Désormais « incrustées » dans le bas du classement
(10èmes, voire 11èmes en fonction du résultat d’un match en retard entre Monaco
et Montpellier), et alors que six journées seulement ont été disputées, les
basketteuses roquebrunoises sont – déjà – à la croisée des chemins.
Déjà battues à cinq reprises, elles auraient quasiment un
pied en NF3 en cas de nouvel échec ce samedi face à Saint Chamond autre équipe
de bas de tableau également en difficulté.
On estime à 11 le nombre de succès nécessaire (et suffisant)
pour assurer le maintien. Il ne fait aucun doute que la plus grande partie sera
obtenue à domicile.
Or Roquebrune s’est déjà incliné deux fois sur trois au
gymnase Valgelata (AS Monaco et St Laurent), épuisant du même coup de précieux
« jokers ». Un troisième échec au tiers seulement de la compétition
serait véritablement catastrophique, surtout avec une suite de calendrier
délicate, trois déplacements pour une seule réception. Si réaction il doit y
avoir, ce sera ce samedi… ou jamais car même si les écarts sont encore faibles,
il va devenir de plus en plus difficile de combler le retard au classement sur
les équipes de milieu de tableau.
Les données sont sensiblement les mêmes du côté de Saint
Chamond qui n’a pas encore triomphé dans sa salle mais a su en quelque sorte « compenser »
par deux victoires en déplacement (Saint Laurent et Cavigal.
Du coup, les joueuses de la Loire – qui ont également perdu de
justesse chez l’AS Monaco (57/52) – ont actuellement 8 points (un de plus que
Roquebrune) et se trouvent « virtuellement » en position de premier
relégable sachant que Monaco, 7 points comme Roquebrune, en compte au moins un
de plus et probablement deux du fait de son match en retard.
D’un point de vue statistique, cette rencontre de la peur
opposera la plus faible attaque du championnat (Saint Chamond 290 points) à
l’une des deux plus mauvaises défenses (Roquebrune, 388 points encaissés). La
clef est donc facile à trouver.
Avec une Melissa Rondinelli impeccable depuis le début de
saison et une Assitan Diarra qui monte en puissance, l’équipe de Babette Aranda
est capable d’aller défier les défenses les plus solides. Et elle le fera
d’autant mieux si elle parvient à obtenir une assise collective qui n’est pas
trop son fort actuellement.
Barbara a livré des prestations intéressantes mais ne pèse
pas autant sur le jeu qu’elle le faisait les précédentes années.
Mais le véritable problème des Roquebrunoises est la
perméabilité de leur défense qui, bien souvent, ouvre de véritables boulevards
aux adversaires… quand celles-ci ne sont carrément pas « oubliées »
dans un coin du terrain. Or, une règle d’or du basket (et de nombreux sports)
est que les matches se gagnent surtout en défense…
Autre souci pour le coach roquebrunois, le manque de
continuité dans l’effort.
Ce n’est certainement pas un hasard si Roquebrune a battu le
Cavigal en réalisant quatre quart-temps équilibrés (+1, +8, +2, -3).
Lors des autres matches, il y a toujours eu un quart-temps
« d’égarement » : le troisième 11/21 à Saint Jean de Muzols, le
quatrième 13/27 à Caluire et 7/16 contre Saint Laurent, le deuxième 4/17 contre
l’AS Monaco, le premier 6/32 (!) à
Monaco BA. La constante entre tous ces matches est l’obligation faite aux
Roquebrunoises de courir après le score. Un exercice difficile où l’on ne gagne
que très rarement.
Face à Saint Chamond, Barbara et ses partenaires n’auront
pas droit à l’erreur. Il faudra être à 100% dès la première seconde. Et à la
2400ème !
Pour ce faire, l’équipe aura besoin de l’appui de ses
fidèles supporteurs.
C’est à cette condition qu’elle pourra espérer remporter une
victoire pas seulement importante mais surtout absolument indispensable.
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