dimanche 31 janvier 2016

Tête haute face à Caluire (54/61)

Une défaite reste une défaite et celle-ci, la 11ème de la saison, plombe un peu plus RCM Basket en queue de classement en faisant encore diminuer les chances (ô combien maigrelettes) d’un maintien.
Et pourtant Heidi et ses partenaires ont pu sortir du terrain la tête haute avec la satisfaction (platonique !) d’avoir fait trembler le leader et de n’être pas passées loin d’un retentissant exploit.
Assitan était partout: 19 rebonds,
5 interceptions, 11 points. Quel match!!!
Après la fessée reçue la semaine dernière au Cavigal, les fidèles supporteurs du club (avec à leur tête les incontournables Annick et Jack Pillet) espéraient une réhabilitation en sachant que la barre était placée très haut. Ils l’ont eue.
Dès les premiers instants, deux paniers bonifiés d’une Marine enfin en train de prendre sa véritable dimension permettaient à Roquebrune – dirigé par Jean-Michel Loaso en l’absence de Babette - de répliquer aux offensives bien construites des visiteuses. 6/6 après 3 minutes.
Deux lancers de Melissa mettaient même RCM devant… provoquant une vive réaction des Lyonnaises qui faisaient un premier break à 15/9. Une superbe Assitan relançait son équipe qui finissait par égaliser à 15 avant un ultime coup de rein adverse permettant à Caluire de boucler ce premier quart-temps devant 17/15.
Malgré un troisième panier bonifié de Marine, Caluire prenait à la reprise le match en mains et monopolisait littéralement le ballon en récupérant notamment plusieurs rebonds offensifs. Le score restait cependant serré, 18/23 (14ème), 23/29 (17ème) grâce à Assitan qui jaillissait de tous côtés et d’une Sabine décidément inoxydable. 26/32 à la pause, c’était logique… mais un espoir subsistait au regard des stats : 5/28 à 2 points, il y avait de la marge pour un renversement de situation, à condition évidemment de retrouver de l’adresse !
Roquebrune avait beau resserrer sa défense à l’entame de la seconde période, Caluire creusait l’écart petit à petit, 38/26 (25ème). Cela commençait à faire beaucoup face à un tel adversaire.
Le score allait alors faire du yoyo, Charlotte et Assitan réduisant l’écart et Caluire repartant de plus belle pour porter son avance à 14 points, 44/30 (27ème). C’était fini. Eh bien non. Melissa assez malheureuse jusqu’alors sortait de sa boîte pour signer 5 points consécutifs et Sabine se découvrait des dons de slalomeuse pour ramener Roquebrune à 37/46. Le dernier mot restait cependant à Caluire dans ce troisième quart-temps conclu 37/48.
Une interception d’Assitan bénéficiait à Heidi qui plantait de loin, bientôt imitée par l’incontournable Marine avec, entre-temps, deux lancers de Melissa. Roquebrune revenait à quatre points, 45/49… et bientôt 2 sur un contre à 100 à l’heure conclu par Sabine. C’était incroyable… et sans doute trop beau pour être vrai ! Car, derrière, Caluire, en leader, se ressaisissait  et reprenait quelque distance, 55/49 (36ème). Fini ? Pensez donc ! Assitan toujours elle remettait Roquebrune dans le sens de la marche et, derechef, on se retrouvait à 4 points d’écart, 51/55. La fatigue commençait toutefois à peser, engendrant quelques erreurs ou pertes de balles. Caluire en profitait pour se remettre hors de portée 59/51 à deux minutes et demie de la fin. Cette fois, c’était fini et Roquebrune s’inclinait 54/61. Tête haute.

Caluire bat Roquebrune 61/54 (17/15, 15/11, 16/11, 13/17)


Melissa 14, Marine 14, Assitan 11 (évaluation 20, double double avec 19 rebonds) Sabine 10, Heidi 3, Charlotte 2, Amélie, Oksana, Jana.

vendredi 29 janvier 2016

Roquebrune-Caluire: croire à l'exploit

« Quand il ne reste rien à faire, on le fait ». Nos joueuses vont devoir mettre cette devise en pratique dans les prochaines semaines si elles veulent éviter le sort funeste que tous les observateurs lui prédisent, à savoir une relégation en NF3.
Mathématiquement, un (léger) espoir subsiste mais il faut quand même être d’un naturel particulièrement optimiste pour y croire vraiment. Roquebrune, dernier, accuse un retard de cinq points sur le premier relégable avec certes un match en moins qu’il faudra impérativement gagner face aux Espoirs de Montpellier ce qui ramènerait le handicap à 3 points. Mais 3 points en basket constituent un très lourd handicap !
Heidi  et ses partenaires qui avaient eu un beau sursaut face à Saint Jean de Muzols ont malheureusement « coulé » salle Leyrit à Nice face aux Espoirs du Cavigal. Contraintes de courir après le score en raison d’une mauvaise entame, elles n’ont jamais pu inverser la tendance et ont fini par s’écrouler dans le dernier quart-temps, concédant 21 points à leurs adversaires… ce qui fait beaucoup !
Seule consolation ( !) : Roquebrune a subi à Nice le même sort que… le leader Caluire qui sera l’hôte du gymnase Valgelata ce samedi.
Comme on pouvait le penser au regard de leur magnifique parcours de la saison précédente en NF3, les banlieusardes lyonnaises n’ont cessé de s’affirmer comme l’un des principaux prétendants à l’accession en NF1, accumulant les succès et partageant aujourd’hui la première place avec le SMUC.
Caluire n’a subi que deux défaites depuis le début du championnat, l’une « normale » au Monaco Basket, autre « grand » du championnat, l’autre « surprise » à Nice.
Roquebrune peut-il être le troisième à faire tomber les Lyonnaises ?
La réponse « logique » à cette question ne peut être que négative. A l’aller, l’équipe de Babette avait subi un net échec 57/75, un score cependant assez trompeur dans la mesure où elle menait à la pause et n’avait craqué que dans les cinq dernières minutes.
Depuis, Roquebrune a perdu deux joueuses majeures et opère avec un effectif très rajeuni au sein duquel Charlotte confirme de semaine en semaine son statut de meilleur espoir du club.
Alors, bien sûr, des exploits ponctuels restent possibles mais on se demande comment l’attaque roquebrunoise, l’une des deux plus faibles du groupe, pourrait mettre à mal ce samedi la meilleure défense !
Autre problème : l’absence pour raisons de santé de Babette . Sabine a pris le relais pour les entraînements et Jean-Michel Loaso vient lui prêter main forte lors des matches. La formule a été gagnante face à Saint Jean de Muzols mais a montré ses limites à Nice.
Seule consolation dans ce « paysage » assez morose : le groupe se porte bien et croit en ses chances, aussi réduites soient-elles. Ce sera finalement le meilleur atout ce soir.


dimanche 24 janvier 2016

Rechute (et gamelle) au Cavigal (75/54)

Les joueuses roquebrunoises sont tombées de (très) haut salle Leyrit à Nice.
Le joli succès obtenu la semaine précédente face à Saint Jean de Muzols avait en effet fait naître quelques espérances d’un doublé en s’imposant face au Cavigal, la nouvelle « lanterne rouge » du classement. Au bout du compte, elles sont reparties avec une lourde défaite dans leurs bagages, défaite qui sape un peu plus les chances déjà maigres d’un maintien.
Cueillies à froid, Heidi et ses partenaires durent immédiatement courir après un handicap de 7 points concédé en moins de deux minutes. Elles parvinrent à stopper l’hémorragie (7/10, 5ème) mais les Niçoises eurent tôt fait de reconstituer leur avantage (19/12, 8ème) et même de l’aggraver au terme du premier quart-temps (22/13).
Sous l’impulsion de Melissa et Heidi, Roquebrune entreprit de grignoter son retard, 21/26 (14ème) et 25/28 (17ème) sur une série de lancers de Charlotte et Jana.  Melissa ramenait même son équipe à deux encablures (29/31) à moins d’une minute de la pause, le dernier mot restant cependant aux Niçoises 33/29.
S’il ne paraissait pas rédhibitoire, ce handicap allait malheureusement croître et embellir dès la reprise où les Roquebrunoises encaissaient en trois minutes un 8/0 ! Sabine et Assitan donnaient le signal de la révolte pour un 6/0… malheureusement suivi d’un 10/0 du Cavigal ! A 51/35, le renversement de situation apparaissait d’autant plus illusoire que Melissa quittait provisoirement le terrain à la suite d’une 4ème faute. 55/39 au terme du troisième quart-temps.
L’écart atteignait rapidement les 20 points (63/43)… ce qui provoquait un salutaire signal de révolte de la part des Roquebrunoises qui voulaient éviter une trop lourde punition. Melissa et une extraordinaire Sabine signaient un 8/0 (63/51) redonnant un semblant d’espoir… vite douché par les Niçoises qui repartaient de plus belle et finissaient en trombe, s’imposant 75/54. C’était dur mais finalement logique.
A vrai dire, Heidi et ses partenaires se sont crucifiées elles-mêmes, non pas en seconde mais en première période en gâchant beaucoup trop d’occasions de marquer (7/26 à 2 points) ce qui eut pour conséquence directe de mettre les Niçoises en confiance… la chose qu’il aurait absolument fallu éviter ! 
Les Roquebrunoises ont en outre été physiquement dominées sous les panneaux (16 rebonds défensifs perdus au total donnant des deuxième, voire troisième chance à leurs adversaires) et n’ont jamais réellement pu développer un jeu collectif en attaque sinon sur quelques éclairs. Mais surtout elles n’ont pas eu cette « grinta » défensive qui avait fait merveille le samedi précédent.
Bref, une soirée à oublier… sauf peut-être pour Amélie qui a eu droit à quelques minutes de temps de jeu dont elle a finalement tiré le meilleur parti possible.

Cavigal Nice bat Roquebrune 75/54 (22/13, 11/16, 22/10, 20/15)

Melissa 20, Assitan 10, Sabine 7, Heidi 5, Charlotte 4, Marine 3, Jana 2, Amélie


vendredi 22 janvier 2016

Un (court) déplacement décisif au Cavigal

En déplacement ce samedi à Nice,  nos basketteuses vont tenter de réaliser quelque chose d’inédit pour elles cette saison : deux victoires d’affilée !
Par la même occasion, elles vont retrouver le seul adversaire qu’elles avaient battu avant Saint Jean de Muzols, à savoir le Cavigal avec qui elles sont à égalité en bas de tableau.
Plus exactement, Roquebrune qui compte un match en retard (contre les Espoirs de Montpellier) a abandonné la lanterne rouge aux Niçoises.
Alors c’est vrai que ces dernières souffrent dans ce championnat avec 11 défaites en 12 rencontres.
Oui mais ! Leur unique succès a été obtenu face… au leader Caluire lequel n’a perdu que deux fois cette saison, la seconde chez Monaco BA, l’un des plus sérieux prétendants à l’accession. Autant dire que si jamais les Lyonnaises rataient les play-off d’un point, elles se souviendraient longtemps de cette soirée maudite salle Leyrit à Nice.
C’est en tout cas la preuve évidente que les joueuses de l’entraîneur Alexandre Michailoff sont capables de tous les exploits. Et le caractère particulier d’un derby devrait constituer la meilleure des motivations.
Pour les Roquebrunoises, la victoire de samedi dernier a constitué une belle éclaircie dans un ciel bien obscur. Et, bien évidemment, Heidi et ses partenaires ne veulent pas en rester là. Car, même si leurs chances de maintien sont minimes, elles existent… et elles passent obligatoirement par un succès à Nice.
En tenant compte du match en retard de Roquebrune, on peut dire que les stats des deux adversaires sont équivalentes  en attaque (606 points marqués par RCM, 666 par le Cavigal). Léger avantage en défense pour RCM (696 points encaissés) contre 796.
Au demeurant, la clef de la réussite de samedi dernier a été l’efficacité défensive avec seulement 49 points encaissés, la meilleure performance depuis le match aller contre… le Cavigal (50).
A Toulouse, déjà, malgré la défaite après prolongation, les joueuses de Babette avaient su fermer l’accès à leur panier. 
Lors de ce match comme face à Saint Jean de Muzols, elles ont fait preuve d’une grande solidarité qui leur avait souvent fait défaut lors de la première partie du championnat. 
L’état d’esprit a manifestement changé et il devra se perpétuer dans les prochaines semaines si les Roquebrunoises veulent réussir l’impossible exploit que serait le maintien.


dimanche 17 janvier 2016

Roquebrune renoue avec le succès face à Saint Jean de Muzols (53/49)

4 octobre, 16 janvier : c’est le laps de temps qui s’est écoulé entre la 1ère victoire des joueuses roquebrunoises (contre le Cavigal) et la 2ème obtenue ce samedi face à Saint Jean de Muzols. Un peu plus de trois mois, 105 jours, ce n’est pas énorme dans le cours d’une vie. C’est une éternité pour des sportifs, à plus forte raison engagés dans une compétition nationale d’assez haut niveau. N’oublions quand même pas que la NF2 est le deuxième niveau français amateur et le 4ème en tenant compte des deux divisions professionnelles.
Cette victoire, les Roquebrunoises l’avaient frôlé la semaine dernière à Toulouse, battues seulement après prolongation.
Frustrées, elles voulaient absolument mettre fin à la spirale négative qui les a conduites dans les bas fonds du classement.
Elles y sont parvenues avec du talent, certes, mais surtout une volonté, une rage de vaincre, un acharnement qui n’étaient pas sans rappeler les grandes heures du club il y a une trentaine d’années ! Et cela sous les yeux de la joueuse qui a symbolisé cette époque bénie, Corinne heureuse de voir ses deux filles Charlotte et Marion figurer dans le groupe exceptionnellement dirigé par… Jean Michel Loaso, leur papa ! Babette, alitée, n’était en effet pas présente, du moins physiquement car les échanges téléphoniques ont été nombreux avant le match et la coach a suivi avec des palpitations au cœur le live de la rencontre sur le site Internet du club.
Comme tous les autres précédentes équipes visiteuses, les Muzolaises étaient manifestement venues s’imposer au gymnase Valgelata. Sans doute ont-elles été surprises de découvrir plein de nouveaux visages, les sœurs Loaso, Jana et puis aussi la cadette Amélie Chambaud et… « Mamie Heidi » promue capitaine, la joueuse qui, plus que toute autre, symbolise aujourd’hui les valeurs de RCM Basket.
De fait, Saint Jean ne mit que quelques secondes à ouvrir la marque par sa grande intérieure Ayi. Mais, trois minutes plus tard, c’est Roquebrune qui menait 10/2 grâce à son tandem magique Melissa-Assitan. Il y avait bien, bien longtemps, que Roquebrune n’avait eu un tel avantage.
Les Ardéchoises avaient beau se démener, les joueuses de Babette tenaient le score, 12/8, 16/10, 19/12 (9ème) avec une Melissa livrant un duel homérique à la capitaine de Saint Jean, Vareilles, un « vieille » connaissance du temps où elle jouait à Laveyron.
Marine entrée en jeu en fin de quart-temps ne tardait pas à régler la mire et Roquebrune bouclait ces dix premières minutes 23/16. Mieux : dès la reprise, Assitan enfumait une adversaire et portait l’avantage à +9 !
Roquebrune resserrait la défense et comme Saint Jean en faisait autant, le score n’évoluait guère. Un panier bonifié relançait les visiteuses 25/21. Aïe… Ca faisait mal mais quasiment dans la continuité, docteur Jana soignait ses équipières en ajustant un bijou de panier bonifié, 28/21 (18ème). Le jeu se débridait dans les dernières secondes avec, juste avant la pause, un nouveau panier bonifié signé Assitan qui permettait à Roquebrune de virer en tête 31/25 à la pause. Quasiment du jamais vu cette saison.
Si Heidi frappait d’entrée de deuxième mi-temps, Saint Jean ne lâchait rien et pouvait compter sur une opportuniste Abia pour refaire doucement mais surement son retard, 35/33, 38/37 (29ème) et 40/39 à l’entame du dernier quart-temps. Il y avait de quoi être très inquiet du côté du banc roquebrunois car, manifestement, la fatigue commençait à peser dans les jambes et donc dans les bras (et les têtes !)
De fait, sur un panier bonifié de Gebelin, les Ardéchoises prenaient le score et, quelques instants plus tard, Achard également de loin leur donnait un avantage de 5 points, 45/40 (33ème). Cela sentait le roussi… Eh bien non ! Melissa récupérait un rebond, partait en contre et allait conclure toute seule comme une grande ! Quelques secondes plus tard, elle frappait de loin pour l’égalisation à 45. St Jean allait reprendre l’avantage sur un lancer mais Assitan ne tardait pas à égaliser à nouveau (36ème). La fin de la rencontre allait être placée sous le signe de Melissa qui, après un nouveau raid victorieux, défiait la défense adverse contrainte de concéder de nombreux fautes avec autant de lancers. Tel un métronome la Canadienne en enquillait six de file, annihilant les ultimes soubresauts adverses.
En définitive, Roquebrune préservait son mince avantage et s’imposait 53/49. Quel match !
Le duo Melissa-Assitan qui  a inscrit 4/5 des points roquebrunois (43/53) a évidemment été décisif mais ce succès a été collectif, d’abord défensivement, ensuite par la débauche d’énergie de toutes les joueuses qui ont chacune apporté leur pierre à l’édifice. Et comment ne pas souligner l’exceptionnelle performance de Sabine qui n’a certes marqué aucun point mais se retrouve nantie de 9 rebonds, de 9 interceptions, de 8 fautes provoquées et 2 passes décisives ? Respect.
Grâce à ce succès, Roquebrune quitte la dernière place et même si son avenir en NF2 reste toujours aussi incertain, c’est psychologiquement important.

Roquebrune bat St Jean de Muzols 53/49 (23/16, 8/9, 9/14, 13/10)


Melissa 24 (double double avec 11 rebonds), Assitan 19, Heidi 4, Jana 3, Marine 2, Charlotte 1, Sabine, Marion, Amelie.

vendredi 15 janvier 2016

Toute dernière chance face à Saint Jean de Muzols

L’échec à Toulouse a probablement scellé le sort de RCM Basket dont la situation, avant ce match, était déjà grave. Elle est aujourd’hui quasiment désespérée.
Sachant que les trois équipes espoirs sont « hors classement » pour la montée comme pour la descente, Roquebrune compte désormais 5 points de retard sur l’AS Monaco, premier non-relégable. Un succès sur Montpellier en match en retard ramènerait certes cet écart à 3 points mais, en basket, un tel handicap est quasiment insurmontable.
Au-delà des supputations et sachant que 9 victoires au moins seront nécessaires pour espérer un maintien, Roquebrune qui n’en compte qu’une seule à ce jour devra gagner son match en retard et sept à huit du cycle « retour » pour nourrir quelques espérances. Un tel programme passe par un « carton plein » (ou presque) au gymnase Valgelata où se présentera ce soir Saint Jean de Muzols.
Contrairement aux précédentes saisons où elles étaient très « friables » à l’extérieur, les Ardéchoises ont déjà gagné cette saison à Saint Chamond et Montpellier, deux victoires qui sont venues s’ajouter aux quatre obtenues à domicile où elles sont quasiment invincibles. Seul le SMUC est parvenu à s’y imposer. Lors de la première journée, Roquebrune s’était incliné 57/49 mais, à l’époque, le groupe de Babette Aranda était au complet… ce qui n’est plus le cas aujourd’hui puisque Sarah et Barbara ont disparu des radars et probablement définitivement. On en reparlera.
Par la force des choses, Babette a donc rajeuni son effectif et, tout doucement, les espoirs du club sont en train d’éclore à l’image d’une Charlotte ou d’une Jana malheureusement freinée par ses études.
Mais en fait, la meilleure chance roquebrunoise est un état d’esprit, celui d’un groupe qui s’entend particulièrement bien et a le désir de faire du mieux possible dans un contexte que l’on sait difficile.
En face, les Ardéchoises qui restent sur deux défaites consécutives en déplacement au Monaco BA et Caluire, c'est-à-dire deux des trois co-leaders, auront la volonté de reprendre leur marche en avant… ne serait-ce que pour assurer leur maintien. Car les écarts restent faibles en milieu de tableau et un nouvel échec pourrait mettre Saint Jean de Muzols en difficulté par rapport à Saint Chamond actuellement premier relégable. Autant dire que l’équipe ardéchoise viendra chercher deux points au gymnase Valgelata.
Pour Roquebrune une victoire mettrait beaucoup de baume au cœur et entretiendrait une (petite) flamme de l’espoir.

Par rapport à Toulouse, Babette récupèrera Assitan enfin revenue… après une semaine d’attente dans un aéroport ! Décidément rien n’aura été épargné à Roquebrune cette saison !

dimanche 10 janvier 2016

Roquebrune tombe après prolongation à Toulouse (48/52)

Il y a des saisons où tout vous réussit et d’autres, au contraire, où tout va mal.
Sans chercher de vaines excuses, il est indéniable que le mauvais sort s’acharne sur l’équipe roquebrunoise une nouvelle fois battue mais « seulement » après prolongation et après avoir eu une « balle de match » sur un lancer malheureusement raté à quelques secondes de la fin laissant donc les deux équipes à égalité.
En fait, les malheurs roquebrunois avaient commencé AVANT la rencontre. Aux absences connues de Barbara et Sarah s’étaient en effet ajoutées celle d’Assitan toujours en attente d’un vol la ramenant en France (voir la présentation du match) et celle de… Babette pour des raisons de santé.
C’est dire que Roquebrune a abordé le match sans
La souffrance fait partie du scenario...
trois joueuses de son cinq majeur de début de saison et sans son entraîneur remplacé par… Marine Cappelli-Manas ! Celle-ci est en effet actuellement installée dans la banlieue toulousaine et elle a évidemment accepté avec enthousiasme de rendre service à son club de cœur afin de libérer Sabine qui a ainsi pu totalement se consacrer à son rôle de joueuse.
Toujours est-il que, dans ce contexte, on ne pouvait guère rêver d’un exploit, tout au plus espérer ne pas subir une déroute avec un groupe constitué à 50% de l’équipe 2 et où la cadette Amelie Chambaud faisait ses grands débuts.
De fait, après que Roquebrune eut mené 5/4 après 4 minutes grâce à capitaine Heidi et Charlotte, Toulouse appuya sur l’accélérateur pour réussir un 5/0. C’était le commencement de la fin… Eh bien non ! Car sous l’impulsion de Melissa et Sabine Roquebrune allait réussir un improbable 8/0 pour virer en tête au terme du premier quart-temps 13/9.
Mieux : désormais en confiance, l’équipe signait un 5/0 en deux minutes en début de deuxième quart-temps. 18/9, dans les tribunes Pierrette et Denis ainsi que Marco n’en croyaient pas leurs yeux.
La réaction des Toulousaines était malheureusement terrible sous la forme d’un 12/0 leur donnant donc un petit avantage 21/18 à la pause.
En début de troisième quart-temps, Heidi et Jana maintinrent quelques instants l’équipe à flot face aux déferlantes adverses (20/25 après 24 minutes) mais, à la longue, Toulouse se détachait inexorablement pour prendre dix longueurs d’avance 37/27 à l’entame du dernier quart-temps. Le match paraissait plié. Une sublissime Sabine donnait le signal d’une révolte qui allait se traduire par un extraordinaire 13/0 en quatre minutes ! Roquebrune effaçait tout son retard et se projetait en tête 40/37 avec une Heidi toujours aussi vaillante et une précieuse Melissa qui faisait la loi sous les panneaux (15 rebonds au total sur le match !).
Le score n’allait plus guère évoluer dans les six minutes suivantes, la faute à des défenses ardentes et aussi une certaine maladresse. Roquebrune menait 42/39 à deux minutes du terme mais ne pouvait empêcher Toulouse de repasser devant 43/42 à moins d’une minute de la fin. Dans les dernières secondes, Heidi provoquait une faute adverse. Elle convertissait le premier lancer pour égaliser et avait donc la balle de match qu’elle ne pouvait malheureusement pas convertir.
Les deux équipes se retrouvaient donc en prolongation. Sur un lancer Sabine redonnait pour la dernière fois l’avantage à son équipe après 2 minutes. Malheureusement les Toulousaines allaient faire définitivement la différence sur trois paniers bonifiés consécutifs. Melissa avait beau frapper deux fois, c’était insuffisant pour éviter la défaite. Une défaite qui laissera énormément de regrets et qui enfonce un peu plus Roquebrune en queue de classement. Mais l’état d’esprit exceptionnel de ce groupe est source d’espérance pour l’avenir. Car les filles ont fait honneur à leur maillot et on doit leur en savoir gré.

Toulouse bat Roquebrune 52/48 a.p. (9/13, 12/5, 16/9, 6/16, 9/5)

Melissa 17 (double double avec 15 rebonds), Sabine 11 (double double avec 12 rebonds), Heidi 11, Jana 7, Marine 1, Charlotte 1, Marion, Amélie.


vendredi 8 janvier 2016

Dernière chance à Toulouse?

La trêve de fin d’année est terminée pour nos basketteuses qui ont repris l’entraînement dès lundi dernier et se rendent ce samedi à Toulouse. Il s’agira du dernier match aller entre deux équipes de bas de tableau, Toulouse 10ème, Roquebrune 12ème et dernier…
Roquebrune a certes un match en retard mais il faut bien admettre que son avenir en NF2 semble compromis même si, mathématiquement, rien n’est joué.
En fait, pour espérer se sauver, la seule solution serait de réaliser quasiment un sans-faute lors de la seconde partie du championnat avec au moins 8 victoires en douze matches. Difficile d’y croire au terme de la première phase marquée par une seule victoire pour 8 défaites. Mais sait-on jamais ?
En fait, le match de ce samedi à Toulouse pourrait constituer un déclic si les Roquebrunoises parvenaient à s’imposer. Le problème, c’est que le groupe sera restreint, sans Barbara ni Sarah et avec une Assitan qui n’aura pas pu s’entraîner de la semaine ! 
Amelie (à droite) fera ses débuts en équipe première
à Toulouse. Emilie pourrait bientôt la rejoindre.
Celle-ci s’est retrouvée bloquée en Afrique par la faillite de la compagnie d’aviation qui devait la ramener en France dimanche dernier. Incroyable mais vrai d’autant que la situation s’est éternisée. Aux dernières nouvelles, elle devait avoir un vol ce vendredi pour arriver à Paris samedi matin. Tout sera alors mis en œuvre pour qu’elle rejoigne Toulouse dans les meilleurs délais mais, bien évidemment, elle ne sera pas au top de sa forme !
Du coup, Babette a décidé de jouer à fond la carte jeunesse en appelant une joueuse cadette (U17) totalement inédite, Amelie Chambaud.
Cette fille d’un excellent joueur de… rugby a démontré toutes ses qualités d’intérieure la saison dernière au sein de l’équipe vice-championne de Ligue et Babette n’a pas hésité à l’intégrer à son groupe d’entraînement avant donc de lui offrir une première chance ce samedi à Toulouse. Ce pourrait même être la meilleure des opportunités pour Amélie qui sera confrontée à des joueuses de son âge puisque l’équipe de Toulouse est celle des « Espoirs » du club professionnel. Evidemment les conditions de préparation ne sont pas les mêmes mais la jeune Roquebrunoise est tout à fait capable de tirer son épingle du jeu.
L’intégration d’Amélie et l’arrivée de plusieurs autres espoirs aux entraînements (notamment Morgane Pitzalis ou Emilie Visset) est bien la preuve qu’une nouvelle page de l’histoire de RCM Basket commence à être écrite.
Cela précisé, vaincre à Toulouse sera certainement une mission très difficile à accomplir, sachant que les jeunes Toulousaines ont notamment battu l’AS Monaco en début de saison et qu’elles comptent une victoire sur le Cavigal de Nice. Les stats sont très semblables et le sort du match pourrait se jouer sur « l’envie ». Un domaine dans lequel les Roquebrunoises feront certainement bonne figure.