses partenaires car remonter 19 points à un tel adversaire ressemblait fort à une utopie. Les supporteurs les plus optimistes ne pouvaient que se raccrocher à une idée : ce groupe est capable de tout. Il l’a prouvé la saison dernière.
Eh bien il allait récidiver.
Ce ne fut pas évident à la reprise car le SMUC, en confiance, continuait à se promener au point de porter son avantage à 23 points (48/25) après un peu plus de… 23 minutes. A ce moment, on pensait surtout à éviter une terrible humiliation. Un panier bonifié de Sarah allait-il recréer une dynamique ?
Vera frappait à son tour, Mary ajoutait deux lancers et tout doucement Roquebrune regagnait du terrain. Pauline et Mary étaient omniprésentes sous les panneaux et l’écart tombait sous la barre des 10 (43/52). Il était même ramené à 7 sur deux lancers de Sarah victime d’une faute qui aurait sans doute mérité le qualificatif « antisportive » avec donc la possession derrière. Les arbitres – par ailleurs excellents - en jugeaient autrement et le SMUC bouclait le quart-temps 54/45. Il avait quand même laissé dix points dans l’affaire.
Et, surtout, les Roquebrunoises, désormais, y croyaient. Elles réussissaient ainsi d’entrée un 7/0 grâce à deux lancers de Barbara, un panier de Veronika au masque de Zorro et un « bohifié » de Sarah diabolique de loin. 52/54 avec encore huit minutes de jeu, un autre match commençait.
Sonnées mais pas K.O. les Marseillaises s’accrochaient tant bien que mal à leur frêle avantage. Le match était de plus en plus tendu et l’écart ne progressait que très lentement, 54/56 (34ème), 57/59 (36ème), 57/61 (38ème). Avec quand même une question taraudante : Roquebrune allait-il pouvoir tenir jusqu’au bout avec son seul cinq majeur ? A 45 secondes du terme, Marylène signait deux lancers francs pour un 59/61.  Il n’y avait qu’une seule solution : ne pas prendre de panier sur la possession marseillaise. Raté. A 59/63 à 38 secondes du terme, cela devenait très compliqué. Un ballon perdu sur un cafouillage probablement dû à la fatigue signait la fin des espérances et le SMUC gérait la fin de match pour une victoire lui permettant de rester invaincu et de faire un grand pas de plus vers les play-off. Pour Roquebrune, rien n’est perdu… mais tout reste à faire !

SMUC bat Roquebrune 63/59 (21/12, 21/11, 12/22, 9/14)
Sarah 18, Marylène 14, Veronika 11, Pauline 9, Barbara 6, Marine 1, Elena, Heidi, Amandine

 

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