67 points au match aller, 67 points au match retour, Monaco
a fait preuve d’une belle constance dans le derby avec Roquebrune.
La différence, c’est que Marylène et ses partenaires avaient
inscrit 68 points à l’aller, arrachant sur le fil une victoire qui ne reflètait
pas forcément la physionomie de la rencontre. Et qu’elles ont hissé la mire à
77 pour un succès qui, cette fois, ne souffre aucune contestation.
Il faut cependant souligner en préambule la très belle
résistance proposée par les joueuses de J.P.P. (pas Papin, Perez) qui, parfois
dominées, n’ont jamais baissé, ni les bras, ni les yeux, et ont fait durer le
suspense pratiquement jusqu’au bout. Il faut être deux pour faire un bon match.
Ce fut le cas pour le plus grand plaisir des trois « grands témoins »
de la soirée, le maire Patrick Cesari, le Président de la Ligue Côte d’Azur
Patrick Collette et le Président du Comité des Alpes-Maritimes Yves Crespin.
Le duel des deux Marine Cappelli-Manas et Peglion a tourné à l'avantage de la première |
Cueillies à froid, les Monégasques n’allaient pas tarder à réagir pour revenir à 7/5 (4ème). Le score évoluait ensuite à l’avantage croissant de Roquebrune avec le duo Marylène-Barbara qui faisait feu de tout bois, 14/9, 18/11 et 20/14 au terme du premier quart-temps sur un slalom géant de Barbara au cœur de la défense adverse.
L’indécision régna tout au long du deuxième
quart-temps. Monaco trouvait peu à peu ses marques, notamment en défense, et
Roquebrune alliait son jeu collectif à… une certaine maladresse à la
conclusion. Cyril qui avait largement fait tourner reconstituait peu à peu son
cinq majeur pour s’opposer aux velléités adverses. Pauline défiait beaucoup la
défense monégasque et se créait ainsi un véritable supplice sur les lancers
francs qui restent son « péché mignon ». Roquebrune allait aussi
inscrire deux paniers d’école sur des actions Pauline-Marylène, une fois l’une,
une fois l’autre à la conclusion avec passes décisives réciproques. Le score
progressait régulièrement mais l’écart ne variait guère, aux alentours des cinq
points et en définitive un 36/31 pour Roquebrune à la pause.
Dès la reprise on ne voyait plus qu’une seule joueuse sur le
terrain : Marine. Et un, et deux, et trois, et quatre… passes décisives pour chacune de ses partenaires, un panier
(bonifié évidemment) pour elle-même et le score enflait brutalement à 50/34 (25ème).
Les Asémistes avaient alors assez de ressources pour stopper l’hémorragie et
entamer un début de remontée qui les ramenaient à 9 points au terme de ce
troisième quart-temps (52/43). Roquebrune tenait certes le bon bout mais on
sentait que bien des choses pouvaient encore se produire.
En fait, l’écart allait faire du yo-yo tout au long des dix
dernières minutes. Monaco réduisait l’écart à 7 points (47/54) avant un panier
particulièrement bienvenu de Pauline (32ème). Marine se déchaînait
dans son exercice préféré, le tir longue distance et Monaco malgré tous ses
efforts se retrouvait systématiquement éloigné à 10 points, 63/53 (34ème),
71/61 (37ème), 74/64 (38ème). Marylène était un cauchemar
pour ses adversaires qu’elle contraignait à faire beaucoup de fautes, obtenant
ainsi des lancers francs transformés avec une régularité de métronome, 9/10 !
Le dernier mot restait cependant à Veronika… et Roquebrune
pour un 77/67 final conforme à la logique.
Evaluation globale de l’équipe de Cyril : 104. L’un de
ses meilleurs « scores » de la saison. De quoi la mettre en confiance
avant le déplacement au SMUC, samedi prochain.
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