samedi 22 février 2014

Roquebrune remporte de haute lutte le derby face à Monaco (77/67)


67 points au match aller, 67 points au match retour, Monaco a fait preuve d’une belle constance dans le derby avec Roquebrune.
La différence, c’est que Marylène et ses partenaires avaient inscrit 68 points à l’aller, arrachant sur le fil une victoire qui ne reflètait pas forcément la physionomie de la rencontre. Et qu’elles ont hissé la mire à 77 pour un succès qui, cette fois, ne souffre aucune contestation.

Il faut cependant souligner en préambule la très belle résistance proposée par les joueuses de J.P.P. (pas Papin, Perez) qui, parfois dominées, n’ont jamais baissé, ni les bras, ni les yeux, et ont fait durer le suspense pratiquement jusqu’au bout. Il faut être deux pour faire un bon match. Ce fut le cas pour le plus grand plaisir des trois « grands témoins » de la soirée, le maire Patrick Cesari, le Président de la Ligue Côte d’Azur Patrick Collette et le Président du Comité des Alpes-Maritimes Yves Crespin.
Le duel des deux Marine Cappelli-Manas et Peglion a tourné à l'avantage de la première
D’entrée, les Roquebrunoises surent éviter l’erreur commise à l’aller où elles avaient manifestement pris le match un peu « à la légère ». Une superbe Pauline (euphémisme) et une opportuniste Veronika permirent à leur équipe de rapidement mener 5/0 puis 7/2 avec notamment un panier de Pauline sur une passe chistera de Marylène. Du grand art.

Cueillies à froid, les Monégasques n’allaient pas tarder à réagir pour revenir à 7/5 (4ème). Le score évoluait ensuite à l’avantage croissant de Roquebrune avec le duo Marylène-Barbara qui faisait feu de tout bois, 14/9, 18/11 et 20/14 au terme du premier quart-temps sur un slalom géant de Barbara au cœur de la défense adverse.

L’indécision régna tout au long du deuxième quart-temps. Monaco trouvait peu à peu ses marques, notamment en défense, et Roquebrune alliait son jeu collectif à… une certaine maladresse à la conclusion. Cyril qui avait largement fait tourner reconstituait peu à peu son cinq majeur pour s’opposer aux velléités adverses. Pauline défiait beaucoup la défense monégasque et se créait ainsi un véritable supplice sur les lancers francs qui restent son « péché mignon ». Roquebrune allait aussi inscrire deux paniers d’école sur des actions Pauline-Marylène, une fois l’une, une fois l’autre à la conclusion avec passes décisives réciproques. Le score progressait régulièrement mais l’écart ne variait guère, aux alentours des cinq points et en définitive un 36/31 pour Roquebrune à la pause.
Dès la reprise on ne voyait plus qu’une seule joueuse sur le terrain : Marine. Et un, et deux, et trois, et quatre… passes décisives  pour chacune de ses partenaires, un panier (bonifié évidemment) pour elle-même et le score enflait brutalement à 50/34 (25ème). Les Asémistes avaient alors assez de ressources pour stopper l’hémorragie et entamer un début de remontée qui les ramenaient à 9 points au terme de ce troisième quart-temps (52/43). Roquebrune tenait certes le bon bout mais on sentait que bien des choses pouvaient encore se produire.

En fait, l’écart allait faire du yo-yo tout au long des dix dernières minutes. Monaco réduisait l’écart à 7 points (47/54) avant un panier particulièrement bienvenu de Pauline (32ème). Marine se déchaînait dans son exercice préféré, le tir longue distance et Monaco malgré tous ses efforts se retrouvait systématiquement éloigné à 10 points, 63/53 (34ème), 71/61 (37ème), 74/64 (38ème). Marylène était un cauchemar pour ses adversaires qu’elle contraignait à faire beaucoup de fautes, obtenant ainsi des lancers francs transformés avec une régularité de métronome, 9/10 !
Le dernier mot restait cependant à Veronika… et Roquebrune pour un 77/67 final conforme à la logique.

Evaluation globale de l’équipe de Cyril : 104. L’un de ses meilleurs « scores » de la saison. De quoi la mettre en confiance avant le déplacement au SMUC, samedi prochain.

Roquebrune bat Monaco 77/67 (20/14, 16/17, 16/12, 25/24)

Marylène 21, Pauline 14, Barbara 14, Marine 13, Veronika 11, Heidi 4, Elena, Sarah, Estelle.

 

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