dimanche 2 février 2014

Naufrage à Saint Laurent (57/92)

On attendait un derby passionné dans la lignée de ceux qui, depuis plusieurs saisons, l’avaient précédé. Il l’a été. Mais d’un seul côté.

Les Laurentines emmenées par une époustouflante Elodie Demortier haut, très haut dans la stratosphère, ont fait absolument ce qu’elles ont voulu face à une équipe roquebrunoise dont on ne peut même pas dire qu’elle a livré un mauvais match. Elle ne l’a (quasiment) pas joué du tout.
"Mamie" Heidi a été l'une des rares à surnager
Au bout de cinq minutes seulement l’affaire était quasiment pliée, Saint Laurent menait 15/1 ! Même lors du  funeste match contre le SMUC au gymnase Valgelata voici trois mois, cela n’avait pas été aussi terrible. Il fallut en fait attendre cinq minutes et demie pour voir – enfin – le premier panier roquebrunois inscrit par Veronika. Jusqu’alors, les Roquebrunoises semblaient s’être fixées comme objectif de rater le plus grand nombre possible de tirs. Avant celui réussi par Veronika, on en était déjà à 0/8 alors qu’à l’inverse les joueuses de Crystel Jouandon tiraient un véritable feu d’artifice.

Le score enflait ensuite à 21/5 (7ème) avant que Roquebrune ne parvienne à stopper l’hémorragie et à se refaire un brin de santé pour atteindre la fin du quart-temps à 28/11. C’était déjà quand même un sacré handicap à remonter.
Un slalom de Barbara à la reprise parut signifier un déclic. En fait… ce ne fut qu’une étincelle insuffisante pour allumer le feu. Défense aux abonnés absents, adresse ou plutôt maladresse consternante et bien vite la barre des +20 était atteinte pour une équipe laurentine qui donnait parfois l’impression d’être à 6 sur le terrain. Tant bien que mal Roquebrune allait toutefois parvenir à stabiliser l’écart avec, dans les derniers instants, un inédit duo de pivots Heidi-Estelle. 47/28 à la pause.

L’écart de 19 points étant exactement identique à celui du fameux match contre le SMUC, les plus optimistes – dont Cyril - pouvaient se dire que l’équipe roquebrunoise avait désormais un sacré challenge à relever.
Eh bien non. En quatre minutes, Demortier diabolique à mi-distance scellait définitivement le sort de la rencontre en portant l’avance de Saint Laurent à 28 points (60/32). Il n’y avait désormais plus rien à espérer sinon éviter l’humiliation totale des cent points qui se profilait à l’horizon.

Au terme du troisième quart-temps (76/43), Saint Laurent était pile poil dans le bon timing. Les Roquebrunoises allaient cependant un peu mieux défendre (ce qui n’était pas bien difficile au regard des trente minutes précédentes !) pour contenir leurs adversaires à 92 points, elles mêmes retrouvant quelques (pales) couleurs en attaque à l’image d’une splendide combinaison Elena-Estelle ou encore d’une Marylène de devoir ou d’une fière Heidi . Au final 92/57.
Les plus optimistes diront qu’il vaut mieux perdre une fois de 30 points que trois fois de 10. Mais quand même…

Reste à savoir si cette déroute est un simple accident de parcours comme la plupart des équipes en subissent au moins une fois par saison ou si elle est le signe précurseur d’une période de grands froids auxquels on  n’était plus habitué depuis bien longtemps. Certaines joueuses ont paru physiquement « à la rue » mais l’impression a – peut-être – été amplifiée (et donc déformée) par le rythme fou des Laurentines.

Le prochain match de samedi face à Lyon devrait permettre d’y voir un peu plus clair.

Saint Laurent bat Roquebrune 92/57 (28/11, 19/17, 29/15, 16/14)

Marylène 16, Pauline 12, Heidi 8, Veronika 5, Barbara 5, Marine 4, Elena 3, Sarah 2, Estelle 2

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