Les Laurentines emmenées par une époustouflante Elodie
Demortier haut, très haut dans la stratosphère, ont fait absolument ce qu’elles
ont voulu face à une équipe roquebrunoise dont on ne peut même pas dire qu’elle
a livré un mauvais match. Elle ne l’a (quasiment) pas joué du tout.
"Mamie" Heidi a été l'une des rares à surnager |
Le score enflait ensuite à 21/5 (7ème) avant que
Roquebrune ne parvienne à stopper l’hémorragie et à se refaire un brin de santé
pour atteindre la fin du quart-temps à 28/11. C’était déjà quand même un sacré
handicap à remonter.
Un slalom de Barbara à la reprise parut signifier un déclic.
En fait… ce ne fut qu’une étincelle insuffisante pour allumer le feu. Défense
aux abonnés absents, adresse ou plutôt maladresse consternante et bien vite la
barre des +20 était atteinte pour une équipe laurentine qui donnait parfois
l’impression d’être à 6 sur le terrain. Tant bien que mal Roquebrune allait
toutefois parvenir à stabiliser l’écart avec, dans les derniers instants, un
inédit duo de pivots Heidi-Estelle. 47/28 à la pause.
L’écart de 19 points étant exactement identique à celui du
fameux match contre le SMUC, les plus optimistes – dont Cyril - pouvaient se
dire que l’équipe roquebrunoise avait désormais un sacré challenge à relever.
Eh bien non. En quatre minutes, Demortier diabolique à mi-distance
scellait définitivement le sort de la rencontre en portant l’avance de Saint
Laurent à 28 points (60/32). Il n’y avait désormais plus rien à espérer sinon
éviter l’humiliation totale des cent points qui se profilait à l’horizon.
Au terme du troisième quart-temps (76/43), Saint Laurent
était pile poil dans le bon timing. Les Roquebrunoises allaient cependant un
peu mieux défendre (ce qui n’était pas bien difficile au regard des trente
minutes précédentes !) pour contenir leurs adversaires à 92 points, elles
mêmes retrouvant quelques (pales) couleurs en attaque à l’image d’une splendide
combinaison Elena-Estelle ou encore d’une Marylène de devoir ou d’une fière Heidi
. Au final 92/57.
Les plus optimistes diront qu’il vaut mieux perdre une fois
de 30 points que trois fois de 10. Mais quand même…
Reste à savoir si cette déroute est un simple accident de
parcours comme la plupart des équipes en subissent au moins une fois par saison
ou si elle est le signe précurseur d’une période de grands froids auxquels
on n’était plus habitué depuis bien
longtemps. Certaines joueuses ont paru physiquement « à la rue » mais
l’impression a – peut-être – été amplifiée (et donc déformée) par le rythme fou
des Laurentines.
Le prochain match de samedi face à Lyon devrait permettre
d’y voir un peu plus clair.
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